Sainte-Colombe-sur-Gand (Loire). Chez le Moine
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Année de l'opération :
2008Lieux :
France métropolitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Département de la Loire, Sainte-Colombe-sur-GandTexte intégral
1Un diagnostic a mis en évidence un site qui, d’après l’étude du mobilier céramique, s’insère dans une fourchette comprise entre le xiiie et le xive s. Il s’agit d’une occupation rurale à flanc de colline avec, principalement, les traces d’un ou plusieurs bâtiments sur poteaux, dont la fonction d’habitation reste encore à vérifier. Les poteaux sont implantés dans le substrat rocheux, un tuf volcanique qui, par endroits, a été excavé de façon à aplanir le terrain. Un niveau de démolition empierré atteste l’utilisation de la pierre sèche dans la construction d’au moins un bâtiment.
2Le diagnostic a également mis en évidence deux structures foyères, dont l’une s’apparenterait à un poêle à pots, par comparaison avec une structure similaire fouillée sur le site de la mine de Pampailly, à Brussieu. Ce type de poêle, qui obéit à des influences de l’est de la France, ne serait pas étranger à la présence d’ouvriers allemands sur les sites miniers de la région au bas Moyen Âge. Il s’agirait de l’exemple le plus occidental découvert à ce jour.
Pour citer cet article
Référence papier
Christophe Landry, « Sainte-Colombe-sur-Gand (Loire). Chez le Moine », Archéologie médiévale, 39 | 2009, 179.
Référence électronique
Christophe Landry, « Sainte-Colombe-sur-Gand (Loire). Chez le Moine » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 39 | 2009, mis en ligne le 08 mars 2019, consulté le 14 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/19575 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.19575
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