Châtenois (Bas-Rhin). Jardin du Presbytère
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Année de l'opération :
2019Numéro d’opération :
017310Sujets :
sol terrazzo, hypocauste, vaisselle de terre cuite, nécropole, sépulture, sanctuaire, datation au radiocarboneChronologie :
Antiquité, Antiquité gréco-romaine, Antiquité romaine, Empire romain, Bas-Empire romain, époque médiévale, Moyen Âge classiqueNature de l'opération :
fouille programméeNotes de la rédaction
Organisme porteur de la fouille : Archéologie Alsace
Texte intégral
1Le programme de la nouvelle fouille triennale s’intéresse, depuis 2018, aux vestiges d’occupation contemporains et antérieurs à la construction de l’enceinte qui définit le « Quartier du Château ». Le site du « Jardin du Presbytère » en occupe l’angle NE.
2Depuis 2011, il est établi que le site est occupé dès l’Antiquité. Dans le secteur fouillé en 2019, l’exploration du bâtiment antique (Bât. 602) doté de sols en terrazzo a été poursuivie vers le nord. L’emprise de cette construction a été fortement oblitérée par le creusement du sous-sol du bâtiment 30 au xve s. au même emplacement, seul un mur gouttereau orienté NS délimitant un édifice à l’est et divisé intérieurement par un refend perpendiculaire. Celui-ci sépare une pièce dotée d’un terrazzo, au sud et d’un volume étanchéifié au nord. La fouille a mis en évidence les empreintes de trois rangs de pilettes circulaires d’un hypocauste. Il apparaît, sur les quelques mètres carrés observés, que l’édifice est utilisé jusqu’au xiie s. Entre sa construction et son abandon, ce bâtiment semble avoir fait l’objet de restaurations, comme en témoigne la reprise partielle du parement oriental, l’enlèvement des pilettes et le creusement d’un trou (de poteau ?) dans le terrazzo. Cette restauration semble contemporaine de l’installation d’un espace à l’intérieur d’un second bâtiment, à l’est. La fouille de la couche d’incendie scellant cet espace annexe a livré une abondante couche de graines et de macrorestes végétaux carbonisés, associés à des céramiques culinaires et à du mobilier métallique. L’incendie a contribué à l’abandon et à la démolition du bâtiment antique.
3L’espace libéré a été remblayé après la création de solins qui divisent le secteur et sont bâtis avec les matériaux de démolition du bâtiment antique. Du côté oriental, l’aménagement en pierres délimite des alvéoles funéraires (formæ ?). La création de cet espace funéraire est peut-être liée à l’existence d’un sanctuaire à proximité, occupant une partie de la construction antique, peut-être placé sous le vocable de la Vierge et mentionnée en 1137. Les premières datations C de sépultures indiquent une occupation au cours des xie-xiie s.
Table des illustrations
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Titre | Châtenois, jardin du Presbytère, sépulture d’enfant (xiie s.) perçant le terrazzo antique. |
Crédits | Cl. J. Koch, Archéologie Alsace |
URL | http://journals.openedition.org/archeomed/docannexe/image/36096/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 1023k |
Pour citer cet article
Référence papier
Jacky Koch, « Châtenois (Bas-Rhin). Jardin du Presbytère », Archéologie médiévale, 50 | 2020, 184.
Référence électronique
Jacky Koch, « Châtenois (Bas-Rhin). Jardin du Presbytère » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 50 | 2020, mis en ligne le 15 février 2021, consulté le 19 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/36096 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.36096
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