1La campagne de fouille réalisée en 2007 dans le baptistère Saint-Jean fait suite aux sondages effectués en 2006 et a porté sur la moitié nord de l’édifice. Quelques éléments mobiliers néolithiques, protohistoriques et gallo-romains ont été découverts dans des remblais, déposés durant la période gallo-romaine. Trois petites fosses de cette même époque ont également été mises au jour.

2Le reste des vestiges étudiés sont datables, soit de l’époque médiévale, soit d’époques plus récentes et sont à mettre en rapport direct avec le bâtiment. Il s’agit des tranchées de fondation de différents massifs de maçonnerie (dont un massif d’autel) et de lambeaux de sols. Parmi ces derniers se trouvent les restes d’une dalle en mortier de tuileau (construite sur un hérisson) qui constitue le premier sol du monument. Les témoins d’un dallage plus récent ont également été identifiés.

3Dans une des tranchées de fondation sondée, un petit fragment de plaquette en os décorée d’un volatile a été mis au jour. Cet élément appartient très probablement à un coffret de l’Antiquité tardive ou du début du haut Moyen Âge. Quelques tessons de cette période ont également été retrouvés, dans des remblais plus récents.

4La structure qui occupe le centre de la nef actuelle n’a pu être dégagée que sur sa moitié nord. Elle comprend un massif de fondation circulaire, de 0,20 m d’épaisseur et 2,20 m de diamètre, constitué de blocs de brèche recouverts par une couche d’argile jaunâtre contenant quelques fragments de tuiles à rebords. En l’état actuel des observations, il est impossible d’interpréter ces vestiges qui délimitent un creusement circulaire de 1 m de diamètre sur 0,50 m de profondeur. Pour analyser correctement cette structure, il serait nécessaire de procéder à sa fouille intégrale et à son démontage partiel afin d’en préciser les caractéristiques et tenter de recueillir les éléments de datation qui font pour l’instant totalement défaut, ce qui devrait être réalisé en 2008.