Histoire et doctrines du christianisme latin (Antiquité tardive)
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1Trois dossiers ont été ouverts cette année en lien avec les activités scientifiques du directeur d’études.
1. Louis Duchesne (1843-1922) et l’Étude sur le Liber pontificalis (1877)
- 1 Voir la notice de J.-L. Quantin, dans P. Henriet (dir.), L’École Pratique des Hautes Études. Invent (...)
- 2 B. Waché, Monseigneur Louis Duchesne (1843-1922), Rome 1992, p. 66-93 ; F. Mores, Louis Duchesne. A (...)
- 3 J’ai plaisir à remercier chaleureusement d’une part le prof. Rocco Ronzani (Institutum Patristicum (...)
- 4 Voir, en dernier lieu, la mise au point de E. Castelli, « Vescovi, martiri e trasgressori dei canon (...)
- 5 G. Arnaldi, « Intorno al Liber Pontificalis (Débat) », dans Monseigneur Duchesne et son temps. Acte (...)
- 6 M.-Y. Perrin, « Autour de l’Étude sur le Liber Pontificalis (BEFAR I-1). “La valeur historique du L (...)
2Dans le prolongement d’une invitation à une commémoration à l’École française de Rome du centenaire du décès de Mgr Louis Duchesne qui en fut le directeur de 1895 à 1922, après l’exercice d’une direction d’études à la Section des sciences historiques et philologiques (1885-1895)1, le directeur d’études a examiné l’un des premiers travaux scientifiques de l’éminent savant, à savoir sa thèse de doctorat soutenue en Sorbonne le 10 mars 1877, qui offrit des prolégomènes à son édition du Liber Pontificalis romain (1886-1892). On sait que la thèse fut déférée à la Congrégation de l’Index pour examen en juin 1877 sous l’accusation « de contenir de graves erreurs et d’être injurieuse pour le Saint-Siège ». L’épisode de la censure manquée de la thèse de Louis Duchesne a déjà retenu l’attention de la critique2. Notre propos n’a pas été, sauf exception, de compléter l’histoire des faits, mais de prendre appui en un premier temps sur les vota des consulteurs de l’Index3, pour examiner ensuite plus largement, entre historiographie et histoire, la question de « la valeur historique » du premier Liber pontificalis – nous avons laissé de côté ici le dossier fort débattu des éditions tardo-antiques de l’œuvre qui à vrai dire interfère modérément avec l’argument traité4 –, que les contemporains de Duchesne comme aussi bien le médiéviste Girolamo Arnaldi (1929-2016), lors d’un fameux colloque farnésien organisé en 1973, pouvaient identifier comme au cœur de ses études sur le livre pontifical : « Il discorso sull’attendibilità è il filo rosso che collega tutte le eruditissime annotazioni del Duchesne, che ha invece trascurato il discorso sulla circolazione del Liber »5. On lira le résultat de cette enquête dans les Actes à paraître de la demi-journée d’études6.
2. Hagiographie et littérature apocryphe chrétienne ancienne
- 7 Strasbourg, 23-24 septembre 2021. Organisation : M. Cutino, A. D’Anna, C. Guignard, I. Ponti Grimm.
- 8 M.-Y. Perrin, « Apostolicité », dans F. Gabriel, D. Iogna-Prat, A. Rauwel (dir.), Dictionnaire crit (...)
- 9 G. Orioli, « La Passio sancti Apolenaris secondo il codice petropolitano », Ravenna. Studi e Ricerc (...)
- 10 Voir les remarques synthétiques de P. Tomea, Tradizione apostolica e coscienza cittadina a Milano n (...)
- 11 T. Genka, « The Role of Hagiography in the Development of Canon Law in the Reform Era », dans C. Ro (...)
- 12 Voir, par exemple, la Passio Clementis (BHL 1848 : éd. V. Yarza Urquiola, Passionarium hispanicum s (...)
