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4. Rationalisation et dynamisme de la recherche

Aux prémices de l’archéologie préventive du Massif armoricain : la Protohistoire ancienne sur le tracé de l’A84 Caen-Rennes

At the beginning of preventive archaeology in the Armorican Massif: ancient Protohistory on the route of the A84 Caen-Rennes
En los inicios de la arqueología en el Macizo armoricano : la Protohistoria antigua en el trazado de la A84 Caen-Rennes
Stéphane Blanchet et Cyril Marcigny
avec la collaboration de Erwan Bourhis, Thierry Lorho et Anne Ropars
p. 146-151

Résumés

La construction de l’A84 entre Caen et Rennes a été l’occasion d’un vaste programme archéologique entre 1995 et 1998. Les nombreuses fouilles, en particulier celles portant sur la Protohistoire ancienne, entre Néolithique et âge du Bronze, ont offert l’occasion d’explorer un secteur géographique alors complètement inconnu en termes archéologiques sur les franges du Massif armoricain. Ces travaux ont permis de dégager des problématiques nouvelles, qui ont trouvé leurs prolongements dans des programmes collectifs de recherche et accompagné la professionnalisation des agents du futur Inrap.

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Entrées d’index

Index géographique :

Normandie, Bretagne

Index chronologique :

Néolithique, âge du Bronze
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Texte intégral

1Au milieu des années 1990, alors que l’archéologie préventive trouvait encore difficilement sa place dans les politiques de recherche archéologique de l’ouest de la France, le projet d’aménagement de l’autoroute A84 est venu à point nommé lancer une dynamique de recherche novatrice sur la Protohistoire ancienne (entre autres choses), du processus de néolithisation à la naissance du village à la transition entre âge du Bronze et âge du Fer.

L’axe Caen-Rennes

2L’autoroute A84 relie Caen à Rennes [ill. 1]. Elle est un des tronçons du grand projet autoroutier dit « Autoroute des Estuaires » qui permet de relier la Belgique à l’Espagne en longeant les façades de la mer du Nord, de la Manche et de l’Atlantique (route européenne 401). Elle parcourt des régions qui étaient jusqu’alors peu renseignées par l’archéologie, en particulier dans les zones couvertes par le Massif armoricain, au niveau de Bocage virois, de l’Avranchin dans le sud du département de la Manche ou du Coglais dans le nord de l’Ille-et-Vilaine. Le conservateur régional de l’archéologie de Basse-Normandie, François Fichet de Clairfontaine, résumait assez bien la situation de ce secteur géographique en termes de données archéologiques puisqu’il évoquait le tracé en « Terra incognita » de l’A84 dans le Bilan Scientifique Régional de 1995 (Fichet de Clairfontaine, 1996, p. 8). Seules les deux zones extrêmes, la plaine de Caen à l’est, le bassin de Rennes à l’ouest, étaient mieux connues grâce à de nombreuses prospections aériennes ou pédestres. Dans l’ouest caennais, les labours étaient réputés livrer des « stations de surface » néolithiques etdes vestiges romains. Le Bassin rennais révélait lui aussi de nombreux vestiges romains et du Moyen Âge [ill. 2].

1. Le tracé de l’autoroute A84 entre Normandie et Bretagne.

1. Le tracé de l’autoroute A84 entre Normandie et Bretagne.

E. Bourhis, Inrap

2. Les points de découvertes déclarés en carte archéologique avant les travaux de l’A84 pour la Protohistoire et sur les communes traversées par l’autoroute.

2. Les points de découvertes déclarés en carte archéologique avant les travaux de l’A84 pour la Protohistoire et sur les communes traversées par l’autoroute.

E. Bourhis, Inrap

  • 1 Les opérations citées dans cet article ont été réalisées par des équipes de l’Afan de 1995 à 1999.

