Sources et méthodes de l’histoire des modes vestimentaires du Moyen Âge au XIXe siècle
Résumé
Programme de l’année 2023-2024 : I. Consommations vestimentaires en France au tournant du XVIe siècle (1480-1510). — II. Les broderies des collections publiques françaises (1200-1600) : études de cas.
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I. Consommations vestimentaires en France au tournant du XVIe siècle (1480-1510)
- 1 O. Renaudeau, « Le costume français à la Renaissance : italianisme ou internationalisme ? », dans C (...)
- 2 Notamment J. Quicherat, Histoire du costume en France depuis les temps les plus reculés jusqu’à la (...)
1La conférence de l’année 2023-2024 a été consacrée à l’étude des consommations vestimentaires en France au tournant du xvie siècle. La première tâche a été d’établir un état de la recherche sur l’histoire du vêtement de cette période, une bibliographie qui, à quelques exceptions près1, a été peu renouvelée ces dernières années2. La plupart de ces travaux ont insisté sur l’influence des manières de se vêtir des Italiens sur les modes françaises, dont ils fixent le point de départ aux guerres d’Italie menées par Charles VIII (1494-1497) puis par Louis XII (1499-1500, 1501-1504, 1508-1513). Celle-ci se serait traduite par l’introduction de nouveautés vestimentaires (toque de Florence, bonnet de Milan, manches à l’italienne), l’importation d’étoffes précieuses en provenance de la péninsule (soieries, draps d’or) et un goût du luxe qui se serait manifesté par l’application de passementerie en abondance et la broderie de riches décors d’or et d’argent. Outre les inspirations ultramontaines, d’autres influences ont été ponctuellement mentionnées par ces auteurs, parmi lesquelles les modes flamandes (J. Quicherat), suisses (F. Boucher), germaniques (F. Boucher) et espagnoles (O. Renaudeau).
- 3 À savoir deux comptes, l’un ordinaire, l’autre extraordinaire, de Pierre Briçonnet, argentier du ro (...)
- 4 Ils sont conservés aux Archives nationales, au sein du minutier central des notaires. Ce corpus a é (...)
2Afin de disposer de données précises qui permettraient d’examiner à nouveaux frais le vestiaire de cette période, un corpus de documents a été rassemblé. Celui-ci est constitué de trois registres comptables de l’Argenterie de Charles VIII conservés aux Archives nationales sous les cotes KK 70, 71 et 72, dans lesquels les dépenses en matière d’habillement effectuées par le roi de France durant les années 1487-1488 et 1490-1492 ont été scrupuleusement recensées3. Afin d’élargir le champ des catégories sociales considérées au-delà du cercle de la cour, cinquante-trois inventaires après décès d’habitants de Paris et de ses alentours, datés entre 1482 et 1509, ont également été pris en compte4.
- 5 Notamment S. North, Sweet and Clean?: Bodies and Clothes in Early Modern England, Oxford, Oxford un (...)
3Dans un premier temps, nous nous sommes intéressées au linge de corps, une question qui a fait l’objet de publications récentes qui ont accompagné notre réflexion5. Une première liste des matériaux en fibres végétales achetés par le prince a été dressée, succinctement reprise dans le tableau ci-dessous :
Les types de toiles achetées par Charles VIII entre 1487 et 1492
matériau |
prix à l’aune |
usage |
toile de chanvre |
2 s. 6 d. (1487) ; 2 s. 9 d. t. (1487) ; 3 s. t. (1491-1492) |
emballage ; toile à patron |
toile de lin brune |
4 s. 2 d. t. (1487) ; 3 s. t. (1490) |
emballage ; paillasse ; toile à patron |
toile de lin blanche |
entre 5 s. t. et 10 s. t. (1487-1488) |
emballage |
bougran de Flandres |
7 s. 6 d. (1488) |
finition ; hoqueton |
toile de lin de Hollande |
25 s. t. (1492) ; entre 30 s. et 60 s. t. (1487-1488) |
linge de corps ; linge d’église ; mouchoir ; gibecière ; pourpoint |
toile de lin de Cambrai |
70 s. t. (1492) |
chemise |
- 6 Voir les recettes du manuel à destination des nonnes du couvent Sainte-Catherine de Nuremberg analy (...)
