Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle). Parc du Haras

1L’opération réalisée au mois de février 2011 au Parc du Haras a mis en évidence les fondations d’un vaste bâtiment, dans un contexte de type vraisemblablement préindustriel. Il s’agirait de la partie occidentale du bâtiment de graduation de la saline royale de Rosières, à proximité des locaux administratifs et domestiques. Cet édifice était destiné à augmenter la concentration en sel de la saumure, par évaporation naturelle, afin d’économiser le bois habituellement nécessaire. Fondé en 1739, il fut abandonné moins de vingt ans plus tard, en 1757, faute de rendre les services attendus.

2L’orientation des fondations mises au jour correspond assez bien à celle supposée par R. Elter grâce à ses travaux de carto-interprétation pour le bâtiment de graduation. Les résultats archéologiques confirment donc bien la présence de cette installation, au cœur d’une des plus grandes salines de Lorraine.

3De très nombreuses questions demeurent en suspens. L’organisation structurelle du bâtiment n’a pu être ainsi qu’à peine esquissée. D’autre part, l’existence d’éventuelles structures annexes, à vocation technique au premier chef, mais également domestique doit être envisagée et reste donc encore à prouver. Enfin, le problème de la chronologie de cette installation préindustrielle reste à aborder, l’activité de la saline remontant au moins au xiii^e s.

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Pour citer cet article

Référence papier

Virgile Rachet, « Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle). Parc du Haras », Archéologie médiévale, 42 | 2012, 377.

Référence électronique

Virgile Rachet, « Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Moselle). Parc du Haras » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 42 | 2012, mis en ligne le 05 juin 2018, consulté le 19 janvier 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/11259 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.11259

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