3Dans le prolongement des recherches hagiographiques menées l’année précédente, et en lien, d’une part, avec un colloque strasbourgeois sur « La “construction” et la “reconstruction” des mémoires et des figures du premier christianisme. Questions de méthode entre études apocryphes et études hagiographiques »7, et d’autre part, avec une contribution à l’article « Apostolicité » pour le Dictionnaire critique de l’Église8, le directeur d’études a traité des figurations apostoliques dans l’hagiographie italienne d’époque tardo-antique et altimédiévale. Le point de départ a été la Passio sancti Apolenaris sacerdotis et martyris (BHL 623) dédiée au premier évêque de Ravenne, Apollinaire, dont la première attestation manuscrite remonte probablement à la deuxième moitié du viiie s.9. L’auteur anonyme de cette composition hagiographique présente Apollinaire comme un disciple romain de l’apôtre Pierre qui l’envoie expressément évangéliser la ville de Ravenne. La référence à la mission pétrinienne scande d’ailleurs le récit des aventures d’Apollinaire. On aura reconnu ici un exemple des légendes de fondation apostolique de sièges épiscopaux italiens qui ont tant occupé un Francesco Lanzoni (1862-1929) à l’égal de son homologue français Louis Duchesne pour la Gaule, avec des polémiques et des déboires similaires10. En Italie, en dépit d’incertitudes chronologiques, et donc de contextes d’élaboration, qui rendent la question encore sub lite, la Passio Apolenaris paraît être le premier témoin d’une telle sollicitation de la figure de l’apôtre Pierre par une Église locale11. En revanche, évidemment, quelques passions évoquent la succession apostolique romaine12.
- 13 Sans qu’il soit nécessaire de rouvrir ici un dossier extrêmement complexe, il suffit de dire que le (...)
4On a choisi de parler de « figurations » pour enrôler dans l’enquête les modes les plus divers de mise en œuvre de la référence apostolique dans des œuvres hagiographiques qui ne sont pas ordinairement considérées comme relevant des apocryphes dédiés aux apôtres comme le prouve leur exclusion de la Clavis Apocryphorum Novi Testamenti. Des dépouillements réalisés à ce jour, l’une des premières conclusions est que les figurations apostoliques sont globalement rares dans l’hagiographie italienne des ve – milieu viiie s. et se limitent à Pierre et Paul. On a consacré quelques séances en particulier aux Actus Silvestri (BHL 7725-7730) sur la base de la collation de quelques manuscrits de la Biblioteca Apostolica Vaticana comportant la version A(1), considérée comme la plus ancienne, collation que le directeur d’études mena à bien il y a une bonne dizaine d’années13. On lira le résultat de ces recherches à la frontière entre hagiographie et apocryphicité dans une publication en préparation.
3. Grégoire de Tours et l’anthropologie religieuse de l’Antiquité tardive (cours de master)
- 14 Voir ce qu’écrivait déjà en 1976 dans ses Stenton Lectures Peter Brown (« Relics and Social Status (...)
- 15 Voir la notice « Gregorius 3 », dans L. Pietri, M. Heijmans (éd.), Prosopographie chrétienne du Bas (...)
5On a commencé un cycle de conférences sur l’œuvre de Grégoire de Tours comme source pour des études d’anthropologie religieuse de l’Antiquité tardive14. Les premières séances ont été consacrées à la présentation de Grégoire, de son œuvre et de son temps15. On a ensuite abordé le dossier de la sacralisation des lieux de culte chrétiens et du droit d’asile dans les églises. Pour des raisons de cohérence du propos il en sera rendu compte dans le prochain Annuaire.
6En ouverture de chaque séance le directeur d’études a présenté quelques publications ou découvertes récentes dans le champ de l’histoire du christianisme tardo-antique.
7Le 6 décembre 2022 le professeur Winrich Löhr (université de Heidelberg) nous a fait l’honneur et l’amitié de donner une conférence intitulée « Augustin entre psychologisme et psychologie ».
- 16 Cette conférence est en cours de publication dans la Revue d’Études augustiniennes et patristiques.
