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Résumés des conférences

Histoire et doctrines du christianisme latin
(Antiquité tardive)

Michel-Yves Perrin
p. 285-290

Résumé

Cette année encore la poursuite de la crise sanitaire de la Covid-19 et la prorogation des mesures de restriction des libertés publiques décrétées par les autorités politiques dans le dessein d’y faire face (deux nouveaux confinements sur l’année académique : 30 octobre-15 décembre 2020 ; 3 avril-3 mai 2021) ont lourdement pesé sur le déroulement de la conférence. Celle-ci n’a pu être donnée qu’en ligne via l’application GoToMeeting mise à la disposition du directeur d’études par l’administration de l’EPHE. Aucun conférencier extérieur n’a pu être invité. Par ailleurs les conférences du professeur Fabrizio Bisconti (Università di Roma-Tre, Pontificio Istituto di Archeologia Cristiana), surintendant aux catacombes chrétiennes de Rome et d’Italie (Pontificia Commissione di Archeologia Sacra), directeur d’études invité en mars 2020 à l’initiative du directeur d’études et de Ioanna Rapti, qui avaient dû être interrompues en raison du premier confinement (17 mars-11 mai 2020) et de ses suites immédiates, n’ont pu être assurées cette année ; elles ont été exceptionnellement reportées au mois de novembre 2021. Quant à celles du professeur Reinhart Ceulemans (Katholieke Universiteit Leuven), directeur d’études invité en 2021 à l’initiative de Marie-Odile Boulnois et du directeur d’études, elles ont dû être déplacées au printemps 2022. Enfin le programme initialement prévu de la conférence du directeur d’études a subi de substantielles modifications en fonction des diverses contraintes logistiques [...]

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Texte intégral

1Cette année encore la poursuite de la crise sanitaire de la Covid-19 et la prorogation des mesures de restriction des libertés publiques décrétées par les autorités politiques dans le dessein d’y faire face (deux nouveaux confinements sur l’année académique : 30 octobre-15 décembre 2020 ; 3 avril-3 mai 2021) ont lourdement pesé sur le déroulement de la conférence. Celle-ci n’a pu être donnée qu’en ligne via l’application GoToMeeting mise à la disposition du directeur d’études par l’administration de l’EPHE. Aucun conférencier extérieur n’a pu être invité. Par ailleurs les conférences du professeur Fabrizio Bisconti (Università di Roma-Tre, Pontificio Istituto di Archeologia Cristiana), surintendant aux catacombes chrétiennes de Rome et d’Italie (Pontificia Commissione di Archeologia Sacra), directeur d’études invité en mars 2020 à l’initiative du directeur d’études et de Ioanna Rapti, qui avaient dû être interrompues en raison du premier confinement (17 mars-11 mai 2020) et de ses suites immédiates, n’ont pu être assurées cette année ; elles ont été exceptionnellement reportées au mois de novembre 2021. Quant à celles du professeur Reinhart Ceulemans (Katholieke Universiteit Leuven), directeur d’études invité en 2021 à l’initiative de Marie-Odile Boulnois et du directeur d’études, elles ont dû être déplacées au printemps 2022. Enfin le programme initialement prévu de la conférence du directeur d’études a subi de substantielles modifications en fonction des diverses contraintes logistiques.

  • 1 Cette enquête est sous presse dans les Actes du colloque.

2On a d’abord traité de questions d’actualité scientifique et d’historiographie liées à la participation du directeur d’études à deux colloques, le premier à l’université catholique de Louvain (2-3 septembre 2020 ; org. M. Dutron, J.-P. Gay, S.-H. De Franceschi) sur « Produire et publier de la théologie dans le monde catholique. Des Restaurations à Vatican II », où l’on était intervenu sur « Réceptions en milieu catholique de l’œuvre d’Adolf Harnack (jusqu’au milieu du xxe s.). Premières observations ». Un second thème a été abordé en lien avec le colloque organisé à l’occasion du cinquantenaire du Laboratoire d’études sur les monothéismes (LEM) » (Paris, 12-13 octobre 2020 ; org. S.-H. De Franceschi, D.-O. Hurel, B. Tambrun) et intitulé « Problèmes et méthodes d’histoire des monothéismes. Cinquante ans de recherches françaises (1970-2020) » ; il s’agissait de dresser un bilan sur « Les études augustiniennes du CERL (Centre d’étude des religions du Livre) au LEM »1. Ces conférences ont été l’occasion d’illustrer une nouvelle fois l’absolue nécessité de lier en gerbe histoire et historiographie dès lors que l’on vise à étudier le christianisme antique.

