Noyelles-Godault (Pas-de-Calais). Rue Jules Ferry

2De très rares indices pourraient attester une occupation du site dès le milieu du iv^e s. À partir de la fin du v^e s. et jusqu’à la fin du vii^e s., la densité des vestiges est beaucoup plus importante et c’est désormais la quasi-totalité de la surface du site qui est occupée. Après un hiatus situé au viii^e s., le secteur est occupé au xi^e s. dans sa partie septentrionale par un nombre réduit de structures (quelques fossés, un four et une fosse). La nature des vestiges du haut Moyen Âge est caractéristique des occupations rurales de cette époque  : six fonds de cabane ont été mis au jour, ainsi que deux structures de combustion, deux puits, une zone d’extraction de limon, des silos et autres fosses à la fonction indéterminée. À cette liste, on peut ajouter quatre sépultures situées dans la partie nord de la zone fouillée : les squelettes d’adultes (trois féminins et un de sexe indéterminé) ont été disposés tête à l’ouest. Le mauvais état de conservation des ossements ainsi que l’absence de mobilier caractéristique n’ont pas permis de fournir à cet ensemble une datation précise. Après le ix^e s., le secteur semble être abandonné. Si, à la période mérovingienne, la majorité des vestiges sont regroupés au centre du site, bordé par des fossés, à l’époque carolingienne, en revanche, le site évolue. Les bâtiments sur poteaux sont de plan plus important mais l’espace occupé est nettement plus réduit.

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Pour citer cet article

Référence papier

Mélanie Germain, « Noyelles-Godault (Pas-de-Calais). Rue Jules Ferry », Archéologie médiévale, 44 | 2014, 201.

Référence électronique

Mélanie Germain, « Noyelles-Godault (Pas-de-Calais). Rue Jules Ferry » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 44 | 2014, mis en ligne le 15 avril 2018, consulté le 08 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/archeomed/9085 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeomed.9085

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