Armentières-sur-Ourcq (Aisne). Château d’Armentières
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Année de l'opération :
2009Sujets :
maison forte, résidence aristocratique, tour, cour, logis, courtine, fossé défensif, douves, exploitation agricoleTexte intégral
1Préalablement à des travaux de drainage, des sondages ont été réalisés à l’extérieur du château d’Armentières afin de mettre en évidence la disposition des fondations et les maçonneries enterrées. La construction initiale de la maison-forte d’Armentières, composée d’un logis cantonné de tours circulaires, aurait été entreprise par Nicolas d’Armentières dans la seconde moitié du xiiie s. Il pourrait s’agir de la création ex nihilo d’une seconde maison-forte à Armentières à proximité de la maison seigneuriale primitive. L’édifice est complété par la réalisation d’une cour fermée, au nord du logis, dans le courant des xive et xve s., et par l’édification, aux alentours de 1500, d’une tour en fer à cheval à l’angle NO. À l’exception de la courtine nord, l’ensemble construit se présente comme un mur vertical installé sur une fondation de grès à glacis. Son fruit est plus marqué au pied de la tour SE que vers les tours et la courtine nord. Ces différences sont à attribuer à la chronologie de leur mise en œuvre. Le système défensif symbolique et fonctionnel ainsi constitué semble complété par un fossé de plus de 4 m de profondeur et d’une largeur supérieure à 3,2 m et inférieure à 5,5 m. Le comblement de la douve serait lié à l’abandon de la fonction défensive du site peut-être au moment de sa transformation en exploitation agricole.
Pour citer cet article
Référence papier
Thierry Galmiche et Vincent Buccio, « Armentières-sur-Ourcq (Aisne). Château d’Armentières », Archéologie médiévale, 40 | 2010, 254.
Référence électronique
Thierry Galmiche, Vincent Buccio, « Armentières-sur-Ourcq (Aisne). Château d’Armentières » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 40 | 2010, mis en ligne le 07 septembre 2018, consulté le 18 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/15031 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.15031
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