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Résumés des conférences

Histoire de la guerre dans l’Occident médiéval

Xavier Hélary
p. 300-304

Résumé

Programme de l’année : I. La croisade d’Égypte (suite). — II. L’obligation militaire au Moyen Âge.

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Texte intégral

  • 1 Matthaei Parisiensis monachi Sancti Albani Chronica majora, éd. Henry Richards Luard, Londres, Long (...)

1Dans la continuité de la conférence de l’année précédente, les premières séances ont été consacrées à la croisade d’Égypte, conduite par Saint Louis entre 1248 et 1250, avant un long séjour du roi en Terre sainte (1250-1254). Le premier dossier a permis l’examen comparé de plusieurs récits de la prise de croix de Saint Louis : le bénédictin anglais Matthieu Paris († 1259) ; la « Continuation Rothelin » (v. 1260) ; le franciscain Guillaume de Saint-Pathus († 1315) ; Jean, seigneur de Joinville († 1317) ; et les Grandes Chroniques de France, dans l’édition de Jules Viard1. Deux remarquables images ont été également sollicitées : dans le manuscrit de Mathieu Paris, le dessin représentant le roi recevant la croix de la main de l’évêque de Paris, les deux hommes identifiés par des inscriptions (Historia Anglorum, British Library, Royal 14 C VII f. 137v) ; une enluminure tirée du manuscrit contenant la Vie et miracles de Saint Louis par Guillaume de Saint-Pathus (BNF, fr. 5716, p. 27). Au total, les différents récits ont leurs particularités, par exemple sur le rôle de Blanche de Castille. Pour Mathieu Paris, en effet, c’est la reine qui, pour obtenir la guérison de son fils, aurait promis qu’il prendrait la croix ; pour Joinville, en revanche, la reine se serait lamentée d’une décision qui reviendrait exclusivement à son fils. Joinville invoque à ce sujet le témoignage du roi lui-même, mais il écrit dans un contexte marqué par la canonisation de celui-ci : a-t-il senti qu’il fallait insister sur le fait que le roi avait bien pris sa décision par lui-même, et non sous l’influence de sa mère, quitte à prêter à celle-ci une opposition résolue au projet ? En tout cas, le cadre général de l’épisode est le même dans tous les récits : le roi, gravement malade, considéré comme perdu et déjà pleuré par son entourage, est sauvé par l’intervention divine et prend la croix délibérément. Une telle convergence laisse supposer une diffusion par l’entourage du roi : il fallait garder la mémoire du point de départ de l’expédition.

  • 2 Paul Riant, « Déposition de Charles d’Anjou pour la canonisation de Saint Louis », dans Notices et (...)