- 7 Arch. nat., KK 70, f. 276v et 280v. Au sujet de la culture et du commerce du coton au Moyen Âge, li (...)
- 8 J.-K. Nam, Le commerce du coton en Méditerranée à la fin du Moyen Âge, Leyde, Boston, Brill, 2007.
4Outre les indications de matériaux, celles relatives à l’entretien du linge (lessive, blanchiment) ont été systématiquement notées et mises en perspective avec les travaux publiés sur la question6. Le relevé des noms des fournisseurs a quant à lui permis de distinguer parmi eux trois catégories : les lavandières attitrées, – au nombre de quatre en 1487-1488, dont deux affectées au linge de bouche et deux autres au linge de corps du roi, chargées non seulement de l’entretien mais également de la confection –, les marchands de toile ou merciers fournisseurs de la cour et les marchandes lingères implantées dans les villes (Paris, Rouen, Tours et Amboise). Au cours de cette enquête, un achat de 42 livres de coton fin de Syrie, livrées en 1488 par Thibault Tardif, mercier suivant la cour, pour garnir quatre doubletz [couvertures matelassées] a petites lozanges a retenu notre attention7. La thèse récente de Jong-Kuk Nam a bien démontré le rôle joué par les marchands de Venise, de Gênes mais aussi de Florence et de Barcelone dans le commerce du coton en Méditerranée durant cette période8. Cette mention est à replacer dans ce contexte général d’essor de la consommation de coton en Occident à la fin du Moyen Âge.
- 9 Paris, Arch. nat., KK 71, f. 134, 152v et KK 72, f. 177.
- 10 Paris, BNF, Mss, français 875, f. 101v, en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/btv1b8427253m (...)
- 11 Son nom figure dans un état des gages de 1498 publié par A. de Montaiglon, « État des gages des ouv (...)
- 12 Rares sont les inventaires à mentionner plus de 4 chemises. On en prisa tout de même 5 chez le labo (...)
- 13 Le gorgias est une pièce de linge fine qui couvrait le cou, les épaules et la gorge des femmes (voi (...)
- 14 Paris, Arch. nat., Min. cent., XIX, 68.
5Concernant l’ornementation, les historiens du costume ont situé à la fin du xve siècle un changement majeur en matière de mode : la chemise, de plus en plus visible, aurait fait l’objet de décors de fronces raffinés au niveau des cols. L’étude des comptes de l’Argenterie de Charles VIII est venue confirmer ce point. Les commandes de chemises a la façon de Cathelogne, a la mode d’Espagne ou a la Cathelanne livrées au roi par sa lavandière attitrée en 1491-1492 l’attestent. Elles sont décrites comme grandes, larges et froncees9 et l’on sait que leur confection nécessitait un aunage plus important (3 aunes [env. 3,56 m]) que pour la fabrication de chemises plus simples, pour laquelle 2 aunes à 2 aunes 1/6 [entre 2,37 et 2,57 m] de toile étaient employées. Ces indications ont conduit à proposer, avec prudence, quelques rapprochements avec des représentations iconographiques, parmi lesquelles celle de Léandre en chemise figuré dans le manuscrit des Héroïdes d’Ovide, enluminé par Robinet Testard en 1497 et conservé à la BNF10. Des ouvrières en linge s’étaient fait une spécialité de la création de ces articles. Parmi elles, Marion de Dezest, qui en fabriquait dès le début des années 1490, ainsi que l’épouse du brodeur Panthaleon Conte, une ouvriere de chemises a la façon de Cathelogne, qui fut ramenée par le roi de son expédition italienne (1494-1497)11. Sans surprise, les garde-robes des Parisiens se sont révélées bien moins fournies que celle du prince12. Une preuve de la pénétration des modes lingères italiennes dans la capitale a néanmoins pu être retrouvée : deux gorgias13 de broderie a la façon de Millan prisés chez Cadebert Carie, seigneur de Saint-Quentin, le 28 août 150214.