  • 2 Voir, entre autres, A. Carandini, A. Ricci, M. De Vos, Filosofiana. La villa di Piazza Armerina. Im (...)
  • 3 On mentionnera le guide très commode de G. Cantamessa et I. Cremona, La villa romana del Casale a P (...)
  • 4 Voir, en dernier lieu, B. Steger, Piazza Armerina. La villa romaine du Casale en Sicile, Paris 2017 (...)
  • 5 Pour une mise en contexte, voir C. Sfameni, Ville residenziali nell’Italia tardoantica, Bari 2006 ( (...)

3Une deuxième série de séances a été dédiée à la Villa del Casale de Piazza Armerina (Sicile) en lien avec une visite sur site effectuée par le directeur d’études le 21 septembre 2020. On a proposé une présentation approfondie de l’histoire des explorations archéologiques de la villa jusqu’aux travaux les plus récents2, une description minutieuse de l’ensemble du site et en particulier des pavements de mosaïque3, et enfin une évaluation critique des différentes hypothèses émises sur son (ses) propriétaires et sa (ses) fonction(s)4. Cette étude a permis de préciser certains traits de l’éthos aristocratique dans l’antiquité tardive et de donner un caractère concret aux diatribes à son encontre de certains auteurs chrétiens5.

4Une troisième série de conférences a été consacrée à la poursuite de l’examen de l’épigraphie chrétienne du nord de l’Adriatique. On s’est intéressé cette année au territoire antique d’Aquilée et en particulier à San Canzian d’Isonzo et à Grado.

  • 6 Lors d’une visite effectuée le 7 mai 2018, il a été impossible au directeur d’études de visiter le (...)
  • 7 J. -P. Caillet, L’évergétisme monumental chrétien en Italie et à ses marges d’après l’épigraphie de (...)
  • 8 Voir, en dernier lieu, A. Gargiulo, « Reperti archeologici legati alla chiesetta di San Proto », da (...)
  • 9 Voir C. Carletti, Epigrafia dei cristiani in Occidente dal III al VII secolo. Ideologia e prassi, B (...)

5Situé à une dizaine de kilomètres à l’est d’Aquilée, le site de San Canzian d’Isonzo a livré un ensemble de vestiges paléochrétiens6, dont, d’une part, les restes d’une basilique sise à proximité immédiate de l’église paroissiale du xvie s., pourvue de mosaïques de pavement inscrites aux noms de donateurs, qui a été assignée à la fin du ve-début du vie s. et qui abritait une tombe privilégiée trisome probablement identifiable à celle des martyrs Cantius, Cantianus, Cantianilla, dont la Passio (BHL 1543-1547) situe le martyre Ad Aquas Gradatas, soit très probablement à San Canzian d’Isonzo (et non Grado)7, et, d’autre part, un édifice probablement antérieur, dans sa première phase, à la basilique paléochrétienne susdite, situé sous l’actuelle chapelle San Proto8 qui héberge aujourd’hui encore deux sarcophages massifs portant sur leurs cuves respectives les inscriptions beatissimo/martyri/Chrysogono (ILCV, 2018) et beatissimo/martyri/Proto (ILCV, 2017), deux personnages qui figurent dans la Passio Cantianorum assignable aux ve-ixe siècles9.

  • 10 V. Mattaloni, « Passio Cantianorum » dans E. Colombi (éd.), Passioni dei martiri aquileiesi e istri (...)
  • 11 I. Spinelli, « La capsella-reliquario nella basilica di S. Eufemia a Grado », ΠΟΡΦΥΡA, V/11 (juin 2 (...)
  • 12 Voir M. Aimone, Il tesoro di Canoscio, Rome 2015 (Accademia Nazionale dei Lincei. Monumenti antichi (...)

6L’édition critique récente de ce texte et les travaux qui l’ont accompagnée ont permis de présenter en détail le dossier hagiographique complexe de ces saints10.On a étudié dans ce contexte la pyxide de forme ovale (capsella di Grado) trouvée en 1871 dans la zone du presbyterium de la basilique S. Eufemia de Grado qui porte sur l’un des côtés de son corps une inscription mentionnant les trois saints Cantiens ainsi que Latinus de Brescia et Quiricus de Sisak (Siscia) (ILCV, 1910 a-b)11 et paraît assignable au vie s.12.

