Chiry-Ourscamp (Oise). Ancienne abbaye d’Ourscamp
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Año de la operación:
2011código de operación:
1910211Sujets:
hidráulica, represa, zona húmeda, estanque, abadía, https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/crtoLXUE8YuMQ, barreño (estructura), lavadero, arquitectura romana, arquitectura gótica, Cistercienses, letrinas, industriaChronologie:
Antigüedad, Antigüedad greco-romana, Antigüedad romana, Imperio romano, Alto Imperio, Bajo Imperio, ep medieval, Alto Medioevo, Edad media, Bajo Medioevo, Tiempos ModernosNature de l'opération:
https://ark.frantiq.fr/ark:/26678/crtSrWQs2w2KVTexto completo
1Les recherches pluridisciplinaires récentes (2009, 2011) menées sur Notre-Dame d’Ourscamp ont comme objectif l’étude des aménagements hydrauliques de cette abbaye cistercienne, en relation avec l’environnement naturel et construit, de la période romaine jusqu’à la fin de la Grande Guerre. L’abbaye d’Ourscamp se situe dans une zone quasi marécageuse, en partie entourée par un ruisseau (la Dordonne). Elle se trouve également à une centaine de mètres de la rivière de l’Oise. La zone d’étude comprend le site monastique et son réseau hydraulique.
2Lors des périodes gallo-romaine et altomédiévale, cette zone appartenait au territoire de Noyon. L’utilisation d’eau est probablement liée aux activités agricoles et de transport. La découverte de céramique lors des sondages de 2009 indique l’existence d’une occupation gallo-romaine sur le site de l’abbaye et confirme une occupation du haut Moyen Âge que la documentation suggérait. Vers 1130, l’abbaye d’Ourscamp fut fondée sur ce site humide. Les cisterciens ont beaucoup transformé leur environnement, principalement aux xiie et xiiie s. Ils ont créé un réseau hydraulique complexe dans l’enceinte monastique. À l’extérieur du site, ils sont intervenus sur les deux rivières pour alimenter leurs latrines et leurs étangs à Bailly. Ils ont construit un barrage sur l’Oise et ils ont detourné la Dordonne. Ce réseau médiéval a été transformé lors de la période moderne par l’addition des grands bassins décoratifs et d’un lavoir monumental.
3Après le départ de la population monastique à la Révolution, ces réseaux hydrauliques furent encore transformés avec l’installation au début du xixe s. d’une filiature à Ourscamp. Le réseau hydraulique a été alors adapté pour des engins à vapeur, et les bâtiments monastiques transformés en structures industrielles.
4À part le plan schématique et non métré de Peigné-Delacourt (1876), aucun plan du site monastique n’a été dressé. Un plan de l’église abbatiale a été dressé en 2008-2009 et étendu lors de la campagne de 2011 pour inclure tous les bâtiments encore en élévation et le réseau hydraulique souterrain. Les diverses phases de l’église (romane, gothique, moderne) ont été également identifiées.
5Nos recherches sur le site ont commencé en 2005 avec une reconstitution graphique de la façade du xiie s. Des sondages menés sur le site en 2009 ont mis au jour le mur terminal de l’église romane (1155-1201), ce qui a permis une nouvelle reconstitution du plan de cette église. La campagne de 2011 a mis au jour un mur appartenant à l’église primitive (1129-1134) aussi bien que des tronçons de murs de l’aile est monastique convertie en usine. Les dimensions du dortoir médiéval ont ainsi été précisées. Cette campagne a également permis de constater que plusieurs bâtiments industriels subsistent en élévation jusqu’à peu près 1,50 m de hauteur. De plus, des évaluations de la qualité des sédiments conservés dans diverses parties du site (présence ou absence de polluants, par exemple) ont été commencées en 2011. Une datation de ces niveaux est en cours afin d’en préciser la chronologie.
Para citar este artículo
Referencia en papel
Clark Maines y Sheila Bonde, «Chiry-Ourscamp (Oise). Ancienne abbaye d’Ourscamp», Archéologie médiévale, 42 | 2012, 228.
Referencia electrónica
Clark Maines, Sheila Bonde, «Chiry-Ourscamp (Oise). Ancienne abbaye d’Ourscamp» [ficha arqueológica], Archéologie médiévale [En línea], 42 | 2012, Publicado el 05 junio 2018, consultado el 28 marzo 2024. URL: http://journals.openedition.org/archeomed/10938; DOI: https://doi.org/10.4000/archeomed.10938
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