2Le second dossier étudié a été constitué par les extraits de la déposition de Charles d’Anjou († 1285), frère de Saint Louis et roi de Sicile à partir de 1265, retrouvés par Paul Riant dans un manuscrit de la Bibliothèque apostolique du Vatican (Reg. Chr. 547, désormais accessible en ligne)2. Dans le cadre du procès de canonisation de Saint Louis, les parents, les proches et les serviteurs de ce dernier furent sollicités. Sans doute en février 1282, le cardinal Benedetto Caetani – qui n’est autre que le futur Boniface VIII, pape de 1294 à 1303 – se rendit à Naples et recueillit le témoignage du roi de Sicile. Si le texte en est perdu depuis longtemps, des extraits ont été copiés dans les marges d’un manuscrit qui est peut-être l’œuvre du dominicain frère Pierre de La Palud. Plusieurs des extraits concernent la croisade de Saint Louis ; certains avaient été traduits par le comte Riant ; la traduction a été revue et complétée pour les passages restés en latin, et c’est l’ensemble du dossier qui a été présenté aux auditeurs. Extrêmement vivants, les extraits conservés fournissent beaucoup de renseignements de première importance sur la fin de la campagne. 32 « batailles » (nous dirions « corps de bataille ») étaient parties de Damiette à la fin de novembre 1249 ; on ne put en former, pour quitter Mansourah au début avril 1250, que six. Les pertes ont donc été considérables, du fait des combats comme de l’épidémie qui a frappé l’armée ; les symptômes sont bien décrits par le roi de Sicile, et évoquent le scorbut, peut-être combiné avec la dysenterie. La retraite depuis Damiette est également bien décrite : très malade, le roi est accompagné par les six chevaliers qui apparaissent comme ses gardes du corps, et dont les noms correspondent à ceux que donne Joinville. Le récit de Charles d’Anjou vaut également par l’échange tendu que celui-ci rapporte avoir eu avec son frère. Alors que Charles le presse de monter sur un bateau pour gagner Damiette par le Nil, Saint Louis répond : « Comte d’Anjou, comte d’Anjou ! Si je vous suis à charge, débarrassez-vous de moi ; mais je ne me débarrasserai jamais de mon peuple ». Un épisode dans la même tonalité se trouve dans le passage consacré à la captivité du roi. Mis en présence de son frère, Charles d’Anjou lui révèle que certains prisonniers traitent à part de leur propre libération. Ayant convoqué les chevaliers concernés, Saint Louis les tance, en les menaçant de les priver de leurs fiefs, et en ajoutant : « Que tous s’en remettent à moi de l’affaire commune (super comune negotium) et me laissent négocier la délivrance générale des prisonniers ». Se trouve ici exprimée, de cette manière, une conception très élevée de la fonction royale, chargée du comune negotium. Un accord ayant été trouvé, le roi et les autres captifs vont être libérés quand le sultan Turan Shah est renversé par les émirs mamelouks ; bien connu par le récit détaillé qu’en donne Joinville, l’épisode a visiblement marqué tout autant Charles d’Anjou. Celui-ci ajoute un détail : présent sur les lieux, un envoyé du calife de Bagdad aurait menacé les émirs de la colère de son maître, celui-ci pouvant lever contre eux totum paganismum, « tout le paganisme » ou, comme aurait dit Joinville, « toute la paiennie ». La libération du roi intervient finalement. Le roi se propose comme otage garantissant le paiement de la rançon ; les barons protestent et se déclarent prêts à rester comme otages. Au dire de Charles d’Anjou, le conflit s’envenime au point que les émirs demandent au roi de désigner un de ses frères ; le roi ayant choisi Charles, toutefois, les émirs exigèrent que soit substitué à ce dernier Alphonse de Poitiers, que le roi, à ce qu’ils pensaient, préférait. Deux derniers fragments concernent le départ des deux frères du roi pour la France, pendant l’été 1250, et la mort de Blanche de Castille, en novembre 1252. C’est de ce dernier extrait qu’est tirée l’orgueilleuse apostrophe de Charles d’Anjou à propos de sa mère : « Sainte racine d’où sont sortis de si saints rameaux, non seulement le saint roi, puis le comte d’Artois, martyr glorieux, et le comte de Poitiers, martyr de désir ! ».

  • 3 Matthaei Parisiensis monachi Sancti Albani Chronica majora, éd. Henry Richards Luard, t. V, Londres (...)
  • 4 Françoise Autrand, « La déconfiture. La bataille de Poitiers (1356) à travers quelques textes franç (...)