- 15 P. Rebuffi, Les edicts et ordonnances des roys de France [...], Lyon, à l’imprimerie de la Salemand (...)
6Une fois la consommation lingère à la cour de France et dans la capitale mieux comprise, nous nous sommes attelées à l’étude des vêtements de dessus et de leurs matériaux de confection. Les achats d’étoffes de drap de laine, de soie et de draps d’or effectués par Charles VIII en 1487-1488 puis entre 1490 et 1492 ont été systématiquement entrés dans un tableur Excel afin d’en extraire quelques données chiffrées sur les prix, couleurs, usages et provenances de ces textiles. Un travail équivalent a été mené sur le corpus d’inventaires après décès réuni. Ces résultats ont été mis en perspective avec l’édit somptuaire de 1485 qui interdit à tous le port de « vestemens & habillemens de drap d’or, d’argent & de soye », à l’exception des chevaliers d’ancienne noblesse tenant 2 000 l. de rente annuelle, auxquels il était permis de se vêtir de soie, et des écuyers tenant 2 000 l. de rente annuelle, qui pouvaient porter du damas et du satin de soie figuré mais pas de velours15. À partir de cette documentation foisonnante, une réflexion a été amorcée sur les thèmes suivants : 1. Les soieries consommées à la cour de Charles VIII en 1487-1488 ; 2. L’apport des sources comptables et notariales à l’histoire de la teinture ; 3. Les draps d’or à l’œuvre de Damas ; 4. Lois somptuaires et stratégies de distinction des élites parisiennes au tournant du xvie siècle.
II. Les broderies des collections publiques françaises (1200-1600) : études de cas
- 16 Auxerre, Arch. dép., G 125 (inventaires de 1446, 1464, 1504, 1535, 1540, 1553 et 1559). E. Chartrai (...)
- 17 Patrimoines brodés du Moyen Âge et de la Renaissance : du recensement à l’étude, journées d’étude o (...)
- 18 A. Gril-Mariotte, M. Falaise, 160 ans de collections. Les trésors du musée des Tissus et des Arts d (...)
- 19 Notamment, Margaret B. Freeman, The St. Martin Embroideries. A Fifteenth-Century Series Illustratin (...)
7En lien avec le projet de Catalogue numérique des broderies des collections publiques françaises (1200-1600), conduit au sein du laboratoire Saprat (EPHE-PSL) et financé par la Ville de Paris dans le cadre du dispositif Émergence(s), plusieurs séances du second semestre ont été dédiées à l’étude de textiles concernés par l’enquête. La fabrication de bourses brodées au Moyen Âge, leur usage et leur remploi ont été examinés à partir de l’analyse de celles conservées dans le trésor de la cathédrale Saint-Étienne de Sens. Publiés dès 1931 par le chanoine Eugène Chartraire, ces textiles figurent dans les inventaires successifs du trésor à partir de 144616 et ont été présentés lors des premières journées d’étude du programme Broderies, auxquelles plusieurs étudiantes et auditrices ont assisté17. Enfin, la rédaction d’une notice pour le catalogue du musée des Tissus de Lyon publié sous la direction d’Aziza Gril-Mariotte et Marion Falaise18 a été l’occasion de reprendre avec les étudiantes et les auditrices l’épineux dossier du cycle brodé de la vie de saint Martin, aujourd’hui dispersé entre plusieurs institutions, dont le Metropolitan Museum de New York, le musée des Tissus de Lyon et le musée de Cluny. L’attribution, la datation et l’identification du commanditaire de ces broderies font l’objet d’avis divergents au sein de la communauté scientifique, qui ont été présentés à l’auditoire, en l’attente d’une étude matérielle et stylistique approfondie qui permettrait de mieux comprendre sur l’histoire de cet ensemble textile exceptionnel19.
Notes
1 O. Renaudeau, « Le costume français à la Renaissance : italianisme ou internationalisme ? », dans C. Arminjon et al., De l’Italie à Chambord, François Ier. La chevauchée des princes français, catalogue de l’exposition, Chambord, musée du château, 7 juillet-7 octobre 2004, Paris, fondation de la Chasse et de la Nature, Somogy, 2004, p. 109-122.
