Longuenée-en-Anjou (Maine-et-Loire). Château du Plessis-Macé
Entrées d’index
Année de l'opération :
2018Numéro d’opération :
186202Sujets :
château-fort, logis, fortification, pont-levis, courtine, porte, porte monumentale, escalier, tour, élément architectural, cheminée, latrines, puitsNature de l'opération :
fouille préventiveNotes de la rédaction
Organisme porteur de la fouille : Conservation départementale du Patrimoine de Maine-et-Loire
Texte intégral
1Le château du Plessis-Macé se trouve à une quinzaine de kilomètres au NO d’Angers. Dès sa fondation au xie s., le site est le siège d’une puissante seigneurie qui donna rapidement naissance à un bourg castral. Le château fut presque entièrement reconstruit par Louis de Beaumont entre 1434 et 1475. En 2018, des travaux d’aménagement ont donné lieu à une intervention archéologique dans le couloir d’entrée de la porte des Champs ainsi que dans la cour. L’étude a été enrichie par l’intégration des données issues du suivi des travaux de restauration de la porte à la fin des années 1990, ainsi que d’observations ponctuelles faites dans la cour à l’occasion de passages de réseaux en 2002 et 2003.
2La fouille des niveaux archéologiques n’a livré que peu d’informations du fait des destructions occasionnées par de nombreux passages de réseaux. Les principaux résultats ont été obtenus par l’étude des élévations. Un premier état de la porte des Champs a pu être mis en évidence. Le couloir d’entrée, aménagé dans un massif de plan rectangulaire, comportait une herse disposée en avant d’une probable paire de vantaux. La mise en œuvre très simple en moellons de schiste ne donne aucune indication sur la datation de cet ouvrage dont la construction a pu intervenir entre la fin du xiie et le début du xve s. La tour-porte fit l’objet d’une restructuration complète dans le courant du xve s. (après 1429 d). Le couloir d’entrée, prolongé sur le talus d’escarpe pour installer un pont-levis charretier à flèches, fut surmonté de deux étages abritant des pièces à cheminée. Une charpente en pavillon couvrait l’ensemble. Un complexe de latrines, prévu dans le projet initial, fut édifié dans un second temps contre la tour-porte, au revers de la courtine. Dans le couloir d’entrée, les deux archères-canonnières aménagées dans les murs latéraux conservent encore leurs coffrages, pour partie réalisés avec des douelles de tonneau.
3Dans la cour, les suivis de travaux ont permis de découvrir un puits, non daté, ainsi que les massifs de fondation des escaliers extérieurs droits qui desservaient les portes de l’étage des deux ailes du corps de logis principal, achevées en 1451 d et en 1469 d.
Pour citer cet article
Référence papier
Emmanuel Litoux et Tifenn Marc, « Longuenée-en-Anjou (Maine-et-Loire). Château du Plessis-Macé », Archéologie médiévale, 50 | 2020, 311.
Référence électronique
Emmanuel Litoux, Tifenn Marc, « Longuenée-en-Anjou (Maine-et-Loire). Château du Plessis-Macé » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 50 | 2020, mis en ligne le 15 février 2021, consulté le 22 septembre 2023. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/34753 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.34753
Haut de pageDroits d’auteur
Creative Commons - Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International - CC BY-NC 4.0
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Haut de page