3Le troisième dossier a été l’occasion de revenir de façon approfondie sur la bataille de Mansourah, livrée le 8 février 1250, à travers le long récit laissé par le moine Matthieu Paris, un auteur déjà mobilisé dans le premier dossier et dans la conférence de l’année 2022-20233. S’il se montre relativement bienveillant envers Saint Louis, Matthieu Paris n’aime guère les Français en général, et c’est bien l’acrimonie qui domine chez lui à leur égard. Dans le récit de Mansourah, le comte d’Artois, l’aîné des frères du roi, est sa cible. Cet « homme superbe, arrogant et désireux d’une vaine gloire » franchit le cours d’eau à l’insu de son frère et s’efforce de prendre Mansourah. Le maître du Temple, présent avec lui, ayant recommandé la prudence, le comte d’Artois met violemment en cause ce dernier et accuse de trahison Templiers et Hospitaliers. Guillaume Longue-Épée, comte de Salisbury, petit-fils du roi d’Angleterre Henri II (en dehors des liens du mariage), tente d’apaiser le comte, mais ne récolte pour toute récompense qu’une bordée d’insultes. Piqués au vif et accusés de manquer de courage, le maître du Temple et le comte de Salisbury n’ont d’autre choix que de suivre le comte d’Artois dans Mansourah. Encerclés par un ennemi supérieur en nombre, les croisés sont rapidement mis en difficulté. Robert d’Artois fuit honteusement le combat et se noie dans le Nil, entraînant les Français dans la débandade. Seul Guillaume Longue-Épée continue à combattre avant de succomber héroïquement. Tel qu’il est présenté par Matthieu Paris, le récit apporte peu d’éléments factuels, tellement la malveillance qui l’anime est inspirée par l’hostilité de l’auteur envers les Français. En revanche, le passage est important pour évaluer la diffusion des informations relatives à la croisade. Au demeurant, beaucoup d’éléments du récit de Matthieu Paris se retrouvent par la suite à propos de la mort du second comte d’Artois, lors de la bataille de Courtrai, le 11 juillet 1302. Faite depuis longtemps par le directeur d’études grâce à un article de Françoise Autrand, cette constatation a permis de constituer un quatrième dossier autour des récits de bataille, depuis la Fontaine-du-Cresson (1187) jusqu’aux grands désastres de la guerre de Cent Ans4.

  • 5 Fr. Pascal Pradié (éd. et trad.), Chronique des abbés de Fontenelle (Saint-Wandrille), Paris, Les B (...)

4La seconde partie de l’année a permis de traiter l’autre thème mis au programme de la conférence, autour de l’obligation militaire. La perspective est différente, puisqu’il s’agit d’envisager ici un phénomène sur la longue durée et à l’échelle du Moyen Âge occidental. Plusieurs dossiers ont permis d’amorcer la réflexion. Par commodité on a choisi de numéroter ces dossiers à la suite des autres, dévolus à la croisade d’Égypte. Le cinquième dossier a été formé par une longue suite d’extraits tirés de la chronique des abbés de Fontenelle (Saint-Wandrille), publiée et traduite par le fr. Pradié5. Particulièrement précieuse, cette chronique, structurée selon les abbatiats successifs, illustre à merveille la captation des biens des monastères par Charles Martel, maire du palais puis prince des Francs († 741), un phénomène traditionnellement considéré comme une des origines de la féodalité. Les extraits choisis ont également permis de traiter des conflits entre Francs et « Sarrasins », avant et après la bataille de Poitiers (732). Souvent contestée aujourd’hui, la dimension religieuse de la guerre n’est pourtant pas absente de la chronique des abbés de Fontenelle, dont cette partie est rédigée au ixe siècle. Expressis verbis, les Sarrasins détruisent les monastères et les églises, et tuent les chrétiens (et non pas les Francs, par exemple). C’est en invoquant le secours du Christ que Charles parvient à les vaincre, et « en glorifiant le nom du Seigneur » qu’il revient dans ses domaines. N’a-t-il pas vaincu la « race perfide des Sarrasins » (gentem perfidam Sarracenorum) ? « Perfide » veut-il dire ici « trompeur », ou déviant par rapport à la foi ?

  • 6 Michel Parisse (dir.), La correspondance d’un évêque carolingien. Frothaire de Toul (v. 813-847), P (...)