  • 13 Voir A. De Laurenzi, D. Gaddi, M. Novello, Un restauro per la storia. Vivere a Grado tra l’altomedi (...)
  • 14 Voir R. Marocco, « Lineamenti geomorfologici della costa e dei fondali del golfo di Trieste e consi (...)
  • 15 M. Cortelletti, « Nuove indagini sulla chiesa di S. Maria della Grazie a Grado », Archeologia dell’ (...)
  • 16 Voir G. Ferri, « La pavimentazione musiva del battistero di Grado : schemi geometrici e motivi riem (...)
  • 17 Voir A. De Laurenzi, D. Gaddi, M. Novello, Un restauro per la storia.
  • 18 J.-P. Caillet, L’évergétisme monumental chrétien en Italie et à ses marges, p. 192-200 (basilique d (...)
  • 19 Voir P. Lopreato, Il lapidario di Grado : Basilica di Sant’Eufemia, Grado 1989.

7À une dizaine de kilomètres au sud d’Aquilée, le castrum de Grado, dont la construction est aujourd’hui assignée à la 1re moitié du vie s.13 et qui n’est pas encore une île à cette date – l’invasion marine n’interviendra qu’entre le viie et le ixe s.14 –, abrite trois églises paléochrétiennes qui possèdent de nombreuses mosaïques de pavement inscrites au nom de donateurs : S. Maria delle Grazie15, S. Eufemia et le baptistère adjacent16, et la basilique de Piazza Biagio Marin (autrefois Piazza della Corte)17. Ces édifices ont tous connu au moins une phase antérieure à l’érection du castrum. On a examiné minutieusement les différents textes18 ainsi que quelques pierres exposées dans le lapidarium de S. Eufemia19.

8Cette étude de l’épigraphie chrétienne du nord de l’Adriatique sera achevée l’année prochaine par l’examen des inscriptions de Trieste et de Poreč/Parenzo.

9En ouverture de chaque séance le directeur d’études a présenté quelques publications ou découvertes récentes dans le champ de l’histoire du christianisme tardo-antique.

 

10Au second semestre, Sylvain Destephen, maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’université de Paris-Ouest Nanterre, a été chargé de conférences auprès de la direction d’études et a donné une série de séminaires intitulés De la mise en série à la mise en réseau : la prosopographie au service de l’histoire du christianisme dans l’Antiquité tardive.

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Notes

1 Cette enquête est sous presse dans les Actes du colloque.

2 Voir, entre autres, A. Carandini, A. Ricci, M. De Vos, Filosofiana. La villa di Piazza Armerina. Immagine di un aristocratico romano al tempo di Costantino, Palerme 1982 ; P. Pensabene (éd.), Piazza Armerina. Villa del Casale e la Sicilia tra tardoantico e medioevo, Rome 2010 ; P. Pensabene, C. Sfameni (éd.), La villa restaurata e i nuovi studi sull’edilizia residenziale tardoantica. Atti del Convegno internazionale del Centro interuniversitario di studi sull’edilizia abitativa tardoantica nel Mediterraneo (CISEL) (Piazza Armerina, 7-10 novembre 2012), Bari 2014 (Insulae Diomedeae, 23) ; P. Pensabene, P. Barresi (éd.), Piazza Armerina, Villa del Casale : scavi e studi nel decennio 2004-2014, Rome 2019 (Bibliotheca Archaeologica, 60) ; C. Bonanno, Piazza Armerina. L’area nord del insediamento medievale presso la villa del Casale. Indagini archeologiche 2013-2014, Oxford 2020.

3 On mentionnera le guide très commode de G. Cantamessa et I. Cremona, La villa romana del Casale a Piazza Armerina. Guida all’interpretazione degli ornati musivi. Mito e realtà tra gli ambienti della residenza aristocratica, Palerme 2013. Voir aussi U. Papparlado et U. Ciardiello, Die Pracht römischer Mosaiken. Die Villa romana del Casale bei Piazza Armerina auf Sizilien, Darmstadt 2018.