3Si l’on considère uniquement ici les indices ou les sites datés de la Protohistoire ancienne, autrement dit ceux du Néolithique et de l’âge du Bronze, les découvertes étaient rares, à l’exception de la zone sédimentaire, et aucun site n’avait fait l’objet d’une fouille. Dans un tel contexte, chaque élément reconnu sur les diagnostics de l’autoroute prenait alors une valeur documentaire importante. La plupart d’entre eux ont par la suite fait l’objet d’une étude plus poussée : sous la forme d’une évaluation (que le cadre réglementaire permettait à l’époque) et, lorsque les vestiges étaient suffisamment pertinents, d’une fouille. À l’issue des diagnostics et des prospections, réalisés sur les 170 km de l’emprise autoroutière, ce sont un peu moins d’une trentaine d’indices de sites ou sites de la Protohistoire ancienne qui ont été reconnus sur les deux régions1 [ill. 3]. Le conservateur régional de l’archéologie de Bretagne, Michel Vaginay, souligne alors, dans le Bilan Scientifique Régional de 1996, le poids de plus en plus lourd des résultats scientifiques livrés par l’archéologie préventive (Vaginay, 1997, p. 8), qui plus est dans des domaines relativement mal connus tels que le Néolithique et l’âge du Bronze.

3. Les sites reconnus sur le tracé de l’A84 pour la Protohistoire ancienne.

3. Les sites reconnus sur le tracé de l’A84 pour la Protohistoire ancienne.

Source : DRAC/SRA de Bretagne et de Normandie, DAO E. Bourhis, Inrap

Le Néolithique du Massif armoricain

4Si de petits ensembles domestiques du Néolithique final comme celui de la Barrais à Saint-Sauveur-des-Landes (Ille-et-Vilaine ; Hinguant, Laporte, 1997) ou ceux de la région de Villedieu-les-Poêles (Gondouin, 1996) ont été reconnus, ce sont principalement les premiers temps du Néolithique qui ont profité des études de l’A84. Ainsi les sites de Plomb (Manche ; Ghesquière et al., 2001) et de Saint-étienne-en-Coglès (Ille-et-Vilaine ; Cassen et al., 1998) ont permis de reconnaître plus vers l’ouest la phase de néolithisation en lien avec la culture Blicquy-Villeneuve-Saint-Germain à une époque où l’on s’interrogeait sur ce processus et où l’avancée du front pionnier faisait encore débat. Ces deux sites ont livré des structures oblongues orientées est-ouest qui laissent présager la présence de bâtiment sur ces deux sites. Celui de Saint-étienne-en-Coglès, plus complet, a en particulier révélé un ensemble de fosses et de trous de poteaux interprétés par les auteurs de la fouille comme un bâtiment allongé de plan trapézoïdal. D’autres structures, dont une à vocation probablement funéraire associée à une stèle, ont également été reconnues sur ce site.

L’âge du Bronze du Massif armoricain

5C’est la période de l’âge du Bronze qui a été le mieux identifiée sur le tracé de l’A84. L’ensemble de la séquence chronologique est représenté de la fin du IIIe millénaire à la transition Bronze final-1er âge du Fer.

6Pour le Bronze ancien I, deux sites campaniformes ont été découverts dans la commune de Beslon, aux lieux-dits la Trinité et le Village des Noés (Manche ; Gondouin, 1996 ; Convertini, 1996). Le premier a livré plusieurs structures éparses mêlées à des vestiges plus récents et une couche archéologique conservée à l’aplomb d’une limite parcellaire. Le mobilier est relativement abondant, outre des vases à cordons préoraux, on distingue un ensemble de tessons décorés de hachures courtes probablement imprimées à la spatule, encadrées de lignes pointillées. Ce site a par ailleurs livré les premières dates absolues sur la fin du campaniforme normand (3425 +/-115 avant notre ère et 3510 +/-70 avant notre ère). Le gisement de la Trinité présente les mêmes caractéristiques, tout comme celui des Ruettes à Fleury (Manche ; Gondouin, 1996) ou celui de Saint-Ouen-des-Besaces (Manche ; Jahier, 1996) qui a livré une fosse contenant entre autres trois tessons décorés (incisions, pointillés et impressions de cordelette). Ces quatre sites étaient les premiers identifiés sur la partie armoricaine de la Normandie pour cette phase chronologique et forment encore les corpus les plus étoffés pour la transition IIIe-IIe millénaire.

