Chaillon (Meuse). Aux quartiers
Texte intégral
1Les vestiges appréhendés au sein de huit sondages localisés sur 8 700 m2 dans la partie est de l’emprise appartiennent à une occupation du bas Moyen Âge, qui comprend deux phases. La première est perçue au travers de structures en creux et de niveaux contenant de très nombreux fragments de céramique évoquant la présence d’un atelier actif entre xiiie et xive s. Pour la même période, deux autres sites de production du xve s. sont connus en contexte rural, à Bérig et à Rémilfing, en périphérie des villages. Les structures mises au jour à Chaillon peuvent appartenir à un espace de travail dévolu à la fabrication de céramique. Le four n’a pas été dégagé dans l’emprise des sondages. Les sources d’archives n’ont pas non plus livré de documents écrits ou iconographiques confortant notre hypothèse. Les toponymes figurant sur le cadastre napoléonien ne donnent aucun indice de présence d’atelier ou de four de potier. On peut néanmoins imaginer que le nom même du village, Chaillon, évoque la présence d’argiles à chaille.
2La seconde phase semble intervenir dans la continuité. Elle correspond à la création d’un volume ouvert NE-SO délimité par deux grands murs. Cet espace paraît témoigner d’une occupation qui perdure jusqu’à la période moderne, comme le montrent quelques fragments de céramique glaçurée. Toutefois, aucune construction ni même un simple mur de clôture ne figurent sur le cadastre napoléonien.
Pour citer cet article
Référence papier
Lonny Bourada, « Chaillon (Meuse). Aux quartiers », Archéologie médiévale, 40 | 2010, 183.
Référence électronique
Lonny Bourada, « Chaillon (Meuse). Aux quartiers » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 40 | 2010, mis en ligne le 07 septembre 2018, consulté le 14 février 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/14269 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.14269
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