2 Notamment J. Quicherat, Histoire du costume en France depuis les temps les plus reculés jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Paris, Hachette, 1875, chapitre xv, « Règnes de Charles VIII et Louis XII », p. 330-350 ; A. Challamel, Histoire de la mode en France. La toilette des femmes depuis l’époque gallo-romaine jusqu’à nos jours, Paris, bibliothèque du magasin des demoiselles, 1875, p. 47-54 ; C. Enlart, Manuel d’archéologie française depuis les temps mérovingiens jusqu’à la Renaissance, t. 3. Le costume, Paris, Picard, 1916, p. 113-115, 122-123 ; J. Ruppert, Le costume français, Paris, Flammarion, 1996, éd. révisée par P. Gorguet Ballesteros, R. Davray-Piekolek et M. Delpierre (1re éd. 1931) ; F. Boucher, Histoire du costume en Occident des origines à nos jours, Paris, Flammarion, 2007, éd. révisée par Y. Deslandes, S. H. Aufrère, R. Davray-Piekolek et P. Gorguet Ballesteros (1re éd. 1965), p. 153-168, 191-193 ; J. Laver, Histoire de la mode et du costume, Paris, Thames & Hudson, 1990 (1re éd. en anglais 1969).
3 À savoir deux comptes, l’un ordinaire, l’autre extraordinaire, de Pierre Briçonnet, argentier du roi, 1er octobre 1487 – 30 septembre 1488 (KK 70) ; un compte, lacunaire, du même, 1er octobre 1490 – 30 septembre 1491 (KK 71) ; un compte, lacunaire, du même, 1er octobre 1491 – 30 septembre 1492 (KK 72).
4 Ils sont conservés aux Archives nationales, au sein du minutier central des notaires. Ce corpus a été constitué à l’aide de l’ouvrage de M. Jurgens, Documents du minutier central des notaires de Paris. Inventaires après décès, t. 1. 1483-1547 et de la salle des inventaires virtuelle (base de données des Archives nationales).
5 Notamment S. North, Sweet and Clean?: Bodies and Clothes in Early Modern England, Oxford, Oxford university Press, 2020 ; A. Camilleri (éd.), Le lin, fibre de civilisation(s), Arles, Actes Sud, 2023 et les essais dédiés à cette question dans L’étoffe des Flamands. Mode et peinture au XVIIe siècle, catalogue de l’exposition, Le Mans, musée de Tessé, 22 octobre 2022 – 29 janvier 2023, Tours, musée des Beaux-Arts, 9 juin-2 octobre 2023, Angers, musée des Beaux-Arts, juin-septembre 2024, Gand, Snoeck, 2022.
6 Voir les recettes du manuel à destination des nonnes du couvent Sainte-Catherine de Nuremberg analysées dans Drea Leed, « “Ye Shall Have It Cleane”: Textile Cleaning Techniques in Renaissance Europe », Medieval Clothing and Textiles, 2 (2006), p. 101-119 et les essais consacrés à cette question dans N. Gauffre Fayolle (éd.), Pourpoint, mantel et chaperon. Se vêtir à la cour de Savoie (1300-1450), catalogue de l’exposition, Yvoire, La Châtaignière-Rovorée, 1er juin-31 octobre 2015, Milan, Silvana editoriale, 2015.
7 Arch. nat., KK 70, f. 276v et 280v. Au sujet de la culture et du commerce du coton au Moyen Âge, lire notamment Cotton in the Old World. Domestication, Cultivation, Uses and exchange, numéro de la Revue d’ethnoécologie, 15 (2019), en ligne : https://journals.openedition.org/ethnoecologie/4063 (consulté le 1er janvier 2025).
8 J.-K. Nam, Le commerce du coton en Méditerranée à la fin du Moyen Âge, Leyde, Boston, Brill, 2007.
9 Paris, Arch. nat., KK 71, f. 134, 152v et KK 72, f. 177.
10 Paris, BNF, Mss, français 875, f. 101v, en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/btv1b8427253m/f210.item (consulté le 1er janvier 2025).
