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AccueilNuméros35Chronique des fouilles médiévales...III. – Constructions et habitats ...III 1. – Sites fouillésVic-sur-Seille (Moselle). Porte d...

Chronique des fouilles médiévales en France en 2004
III. – Constructions et habitats fortifiés
III 1. – Sites fouillés

Vic-sur-Seille (Moselle). Porte du château

Responsable d’opération : Jean-Denis Laffite

Texte intégral

1Une fouille d’évaluation a été réalisée préalablement aux travaux de restauration sur la porte du château des évêques de Metz. La conservation des Monuments Historiques préconise le dégagement de l’ancienne voirie et le recreusement symbolique du fossé situé en avant de la porte. La problématique est orientée sur la reconnaissance des vestiges susceptibles d’être exhumés dans le cadre de la restauration. Un sondage a été ouvert sous la porte charretière du châtelet xve s. Il a permis de révéler un tronçon de voirie en pavés appartenant à l’entrée du château, la fosse arrière du pont-levis à bascule et le fossé avant, tous deux remblayés au début du xixe s. La fosse, de plan carré, fait 3,20 m de côté pour une profondeur théorique de 3 m. Le panneau avant de la porte-pont faisait 4 m de hauteur, sa partie arrière basculante et lestée d’un contrepoids, environ 2,70 m. L’axe du pont-levis à bascule était fixé solidement à deux blocs monolithes installés à la base des montants de la porte, par un système de puissants crampons en fer. De multiples traces de réparations de la fixation ont été observées. La pile de repos du pont-levis n’a pas été retrouvée. Ce système de pont-levis est décrit comme rarement employé par rapport aux ponts à treuil ou à flèches. L’exemple rencontré à Vic se rapproche de celui du château de Manderen (Moselle) fouillé en 1998 et daté de la première moitié du xve s. Un deuxième sondage a révélé la présence de la courtine relais arasée, large de 2,50 m et remparée, entre une des tours du châtelet xve s. en élévation, et une des tours arasée du château xiiie s. Il a été procédé au dégagement partiel de la base d’une des tours xiiie s. arasée sous le sol actuel ; elle a un diamètre externe de 8 m et des murs épais de 2,20 m. Les parements internes et externes visibles sont constitués de moellons massifs en grès fin, alors que la maçonnerie des fondations est constituée de moellons calcaires noyés dans un mortier de chaux. La base de la tour repose sur une large semelle de fondation masquée par un glacis en terre.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Jean-Denis Laffite, « Vic-sur-Seille (Moselle). Porte du château » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 35 | 2005, mis en ligne le 15 juillet 2023, consulté le 07 février 2025. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/51024 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.51024

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Auteur

Jean-Denis Laffite

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Responsable d’opération

Jean-Denis Laffite

Opération(s) dirigée(s) par cet archéologue

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CC-BY-NC-4.0

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