4 Voir, en dernier lieu, B. Steger, Piazza Armerina. La villa romaine du Casale en Sicile, Paris 2017, avec les recensions de P. Pensabene, Gnomon 91 (2019), p. 261-266, et de W. J. A. Wilson, Bryn Mawr Classical Review 2020.03.17 (en ligne).

5 Pour une mise en contexte, voir C. Sfameni, Ville residenziali nell’Italia tardoantica, Bari 2006 (Munera, 25) ; Id., « Edilizia residenziale tardoantica in Sicilia tra continuità e discontinuità : riflessioni a partire da contributi recenti », dans C. Giuffrida, M. Cassia (éd.), Silenziose rivoluzioni. La Sicilia dalla Tarda Antichità al primo Medioevo. Atti dell’incontro di studio, Catane 2016, p. 273-305.

6 Lors d’une visite effectuée le 7 mai 2018, il a été impossible au directeur d’études de visiter le petit antiquarium adjacent à l’église paroissiale ; il est fermé depuis 2013 « pour des raisons de sécurité ». Sur les vestiges antiques, voir https://www.archeocartafvg.it/portfolio-articoli/san-canzian-disonzo-go-la-parrocchiale-dei-santi-martiri-canziani/ ; https://www.archeocartafvg.it/portfolio-articoli/san-canzian-disonzo-go-la-chiesetta-di-san-proto/- Sur la zone de S. Canzian d’Isonzo, voir S. Groh, « Prospezioni geofisiche nel territorio di Aquileia : una villa romana a San Canzian d’Isonzo (Gorizia, Italia) », Jahreshefte des österreichischen archäologischen Institutes in Wien 83 (2014), p. 43-55.

7 J. -P. Caillet, L’évergétisme monumental chrétien en Italie et à ses marges d’après l’épigraphie des pavements de mosaïque (IVe-VIIe s.), Rome 1993 (CEFR, 175), p. 257-265 ; G. Cuscito (éd.), Studi sancanzianesi in memoria di Mario Mirabella Roberti, Trieste 2004 (Antichità altoadriatiche, 57), et en particulier les contributions de G. Cuscito, « Santuari cristiani e cimiteri sul territorio di Aquileia nella tarda antichità », p. 191-242, ici p. 193-202 ; D. Mazzoleni, « Testimonianze epigrafiche paleocristiane a San Canzian d’Isonzo », p. 139-166 ; R. Lizzi Testa, « Roma, Aquileia e Sirmium fra agiografia e fondazioni titolari », p. 243-272 ; G. Toplikar et S. Tavano (éd.), I santi Canziani nel XVII centenario del loro martirio. Sveti Kancijani ob 1700-Letnici Mučeništva. Atti del Convegno internazionale di studi - Razprave mednarodnega simpozija - Pieris, 19.10.2003 – San Canzian d’Isonzo - škocjan ob soči 8.5.2004, Ronchi dei Legionari 2005.

8 Voir, en dernier lieu, A. Gargiulo, « Reperti archeologici legati alla chiesetta di San Proto », dans La chiesetta di San Proto a San Canzian d’Isonzo : un tesoro ancora da scoprire, Udine 2010, p. 19-44 ; A. Borzacconi, « La chiesa medievale di San Proto », dans Il paese e il territorio di San Canzian d’Isonzo nel medioevo. Atti della Giornata di Studi sancanzianesi 14 maggio 2011, Udine 2012, p. 35-53.

9 Voir C. Carletti, Epigrafia dei cristiani in Occidente dal III al VII secolo. Ideologia e prassi, Bari 2008 (ICI. Subsidia, 6), p. 284-285, n° 185.

10 V. Mattaloni, « Passio Cantianorum » dans E. Colombi (éd.), Passioni dei martiri aquileiesi e istriani, II/1, Rome 2013 (Fonti per la storia della Chiesa in Friuli. Serie medievale, 14/1), p. 135-254 ; id., « Massimo da Torino e le agiografie dei martiri Canziani : un esempio di intersezione di materiali », dans A. Degl’Innocenti (éd.), I Padri nel Medioevo Latino. Omeliari, passionari e loro intersezioni. Studi in memoria di Manlio Simonetti (Firenze, 14 giugno 2019), Florence 2021 (Biblioteche e archivi, 39. Homiliaria et passionaria, 2), p. 57-72.

