De l’élevage des animaux et de la culture des plantes, les sociétés ont aussi tiré des matériaux (fils, fibres, cuirs, teintures…) pour la fabrication de vêtements et de leurs accessoires (dentelles, boutons, crochets, lacets…). Toute une chaîne de production s’organise en divers métiers spécialisés, générant des techniques, des outils, de l’industrie, du commerce.

Les articles devront aborder les étapes de production des vêtements, qu’ils soient issus de matières végétales ou animales, naturels ou colorés, simples ou sophistiqués : la fabrication des matières premières (filer, tisser, tanner, extraire…), leur transformation (assouplir, teindre, découper...), leur assemblage et leur finition (coudre, broder…).

On s’intéressera particulièrement aux outillages et installations ; à l’organisation du travail (individuel/collectif, domestique/en atelier, séparation ou regroupement de diverses tâches) ; aux échelles et volumes de production (usage domestique/circuit de diffusion).

Ces questions amènent enfin à mettre en évidence (ou à s’interroger sur) les particularités géographiques, historiques et sociales de la fabrication du vêtement et de ses accessoires.

Les propositions de contributions, sous forme de quelques lignes d’argumentaire, sont à envoyer à catherine.chauveau@inrap.fr avant le 15 septembre 2020.