7La deuxième partie du Bronze moyen et le début du Bronze final ont été reconnus à trois reprises : à Plomb, à Braffais (Manche ; Grégoire, 1997) avec des ensembles céramiques tout à fait caractéristiques d’un des groupes culturels connus dans le sud de l’Angleterre (le Deverel Rimbury, [ill. 4]) et dans la commune des Loges où un four a livré le même type d’assemblage mobilier (Manche ; Jahier, 1996). Ces sites fournissaient, en 1995 et 1996, les premiers jalons pour la constitution d’un vaste complexe techno-culturel regroupant une partie des régions bordant la Manche (le Manche-mer du Nord ou MMN ; Marcigny et al., 2002). Les mêmes influences se retrouvaient sur le site de Cahagnes (Calvados ; Jahier, 1997, [ill. 5]). Cet habitat étudié sur près de 2 ha (la surface totale est estimée au double) a livré une vingtaine de maisons de plan circulaire, architecture alors considérée comme typiquement britannique, accompagnées de dépendances de plan quadrangulaire et d’une grande construction circulaire de 15 m de diamètre. Les contacts stratigraphiques entre certains bâtiments laissent présager un phasage, couvrant le Bronze final et le début de l’âge du Fer, de ce qu’il est convenu d’appeler un village vu la concentration de constructions. À l’écart, deux ensembles de bâtiments annexes pourraient correspondre à des zones collectives de stockage. Ce site, lors de sa découverte, ouvrait de nouvelles perspectives sur les modalités d’occupation de l’espace au début du Ier millénaire.

4. Céramiques datées du Bronze moyen découvertes à Braffais.

4. Céramiques datées du Bronze moyen découvertes à Braffais.

H. Paitier, Inrap

5. Plan simplifié du village de Cahagnes (d’après Jahier, 1997).

5. Plan simplifié du village de Cahagnes (d’après Jahier, 1997).

D’après Jahier, 1997

8Plus vers l’ouest, la fouille du site du Champ Blanc à Saint-Sauveur-des-Landes (Ille-et-Vilaine, Blanchet, 1996) était aussi une première puisque, jusqu’en 1996, aucun habitat du Bronze final n’avait été étudié en Bretagne sur une telle superficie (11 500 m²). Notre méconnaissance de cette période rendait les données mises au jour particulièrement précieuses. Le site n’est délimité par aucun fossé, ni aucune palissade, bien que des lignes de trous de poteaux et de structures semblent dessiner des alignements. En revanche, il présente de petits bâtiments quadrangulaires accompagnés de fosses. Le mobilier archéologique mis au jour – poteries, éléments de parures, fusaïoles pour le tissage, meules, aiguisoirs et de nombreux moules de hache en terre cuite témoignant d’activités métallurgiques – constitue dès lors un référentiel régional. Certains éléments céramiques mettent aussi en lumière des influences continentales.

La construction d’une politique de recherche

9L’opération autoroutière A84 a engendré un grand nombre de fouilles entre 1996 et 1998 (13 en Bretagne, 7 en Normandie auxquelles il faut rajouter 12 évaluations lourdes). Elle a aussi accompagné la professionnalisation des équipes archéologiques de l’ouest de la France (Talon et Bellan, 2009) et généré une phase de recrutements. En Normandie, l’équipe de deux CDI qui s’occupait des fouilles jusqu’à la fin de l’année 1994 ( !) s’est trouvée complétée de l’embauche en CDI de 9 agents supplémentaires en 1995, formant ainsi un noyau dur permettant d’envisager, à compter de cette date, une meilleure réactivité par rapport aux choix du service régional en matière d’archéologie préventive. En Bretagne, le schéma est comparable. Plusieurs équipes ont associé à la fois des professionnels expérimentés et des nouvelles recrues, pour la plupart issues de formations universitaires en archéologie.

10Dans les deux régions, des chercheurs déjà expérimentés, ayant déjà œuvré sur de grandes fouilles préventives réalisées en dehors du Grand-Ouest (comme Isabelle Catteddu pour des périodes plus récentes ou Fabien Convertini pour le Campaniforme), apportent des savoir-faire qui faisaient parfois défaut. Ils ouvrent aussi les équipes locales à une meilleure prise en compte des archéosciences : paléoenvironnement, carpologie, géomorphologie, géoarchéologie… à compter des études de l’A84, ce volet de la recherche, déjà très fortement implanté dans l’ouest grâce aux équipes du Laboratoire d’Archéosciences de l’université de Rennes 1, va constituer un des axes fondateurs d’une nouvelle archéologie préventive dans l’ouest.

