Saint-Étienne d’Auxerre (Yonne). La crypte de la cathédrale
Texte intégral
1La campagne de juin 2003 a repris les investigations sur les élévations intérieures de la crypte romane construite dans le second quart du xie s. par l’évêque Hugues de Chalon, et a entamé une reconnaissance des sols à l’extérieur de son accès sud. Nous avions montré en 2002 que la salle centrale n’était pas accessible à l’origine par les escaliers construits à l’ouest, mais beaucoup plus tard à la fin du xie s. et que les accès se faisaient depuis le nord et le sud. Au nord, l’étude et le relevé du couloir NS indiquent que sa modification au cours du xiie s. a fait disparaître les indices d’origine de manière visible ; vers l’est, il ne semble pas qu’on puisse pénétrer directement dans le couloir du déambulatoire. Au sud, la fouille complète de l’espace transformé au xiiie s. a permis de retrouver les structures des maçonneries romanes sans que là encore on ne puisse certifier qu’un accès direct vers le couloir du déambulatoire soit originellement possible. En revanche, des éléments de maçonnerie subsistant dans le mur ouest attestent un passage en symétrie du nord déjà dans le premier état.
2Dans ce même secteur, des maçonneries antérieures à l’époque romane ont été reconnues. Il s’agit en particulier de la fondation d’un mur NS formant retour vers l’ouest. Le mobilier recueilli en stratigraphie indique une occupation de l’Antiquité tardive et laisse supposer qu’il s’agit d’un élément d’une des premières cathédrales. D’autres fragments également antérieurs à l’époque romane ont été retrouvés en poursuivant l’étude du blocage de l’entrée NO de la salle centrale.
Pour citer cet article
Référence électronique
Christian Sapin, « Saint-Étienne d’Auxerre (Yonne). La crypte de la cathédrale » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 34 | 2004, mis en ligne le 15 septembre 2023, consulté le 09 novembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/52435 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.52435
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