Basse-Normandie. Sites fossoyés médiévaux
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Année de l'opération :
2006Numéro d’opération :
161726Sujets :
fortification, éperon barré, ville fortifiée, architecture de terre, basse-cour (château), frontièreNature de l'opération :
prospection archéologiqueTexte intégral
1La deuxième partie de cette opération consistant à inventorier des fortifications de terre médiévales susceptibles de faire l’objet d’une protection au titre des Monuments historiques s’est déroulée aux mois de septembre et octobre 2006 et concernait cette fois la partie orientale du Calvados et le département de l’Orne. Vingt sites ont été étudiés dans dix-sept communes à savoir celles de Bellou-sur-Huisne, Bonsmoulins, Buré, Saint-Céneri-le-Gérei, Saint-Denis-sur-Huisne, Saint-Quentin-de-Blavou, Sainte-
Honorine-la-Guillaume, Sept-Forges, Silly-en-Gouffern, Torchamp et Tourouvre pour l’Orne, et celles d’Angerville, Blangy-le-Château, Glos, Manerbe, Saint-Germain-de-Montgommery et Vignats pour le Calvados.
2La nature des ouvrages visités est toujours très hétérogène. Il peut s’agir de mottes avec ou sans basse(s)-cour(s), d’éperons barrés ou encore de sites fossoyés pouvant présenter des restes de maçonneries assez imposants comme à Blangy-le-Château ou à Bonsmoulins.
3On notera toutefois que sur les vingt ensembles sélectionnés, au moins quatre ont pu être identifiés comme étant des bourgs castraux. Trois d’entre eux se trouvent dans le département de l’Orne (Bonsmoulins, Sept-Forges, Sainte-Honorine-la-Guillaume) et un seul dans celui du Calvados (Vignats).
4Dans l’Orne, l’échantillon de sites étudiés est assez représentatif de la répartition des ouvrages fortifiés sur le territoire de ce département. Celle-ci a été clairement influencée par le caractère frontalier de cette partie du duché mais également par les tensions entre seigneurs locaux. On relève ainsi une forte concentration de fortifications au sud, à la frontière entre la Normandie et le Maine le long de la Mayenne (Sept-Forges) et de la Sarthe (Saint-Céneri-le-Gérei, Buré), mais également sur les deux rives de l’Huisne (Bellou-sur-Huisne, Saint-Denis-sur-Huisne) dont le cours marquait la limite entre les terres des Bellême et celles des Rotrou.
Pour citer cet article
Référence électronique
Slim Hanachi, « Basse-Normandie. Sites fossoyés médiévaux » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 37 | 2007, mis en ligne le 12 juin 2019, consulté le 16 mars 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/46384 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.46384
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