11Pour ce qui est des données archéologiques, période par période, elles ont permis d’envisager certains processus historiques avec un regard complètement neuf. Le Néolithique, par exemple, et plus particulièrement la néolithisation de l’ouest de la France, trouvait enfin des illustrations concrètes et permettait de proposer de nouveaux modèles revisitant pour partie les a priori de l’époque. Il en est ainsi du front de néolithisation qui alors débordait le Bassin parisien pour s’avancer dans le Massif armoricain qui était réputé alors être en dehors de ce processus au début du Ve millénaire. Qui plus est ce premier Néolithique de l’Ouest s’avérait très classique dans ses traits culturels et se rattachait sans ambiguïté au Blicquy-Villeneuve-Saint-Germain (BVSG), culture bien connue de la Belgique aux franges occidentales du Bassin parisien. Ces sites ouvraient aussi des perspectives renouvelées sur la diffusion de certains matériaux comme le silex du Cinglais (mouvement est-ouest) ou certaines roches dures du Massif ancien (mouvement ouest-est).

12Les données les plus importantes couvraient toutefois plus la deuxième partie de la Protohistoire ancienne. La fin du IIIe millénaire, par exemple, était représentée par toute une série de sites autour de Villedieu-les-Poêles (la « capitale du cuivre », ça ne s’invente pas !). Ces derniers, sans apporter d’éléments structurants déterminants, ont complètement relancé en Normandie les problématiques sur cette période chronologique à travers un projet collectif de recherche (PCR) constitué à la même époque autour des « Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie » (Marcigny, 2000 ; Marcigny et al., 2000), puis un diplôme de l’EHESS (Noël, 2008). Le PCR a d’ailleurs été durant ces premières années d’exercice largement abondé par les découvertes de l’A84, les fouilles du tracé ayant fédéré une partie des chercheurs régionaux qui se sont tout naturellement retrouvés dans la dynamique amorcée à travers ce programme. Il en est ainsi de la chronotypologie du mobilier céramique étayée grâce aux découvertes du Bronze ancien autour de Villedieu-les-Poêles ou celles du Bronze moyen de Plomb, Braffais ou Les Loges ou des comparaisons transmanche qui apportaient des éléments déterminants pour les relations avec le sud de la Grand Bretagne. Mais c’est, peut-être, l’étude du site de Cahagnes qui a apporté l’éclairage le plus novateur. Il a permis, au-delà de l’analyse d’un des premiers vrais villages de l’âge du Bronze final, d’ouvrir les perspectives d’analyses vers d’autres types de site. À partir de cette fouille, les chercheurs normands et bretons ont compris que l’habitat de l’âge du Bronze de l’est du Massif armoricain n’était pas comme nous l’imaginions avant, un agrégat évanescent de quelques structures. Ils ont pu mesurer la complexité et la densité de la structuration de l’espace, en rupture avec le modèle Néolithique et clairement ancré dans un nouveau processus économique et social. Patrick Pion en 2002 avait d’ailleurs utilisé ce site lors d’une des tables-rondes du colloque « Archéologues et aménageurs : un partenariat pour demain » tenu au Musée des Beaux-Arts de Lyon en 2002. Ce colloque coorganisé par le CNRA et la DAPA avait pour ambition d’entériner la mise en place de l’Inrap auprès des élus et aménageurs (Pion, 2005). À cette occasion, les travaux de l’A84, et plus particulièrement la fouille de Cahagnes, servaient à illustrer, avec deux autres fenêtres d’étude, les apports conséquents de l’archéologie préventive pour l’étude de la Protohistoire.

13En Bretagne aussi, l’opération autoroutière A84 a joué un rôle indéniable dans la dynamique de recherche. Si, jusqu’au milieu des années 1990, les travaux sur l’âge du Bronze avaient principalement porté sur les structures funéraires et les dépôts métalliques, avec le retour d’expérience des fouilles du Champ Blanc, d’autres fouilles d’habitats comme celui de la Basse-Bouëxière à Guichen (Ille-et-Vilaine, Hinguant et al., 1999) vont très rapidement suivre. Les critères de reconnaissance des sites de l’âge du Bronze étant enfin mieux définis, les diagnostics et les fouilles vont alors révéler des données de plus en plus nombreuses. Une vingtaine d’années plus tard, avec le développement de l’archéologie préventive et des approches extensives, ce sont plus d’une centaine de sites et d’indices d’habitats qui sont répertoriés dans la région. Les connaissances sur les architectures ou encore les structures agraires de l’époque sont totalement renouvelées. Les ensembles céramiques associés à ces habitats permettent quant à eux de préciser le cadre chronoculturel e la région. Les récentes publications, l’organisation de plusieurs séminaires sur l’âge du Bronze (Séminaires Archéologiques de l’Ouest) ou encore la mise en place en Bretagne d’un PCR portant sur la chronologie et les formes de l’habitat à l’âge du Bronze (Blanchet et al., 2011) témoignent eux aussi de cette dynamique qui puise pour partie sa genèse dans les travaux réalisés sur l’A84.