8Le 28 mars 2023, le professeur Alessandro Capone (Università del Salento, Lecce), nous a fait l’amitié de donner une conférence intitulée « Per una nuova edizione dell’Apologeticum di Tertulliano: le citazioni in Eusebio di Cesarea »16.
9Le 18 avril 2023, le professeur Raúl Villegas Marín (université de Barcelone) nous a fait l’amitié de donner une conférence intitulée « Les controverses sur la prédestination dans la Provence tardo-antique et leurs prolongements romains : résultats d’une enquête récente ».
10En mai-juin 2023, le professeur Emanuela Colombi (université d’Udine), a été directrice d’études invitée à l’initiative du directeur d’études et de Philippe Bernard pour une série de conférences intitulée Nouvelles frontières pour la philologie patristique : de l’histoire de la transmission des textes aux humanités numériques.
11Le 23 mai 2023, le professeur Lucrezia Spera (université de Rome-Tor Vergata) nous a fait l’amitié de donner une conférence intitulée « Roma tardoantica : una città senza imperatori ? ».
12Le 30 mai 2023, le professeur Carlo Ebanista (université du Molise, Campobasso), nous a fait l’amitié de donner une conférence intitulée « Paolino di Nola e il santuario martiriale di San Felice a Cimitile ».
13Le 5 juin 2023, le professeur María del Mar Marcos Sánchez (Universidad de Cantabria, Santander), nous a fait l’amitié de donner une conférence intitulée « Narratives of Female Martyrdom in Late Antique and Visigothic Spain ».
14Le 13 juin 2023, le professeur Rocco Ronzani (Institutum Patristicum Augustinianum, Rome) nous a fait l’amitié de donner une conférence intitulée « Louis Duchesne e la Curia romana. A 50 anni del convegno di Roma del 1973, le ricerche successive di Maccarrone, recenti iniziative e nuove indagini archivistiche ».
Notes
1 Voir la notice de J.-L. Quantin, dans P. Henriet (dir.), L’École Pratique des Hautes Études. Invention, érudition, innovation, de 1868 à nos jours, Paris 2018, p. 540-541, et P. Henriet, « “J’entre donc aux Hautes Études”. Lettre inédite de Louis Duchesne à Paul Fournier sur son entrée à l’École Pratique (19 novembre 1885) », Annuaire EPHE-SHP 154 (2023), p. XXIV-XXIX.
2 B. Waché, Monseigneur Louis Duchesne (1843-1922), Rome 1992, p. 66-93 ; F. Mores, Louis Duchesne. Alle origini del modernismo, Brescia 2015, p. 7-32, qui reprend et corrige une précédente étude, « Cultura storica, teologia, scienza tedesca. Louis Duchesne all’Indice? », Rivista di storia del cristianesimo 5 (2008), p. 175-199 ; O. Poncet, « D’un directeur l’autre. La correspondance de Louis Duchesne avec Auguste Geffroy (1876-1895) », dans M. Gras, O. Poncet (dir.), Construire l’institution. L’École française de Rome (1873-1895), Rome 2013, p. 331-433 (qui ignore le précédent).
3 J’ai plaisir à remercier chaleureusement d’une part le prof. Rocco Ronzani (Institutum Patristicum Augustinianum) qui a attiré mon attention sur ce dossier, et d’autre part le prof. Mgr Patrick Descourtieux, directeur des Archives du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, et la Dottoressa Anna-Grazia Petaccia, des mêmes Archives, pour leurs bons soins.
4 Voir, en dernier lieu, la mise au point de E. Castelli, « Vescovi, martiri e trasgressori dei canoni. Sul genere letterario e sulle ragioni di composizione del Liber Pontificalis » (sous presse). Je remercie vivement l’auteur de m’avoir communiqué son texte avant publication.
5 G. Arnaldi, « Intorno al Liber Pontificalis (Débat) », dans Monseigneur Duchesne et son temps. Actes du colloque organisé par l’École française de Rome (Palais Farnèse, 23-25 mai 1973), Rome 1975, p. 129-136, ici p. 131.
