Nanteuil-en-Vallée (Charente). La Robinetrie
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Année de l'opération :
2010Numéro d’opération :
205085Sujets :
souterrainTexte intégral
1Le souterrain aménagé de la Robinetrie a été creusé dans un calcaire du Dogger (Jurassique) très fracturé et affecté par des circulations d’eau. Le réseau est composé d’un accès donnant dans une première salle, elle-même reliée à une seconde par un goulot horizontal de section carrée (50 x 55 cm). Dans tout le souterrain, les plafonds sont plats et pratiquement horizontaux ; ils correspondent à des joints de stratification. Dans les zones libres de remblais, la hauteur des salles est de 1,50 m. Les parois sont très irrégulières à cause du contexte géologique, et aucune trace de pic n’est visible. Bien qu’en partie envahi par des pierres ayant pénétré dans le réseau par son entrée et par un puits d’extraction dont le blocage a cédé, le souterrain de la Robinetrie semble être complet, et l’accès de découverte celui d’origine. Il s’agit d’un petit souterrain-refuge à défense passive, le goulot protégeant l’accès à la seconde salle étant caractéristique de ce type de souterrain aménagé. Situé dans l’extrême nord du département de la Charente, il appartient géographiquement à un groupe assez dense de souterrains s’étendant en son NO et principalement dans le SE du département tout proche des Deux-Sèvres. Certains de ces souterrains présentent d’ailleurs des plans du même type, avec deux salles à l’architecture assez simple et reliées par un goulot.
Pour citer cet article
Référence papier
Jérôme Triolet et Laurent Triolet, « Nanteuil-en-Vallée (Charente). La Robinetrie », Archéologie médiévale, 41 | 2011, 208-209.
Référence électronique
Jérôme Triolet, Laurent Triolet, « Nanteuil-en-Vallée (Charente). La Robinetrie » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 41 | 2011, mis en ligne le 18 juin 2018, consulté le 27 avril 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/11867 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.11867
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