14Ce tracé linéaire a donc apporté les premiers éléments et les premières pierres de problématiques, dont certaines courent encore à l’échelle de tout l’ouest de la France. Il ne s’agissait que d’un premier pas, mais qui a permis un changement de paradigme important dans notre façon de concevoir l’archéologie préventive (et la politique de sauvegarde par l’étude des archives sédimentaires) et la Protohistoire, à une époque où le Grand-Ouest accusait un certain retard par rapport à d’autres zones du nord de la France.

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Bibliographie

Blanchet S., 1996, « Le site d’habitat du Bronze Final du Champ Blanc, Saint-Sauveur-des-Landes (35) », in Journée préhistorique et protohistorique de Bretagne, Rennes, Laboratoire d’Anthropologie, p. 39-43.

Blanchet S. et al., 2011, Éléments pour une nouvelle approche de l’âge du Bronze en Bretagne : le cadre chronologique et les formes de l’habitat, Projet Collectif de Recherche, SRA Bretagne, Inrap, 80 p.

Cassen S., Audren C., Hinguant S., Lannuzel G., Marchand G., 1998, « L’habitat Villeneuve-Saint-Germain du Haut-Mée (Saint-étienne-en-Coglès, Ille-et-Vilaine) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 95, n° 1, p. 41-76. https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1998_num_95_1_10734.

Convertini F., 1996, « Autoroute A-84, Beslon, La Trinité », Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l’Archéologie, Bilan Scientifique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’archéologie, p. 50.

Fichet de Clairfontaine F., 1996, « Introduction », Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l’Archéologie, Bilan Scientifique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’archéologie, p. 5-9.

Ghesquière E., Marcigny C. et Carpentier V., 2001, « Témoins d’occupation domestique du Néolithique ancien à Pont/Plomb “Le Champ Hardy” (Manche) », Revue archéologique de l’Ouest, n° 18, p. 5-12. https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_2001_num_18_1_1155.

Gondouin M.-N., 1996, « Autoroute A 84, Villedieu-les-Poêles », Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l’Archéologie, Bilan Scientifique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’archéologie, p. 50-51.

Grégoire V., 1997, « Autoroute A 84, Section Avranches-Villedieu-les-Poêles », Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l’Archéologie, Bilan Scientifique de la région Basse-Normandie 1996, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’archéologie, p. 73.

Hinguant S., Laporte L., 1997, « L’occupation Néolithique final de la Barrais à Saint-Sauveur-des-Landes (Ille-et-Vilaine) », Revue archéologique de l’Ouest, vol. 14, n° 1, p. 17-26. https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_1997_num_14_1_1053.

Hinguant S., Maguer P., Le Goff E., 1999, coll. Marguerie D., « Une occupation de l’âge du Bronze en moyenne vallée de Vilaine, La Basse-Bouëxiere (Guichen, Ille-et-Vilaine) », Revue archéologique de l’Ouest, t. 16, n° 1, p. 67-83. https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_1999_num_16_1_1088.

Jahier I., 1996, « Autoroute A84, Section Coulvain-Guilberville », Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l’Archéologie, Bilan Scientifique de la région Basse-Normandie 1995, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’archéologie, p. 20-21.

Jahier I., 1997, « Les sites de Cahagnes et de Courseulles-sur-Mer (Calvados), deux gisements protohistoriques à édifices circulaires », Résumés des communications du Colloque du Programme Collectif de Recherche « Les installations agricoles à l’âge du Fer en France septentrionale (29 et 30 novembre 1997, Paris), p. 23-24.

Marcigny C., 2000, « Habitats et occupation du territoire à l’âge du Bronze et au début du premier âge du Fer en Basse-Normandie, Projet Collectif de Recherche », Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie, Service Régional de l’archéologie, Bilan Scientifique de la région Basse-Normandie 1999, Ministère de la Culture et de la Communication, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’Archéologie, p. 102-105.