5Un seul texte a formé le sixième dossier : le célèbre capitulaire de 808 définissant les modalités de service des hommes libres et mettant en évidence le rôle des missi dominici. Le septième dossier concernait le service militaire des prélats à l’époque carolingienne ; les textes qui le formaient ont été tirés des correspondances de deux prélats, Frothaire, évêque de Toul, et Loup, abbé de Ferrières6. Dans les deux cas, la participation à l’armée va de soi, même si on observe dans les deux cas le souhait d’en être dispensé. « Moi, vous le savez, je n’ai pas appris à frapper l’ennemi et à l’éviter, ni non plus à exécuter toutes les autres obligations du service militaire à pied et à cheval, et notre roi n’a pas seulement besoin de guerriers » : voici ce qu’écrit Loup de Ferrières à l’évêque de Laon, qu’il devait considérer comme suffisamment en cour auprès de Charles le Chauve pour obtenir d’être exempté du service d’armes. Dans une autre lettre, Loup invoque sa santé défaillante, mais il affirme avoir envoyé ses hommes avec le comte du pagus. Ces mentions sont finalement peu fréquentes dans les sources du ixe siècle : elles n’en ont que plus d’intérêt.

  • 7 Fulbert de Chartres, Œuvres. Correspondance, controverse, poésie, texte latin établi par Frederick (...)
  • 8 Édouard Favre, Eudes, comte de Paris et roi de France (882-889), Paris, 1893 (Bibliothèque de l’Éco (...)

6Le huitième dossier a pris la suite du précédent, en sélectionnant dans la correspondance attribuée à Fulbert, évêque de Chartres († 1028), plusieurs pièces intéressant le service militaire7. Un document revêt un intérêt particulier : c’est celui par lequel Fulbert convoque ses vassaux, ou plutôt « ceux qui tiennent de lui un bénéfice ». L’évêque était visiblement peu sûr de l’enthousiasme de ces hommes, car il les menace, dans cet ordre, de les excommunier, de leur interdire d’entendre l’office divin, de les priver de la communion, de frapper d’anathème le château de Vendôme et, seulement à la fin, de disposer de leurs bénéfices à sa guise. « Mes enfants, que Dieu vous ramène à de meilleurs sentiments », conclut-il. Dans ce dossier, a été inclus un autre document illustrant à la fois la complexité qu’avait déjà atteinte le recours aux vassalités multiples à la fin du ixe siècle et les contestations qui naissaient de la pratique, déjà vue plus haut dans la chronique de Fontenelle, des concessions de biens faites sur les temporels des établissements ecclésiastiques (dans ce cas les chanoines de Saint-Martin de Tours)8.

  • 9 « Document relatif au service militaire », dans Arthur Beugnot, Recueil des historiens des croisade (...)

7Dans le neuvième et dernier dossier, il a été question du service militaire dans l’Orient latin dans la seconde moitié du xiiie siècle9. Daté de 1271, le document est particulièrement intéressant, car il fait se succéder les arguments du roi de Chypre, Hugues III de Lusignan († 1284), et ceux présentés par Jacques d’Ibelin († 1276), comte de Jaffa, au nom des barons et des vassaux de Chypre, sur une question fondamentale : les vassaux doivent-ils au roi le service militaire en dehors de Chypre ? Les deux parties avaient choisi le prince Édouard, le futur roi d’Angleterre Édouard Ier († 1307), qui séjournait alors à Acre, pour arbitrer leur débat. Dans l’Orient latin, et singulièrement à Chypre, les questions de cet ordre passionnaient les barons, et ont donné lieu à de nombreux traités attestant d’une grande culture juridique et historique – les exemples mobilisés remontent jusqu’à Godefroy de Bouillon. Jacques d’Ibelin, le représentant des barons, est d’ailleurs le fils de Jean d’Ibelin, l’auteur du Livre des Assises de Jérusalem. La décision d’Édouard n’est pas connue, mais les arguments des barons paraissent plus solides ; au demeurant, ceux-ci ne rechignaient pas nécessairement à se battre, mais ils voulaient le faire à leur volonté et sans y être contraints. Il va de soi qu’on aimerait disposer d’autres documents de ce type, mettant par écrit les arguments allant dans un sens ou dans l’autre autour d’une question fondamentale autour de l’obligation militaire.