11 I. Spinelli, « La capsella-reliquario nella basilica di S. Eufemia a Grado », ΠΟΡΦΥΡA, V/11 (juin 2008), p. 46-73.

12 Voir M. Aimone, Il tesoro di Canoscio, Rome 2015 (Accademia Nazionale dei Lincei. Monumenti antichi. Serie Miscellanea, 18), p. 109, qui propose une origine ravennate pour cet objet et critique la datation trop précise à ses yeux – début du vie s. – proposée par G. Noga-Banai, The Trophies of the Martyrs. An Art Historical Study of Early Christian Silver Reliquaries, Oxford 2008, p. 94-98.

13 Voir A. De Laurenzi, D. Gaddi, M. Novello, Un restauro per la storia. Vivere a Grado tra l’altomedioevo e l’étà moderna, Trieste 2014. Voir déjà G. P. Brogiolo, A. Cagnana, « Nuove ricerche sull’origine di Grado », dans G. P. Brogiolo, P. Delogu (éd.), L’Adriatico dalla tarda antichità all’età carolingia. Atti del convegno di studio. Brescia, 11-13 ottobre 2001, Florence 2005, p. 79-108.

14 Voir R. Marocco, « Lineamenti geomorfologici della costa e dei fondali del golfo di Trieste e considerazioni sulla loro evoluzione tardo-quartenaria », International Journal of Speleology 18 (1989), p. 87-110 ; Id., « Le quote delle costruzioni romane e paleocristiane del castrum di Grado in relazione al livello del mare », Aquileia nostra 75 (2004), col. 373-388 ; Id. et al., « Il sottosuolo del castrum di Grado (Adriatico settentrionale) : studi preliminari per una ricostruzione paleogeografica », Il Quaternario. International Journal of Quaternary Sciences 18/2 (2005), p. 135-146 ; Id., « Prima ricostruzione paleo-idrografica del territorio della bassa pianura friulano-isontina e della laguna di Grado nell’olocene », Gortania. Geologia, Paleontologia, Paletnologia 31 (2009), p. 69-86 ; Id., Appunti per un isolario gradese, Grado 2019.

15 M. Cortelletti, « Nuove indagini sulla chiesa di S. Maria della Grazie a Grado », Archeologia dell’architettura, n. s. 8 (2003), p. 181-208 ; Id., « Santa Maria delle Grazie a Grado », dans Aquileia dalle origini alla costituzione del ducato longobardo, Trieste 2006 (Antichità altoadriatiche, 72), p. 335-364.

16 Voir G. Ferri, « La pavimentazione musiva del battistero di Grado : schemi geometrici e motivi riempitivi », dans Legite tenete in corde habete. Miscellanea in onore di Giuseppe Cuscito, Trieste 2020 (Antichità altoadriatiche, 92), p. 205-218.

17 Voir A. De Laurenzi, D. Gaddi, M. Novello, Un restauro per la storia.

18 J.-P. Caillet, L’évergétisme monumental chrétien en Italie et à ses marges, p. 192-200 (basilique de Piazza Biagio Marin), p. 200-214 (S. Maria delle Grazie), p. 214-218 (baptistère), p. 218-257 (S. Eufemia). On corrigera pour les inscriptions sur mosaïque des assignations chronologiques erronées qui figurent dans l’Epigraphic Database Rome : EDR, 156614 et 156627 appartiennent à la deuxième phase de l’édifice et ne peuvent être datées de 579 ; elles sont antérieures. En revanche EDR, 073795 relève de la dernière phase et peut être vraisemblablement assignée à l’épiscopat d’Helias (571/572-586/587) (voir Ch. Et L. Pietri [éd.], Prosopographie Chrétienne du Bas-Empire. 2. Italie (313-604), Rome 1999, t. I, p. 962-965).

19 Voir P. Lopreato, Il lapidario di Grado : Basilica di Sant’Eufemia, Grado 1989.

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Pour citer cet article

Référence papier

Michel-Yves Perrin, « Histoire et doctrines du christianisme latin
(Antiquité tardive) », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses, 129 | -1, 285-290.

Référence électronique

Michel-Yves Perrin, « Histoire et doctrines du christianisme latin
(Antiquité tardive) », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses [En ligne], 129 | 2022, mis en ligne le 09 juin 2022, consulté le 18 septembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/asr/4114 ; DOI : https://doi.org/10.4000/asr.4114

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Auteur

Michel-Yves Perrin

M., Directeur d’études, École pratique des hautes études – Section des sciences religieuses

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