Marcigny C., Ghesquière E. et Giazzon D., 2000, « L’âge du Bronze en Normandie, définition par les matériaux céramiques », Table ronde : l’âge du Bronze du Nord-Ouest de la France dans le contexte européen occidental, nouvelles découvertes et propositions de périodisation, pré-print, CTHS, section de Pré- et Protohistoire, 125e congrès national des sociétés historiques et scientifiques (Lille, 10-15 avril 2000), p. 11-13.

Marcigny C., Aubry B., Verney A., Vacher S. et Thooris C., 2002, « Découvertes récentes de l’âge du Bronze moyen dans le département de la Sarthe (Pays-de-la-Loire) », Revue archéologique de l’Ouest, vol. 19, n° 1, p. 7-13. https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_2002_num_19_1_1189.

Noël J.-Y., 2008, « In terra incognita : le Campaniforme normand, synthèse préliminaire du mobilier céramique », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 105, n° 3, p. 577-593. https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_2008_num_105_3_13761.

Pion P., 2005, « Archéologie préventive et recherche scientifique », Les Nouvelles de l’archéologie, n° 101, p. 33-37.

Talon M. et Bellan G., 2009, « Développement et professionnalisation de l’archéologie préventive en France : l’Afan (1973-2001) », in Demoule J.-P. et Landes C. (dir.), La fabrique de l’archéologie en France, Paris, La Découverte, p. 251-265.

Vaginay M., 1997, « Bilan et perspectives », Bilan Scientifique de la région Bretagne 1996, Ministère de la Culture, Direction du Patrimoine, Sous-direction de l’archéologie, p. 9-10.

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Notes

1 Les opérations citées dans cet article ont été réalisées par des équipes de l’Afan de 1995 à 1999.

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Table des illustrations

Titre 1. Le tracé de l’autoroute A84 entre Normandie et Bretagne.
Crédits E. Bourhis, Inrap
URL http://journals.openedition.org/archeopages/docannexe/image/8327/img-1.png
Fichier image/png, 159k
Titre 2. Les points de découvertes déclarés en carte archéologique avant les travaux de l’A84 pour la Protohistoire et sur les communes traversées par l’autoroute.
Crédits E. Bourhis, Inrap
URL http://journals.openedition.org/archeopages/docannexe/image/8327/img-2.png
Fichier image/png, 1,4M
Titre 3. Les sites reconnus sur le tracé de l’A84 pour la Protohistoire ancienne.
Crédits Source : DRAC/SRA de Bretagne et de Normandie, DAO E. Bourhis, Inrap
URL http://journals.openedition.org/archeopages/docannexe/image/8327/img-3.png
Fichier image/png, 1,4M
Titre 4. Céramiques datées du Bronze moyen découvertes à Braffais.
Crédits H. Paitier, Inrap
URL http://journals.openedition.org/archeopages/docannexe/image/8327/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 484k
Titre 5. Plan simplifié du village de Cahagnes (d’après Jahier, 1997).
Crédits D’après Jahier, 1997
URL http://journals.openedition.org/archeopages/docannexe/image/8327/img-5.png
Fichier image/png, 103k
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Pour citer cet article

Référence papier

Stéphane Blanchet et Cyril Marcigny, « Aux prémices de l’archéologie préventive du Massif armoricain : la Protohistoire ancienne sur le tracé de l’A84 Caen-Rennes »Archéopages, Hors-série 4 | 2016, 146-151.

Référence électronique

Stéphane Blanchet et Cyril Marcigny, « Aux prémices de l’archéologie préventive du Massif armoricain : la Protohistoire ancienne sur le tracé de l’A84 Caen-Rennes »Archéopages [En ligne], Hors-série 4 | 2016, mis en ligne le 19 août 2022, consulté le 07 novembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/archeopages/8327 ; DOI : https://doi.org/10.4000/archeopages.8327

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Auteurs

Stéphane Blanchet

Inrap, UMR 6566 « CReAAH »

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Cyril Marcigny

Inrap, UMR 6566 « CReAAH »

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Collaborateurs

Erwan Bourhis

Inrap

Thierry Lorho

Ministère de la Culture et de la Communication, UMR 6566 « CReAAH »

Anne Ropars

Ministère de la Culture et de la Communication

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Droits d’auteur

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