11 Son nom figure dans un état des gages de 1498 publié par A. de Montaiglon, « État des gages des ouvriers italiens employés par Charles VIII publié d’après un manuscrit de la Bibliothèque Nationale », Archives de l’art français, 1851-1852, p. 111.
12 Rares sont les inventaires à mentionner plus de 4 chemises. On en prisa tout de même 5 chez le laboureur Jacques Gaultier (Paris, Arch. nat., Min. cent., XIX, 67, 1508, 30 octobre) et 12 chez le protonotaire apostolique Pierre Chauvin (Paris, Arch. nat., Min. cent., XXXIII, 2, 1500, 2 décembre). À titre de comparaison, le roi Charles VIII en commanda 48 entre le 1er octobre 1487 et le 30 septembre 1488 (Paris, Arch. nat., KK 70).
13 Le gorgias est une pièce de linge fine qui couvrait le cou, les épaules et la gorge des femmes (voir V. Gay, Glossaire archéologique du Moyen Âge et de la Renaissance, t. 1, Paris, librairie de la société bibliographique, 1887, p. 789-790.
14 Paris, Arch. nat., Min. cent., XIX, 68.
15 P. Rebuffi, Les edicts et ordonnances des roys de France [...], Lyon, à l’imprimerie de la Salemandre, 1575, p. 1052.
16 Auxerre, Arch. dép., G 125 (inventaires de 1446, 1464, 1504, 1535, 1540, 1553 et 1559). E. Chartraire, Le trésor de la cathédrale de Sens, Paris, Laurens, 1931. Voir aussi, M. Prou, E. Chartraire, « Authentiques de reliques conservées au trésor de la cathédrale de Sens », Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, 59 (janv.-juin 1900), p. 129-172.
17 Patrimoines brodés du Moyen Âge et de la Renaissance : du recensement à l’étude, journées d’étude organisées à Paris (INHA, C2RMF, musée du Louvre) et à Sens les 4 et 5 mars 2024.
18 A. Gril-Mariotte, M. Falaise, 160 ans de collections. Les trésors du musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon, Paris, Lienart éditions, 2024, cat. 22, p. 62-63.
19 Notamment, Margaret B. Freeman, The St. Martin Embroideries. A Fifteenth-Century Series Illustrating the Life and Legend of St. Martin of Tours, New York, The Metropolitan Museum of Art, 1968 ; Nicole Reynaud, « Une broderie de l’histoire de saint Martin : Barthélemy d’Eyck et Pierre du Billant ? », Revue du Louvre et des musées de France, 47-4 (1997), p. 37-50 ; Philippe Lorentz, « Cycle brodé de la légende de saint Martin », dans C. Descatoire (éd.), L’Art en broderie au Moyen Âge. Autour des collections du musée de Cluny, catalogue de l’exposition, Paris, musée national du Moyen Âge, 24 octobre 2019 – 24 janvier 2020, Paris, RMN-Grand Palais, 2019, p. 80-81 ; Claire Berthommier, « Cycle brodé de saint Martin, vers 1440-1460 », dans S. Join-Lambert (éd.), Martin de Tours. Le rayonnement de la cité, catalogue de l’exposition, Tours, musée des Beaux-Arts, 8 octobre 2016 – 7 janvier 2017, Milan, Tours, Silvana editoriale, musée des Beaux-Arts, 2016, p. 103-105.
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Référence papier
Astrid Castres, « Sources et méthodes de l’histoire des modes vestimentaires du Moyen Âge au XIXe siècle », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, 156 | 2025, 351-355.
Référence électronique
Astrid Castres, « Sources et méthodes de l’histoire des modes vestimentaires du Moyen Âge au XIXe siècle », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques [En ligne], 156 | 2025, mis en ligne le 02 avril 2025, consulté le 16 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/ashp/8091 ; DOI : https://doi.org/10.4000/13mu1
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