Monségur (Gironde). La Ville, rue Cagne-Rousselle
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Année de l'opération :
2012Numéro d’opération :
26088Nature de l'opération :
opération de diagnosticTexte intégral
1Le diagnostic a porté sur une parcelle contiguë au rempart de la bastide, dans un secteur situé au nord du parcellaire en damier caractéristique de celle-ci. Son objectif était de rechercher les traces du peuplement médiéval et des traces d’occupation antérieures à la fondation de la bastide. Les terrains concernés situés en dehors du plan en damier se trouvent cependant à l’intérieur de l’enceinte de la ville fortifiée, vraisemblablement dans le secteur des jardins médiévaux.
2Outre deux fossés d’orientation divergente, quelques trous de poteau ont été mis au jour ; ces structures appartiennent à l’époque moderne. Une portion de mur suggère l’existence d’un bâtiment (de type militaire, corps de garde ?) donnant sur la poterne nord de la muraille. Le renflement nord de la bastide de Monségur n’a semble-t-il pas été loti, mais reste réservé aux jardins des habitants. Il est mentionné dans l’Esclapot en 1305 que « les habitants demandent au roi Édouard Ier de donner la pierre pour construire les quatre portes et d’enclore le verger de son château ». Or ce château n’a jamais été clairement situé.
3L’ensemble céramique mis au jour est homogène et reflète une fréquentation du bâtiment (ou sa récupération ?) autour des xiiie-xive s.
Pour citer cet article
Référence papier
Nadine Béague, « Monségur (Gironde). La Ville, rue Cagne-Rousselle », Archéologie médiévale, 43 | 2013, 267.
Référence électronique
Nadine Béague, « Monségur (Gironde). La Ville, rue Cagne-Rousselle » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 43 | 2013, mis en ligne le 15 mai 2018, consulté le 19 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/10144 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.10144
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