8Au cours de l’année, deux auditeurs, M. Balthazar Pestka, étudiant en master 1 à l’École pratique des Hautes études-PSL, et M. Lysandre Mazzoni, étudiant en master 2 à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, ont exposé leurs recherches.

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Notes

1 Matthaei Parisiensis monachi Sancti Albani Chronica majora, éd. Henry Richards Luard, Londres, Longman, t. IV, 1877 p. 397-398 ; Recueil des historiens des croisades. Historiens occidentaux, t. II, Paris, Imprimerie impériale, 1869, p. 567 ; Guillaume de Saint-Pathus, Vie de Saint Louis, éd. Henri-François Delaborde, Paris, Picard, 1899, p. 21-22 ; Joinville, Vie de Saint Louis, éd. et trad. Jacques Monfrin, Paris, Classiques Garnier, 1995, § 106-107 ; Grandes Chroniques de France, éd. Jules Viard, t. VII, Paris, Champion, 1932, p. 106-107.

2 Paul Riant, « Déposition de Charles d’Anjou pour la canonisation de Saint Louis », dans Notices et documents publiés pour la Société de l’histoire de France à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa fondation, Paris, Librairie Renouard, 1884, p. 155-176.

3 Matthaei Parisiensis monachi Sancti Albani Chronica majora, éd. Henry Richards Luard, t. V, Londres, Longman, 1880, p. 147-156.

4 Françoise Autrand, « La déconfiture. La bataille de Poitiers (1356) à travers quelques textes français des xive et xve s. », P. Contamine, C. Giry-Diloison, M. H. Keen (éd.), Guerre et société en France, en Angleterre et en Bourgogne, XIVe et XVe siècles, Lille, 1991, p. 93-121.

5 Fr. Pascal Pradié (éd. et trad.), Chronique des abbés de Fontenelle (Saint-Wandrille), Paris, Les Belles Lettres, 1999 (Les Classiques de l’histoire de France au Moyen Âge, 40e vol.).

6 Michel Parisse (dir.), La correspondance d’un évêque carolingien. Frothaire de Toul (v. 813-847), Paris, Publications de la Sorbonne, 1998 (Textes et documents d’histoire médiévale, 2) ; Loup de Ferrières, Correspondance, éd. et trad. Léon Levillain, Paris, Les Belles Lettres, 2e tirage, 1964 (Les Classiques de l’histoire de France au Moyen Âge, 10e et 16e vol.).

7 Fulbert de Chartres, Œuvres. Correspondance, controverse, poésie, texte latin établi par Frederick Behrends, trad. Marc Kibloff, avec la collab. de Pierre Riché, Société archéologique d’Eure-et-Loir, s. l., 2006.

8 Édouard Favre, Eudes, comte de Paris et roi de France (882-889), Paris, 1893 (Bibliothèque de l’École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques, 99), p. 242-243.

9 « Document relatif au service militaire », dans Arthur Beugnot, Recueil des historiens des croisades. Lois, t. II. Assises de la cour des Bourgeois, Paris, Imprimerie royale, 1843, p. 427-434.

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Pour citer cet article

Référence papier

Xavier Hélary, « Histoire de la guerre dans l’Occident médiéval »Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, 156 | 2025, 300-304.

Référence électronique

Xavier Hélary, « Histoire de la guerre dans l’Occident médiéval »Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques [En ligne], 156 | 2025, mis en ligne le 02 avril 2025, consulté le 14 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/ashp/8042 ; DOI : https://doi.org/10.4000/13mtq

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Auteur

Xavier Hélary

Directeur d'études, École pratique des hautes études-PSL — section des Sciences historiques et philologiques

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