La Marche (Nièvre). Épave
Notes de la rédaction
Organisme porteur de la fouille : Ministère de la Culture (DRASSM et Service régional d’archéologie Bourgogne Franche-Comté)
Texte intégral
1Une épave a été découverte dans le chenal de la Loire et datée par 14C dans l’intervalle 1210-1281 (à 98 % de probabilité). Elle constitue un jalon supplémentaire pour la connaissance de l’utilisation de la Loire au xiiie s., après les nombreux vestiges datés de la même période mis au jour à La Charité-sur-Loire (Nièvre – pont en bois, pêcheries, bases de moulins sur piles), à Saint-Brisson-sur-Loire (Loiret – pêcherie) et à Saint-Père-sur-Loire (Loiret – structure linéaire n° 3).
2Elle est en chêne et seuls huit renforts transversaux, ou membrures, très érodés, dépassent du sable. Sa fouille n’est pour le moment pas envisageable car, en ce point du chenal, le courant est violent et redépose le sable au fur et à mesure qu’on le dégage. Avec l’épave de Saint-Satur (fin xve s.) fouillée en 2017, et celle de Saint-Père-sur-Loire, découverte en 2020 et datée dans l’intervalle 1495-1659 à 98 % de probabilité, le corpus des embarcations datées pour la Loire moyenne entre le Moyen Âge central et la période moderne s’est enrichi d’un nouvel élément.
Pour citer cet article
Référence papier
Annie Dumont, Philippe Moyat et Marion Foucher, « La Marche (Nièvre). Épave », Archéologie médiévale, 51 | 2021, 302.
Référence électronique
Annie Dumont, Philippe Moyat et Marion Foucher, « La Marche (Nièvre). Épave » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 51 | 2021, mis en ligne le 20 mars 2022, consulté le 18 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/39988 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.39988
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