6 M.-Y. Perrin, « Autour de l’Étude sur le Liber Pontificalis (BEFAR I-1). “La valeur historique du Liber Pontificalis”. Quelques considérations entre historiographie et histoire » (à paraître dans les Actes du colloque sous la direction de F. Wallerich).
7 Strasbourg, 23-24 septembre 2021. Organisation : M. Cutino, A. D’Anna, C. Guignard, I. Ponti Grimm.
8 M.-Y. Perrin, « Apostolicité », dans F. Gabriel, D. Iogna-Prat, A. Rauwel (dir.), Dictionnaire critique de l’Église, Paris 2023, p. 59-65.
9 G. Orioli, « La Passio sancti Apolenaris secondo il codice petropolitano », Ravenna. Studi e Ricerche VIII-1-2 (2001), p. 13-62. A. Charrié-Benoist, qui prépare une thèse en co-tutelle sous ma direction et celle d’Emanuela Colombi (Università degli Studi di Udine) sur la vie intellectuelle à Ravenne aux ve-ixe s. s’est attelé à en procurer une édition critique dans le cadre de ses présentes recherches.
10 Voir les remarques synthétiques de P. Tomea, Tradizione apostolica e coscienza cittadina a Milano nel medioevo. La leggenda di San Barnaba, Milan 1993, p. 3-16.
11 T. Genka, « The Role of Hagiography in the Development of Canon Law in the Reform Era », dans C. Rolker (éd.), New Discourses in Medieval Canon Law Research, Leyde, Boston 2019, p. 83-104.
12 Voir, par exemple, la Passio Clementis (BHL 1848 : éd. V. Yarza Urquiola, Passionarium hispanicum saeculi X, Turnhout 2020, p. 397-410. Cf. éd. A. Fábrega Grau, Pasionario hispánico, t. II. Texto, Madrid, Barcelone 1955, p. 40-46), ou la Passio Gervasii et Protasi (BHL 3514 : éd. V. Yarza Urquiola, Passionarium hispanicum saeculi X, p. 791-797. Cf. éd. A. Fábrega Grau, Pasionario hispánico, t. II, p. 279-282).
13 Sans qu’il soit nécessaire de rouvrir ici un dossier extrêmement complexe, il suffit de dire que les études de Wilhelm Levison (« Konstantinische Schenkung und Silvester-Legende », dans Miscellanea Francesco Ehrle, Rome 1924, t. II, p. 159-247) ont permis naguère d’identifier trois formes principales du texte, A, B, C, chacune pouvant être à son tour divisée en sous-formes, C résultant d’une contamination entre A et B, et A(1) représentant très probablement la forme la plus ancienne. Le projet d’édition critique annoncé à diverse reprises par Wilhelm Pohlkamp dans une série d’articles entre 1983 et 2008 (« Tradition und Topographie: Papst Silvester I. [314-335] und der Drache vom Forum Romanum », Römische Quartalschrift für christliche Altertumskunde und Kirchengeschichte 78 [1983], p. 1-100 ; « Kaiser Konstantin, der heidnische und der christliche Kult in den Actus Silvestri », Frühmittelalterliche Studien 18 [1984], p. 357-400 ; « Privilegium ecclesiae Romanae pontifici contulit. Zur Vorgeschichte der Konstantinischen Schenkung », dans Fälschungen im Mittelalter. Internationaler Kongress der Monumenta Germaniae Historica [München, 16.-19 September 1986], 2. Gefälschte Rechtstexte. Der bestrafte Fälscher, Hanovre 1988, p. 425-490 ; « Textfassungen, literarische Formen und geschichtliche Funktionen der römischen Silverster-Akten », Francia 19-1 [1992], p. 115-196 ; « Konstantin der Grosse und die Stadt Rom im Spiegel der römischen Silvester-Akten [Actus Silvestri] », dans Kaiser Konstantin der Grosse: historische Leitung und Rezeption in Europa, éd. K. M. Girardet, Bonn 2007, p. 87-112 ; « Memoria Silvestri. Zur frühen Erinnerungs- und Verehrungsgeschichte des Tagesheiligen vom 31. Dezember », dans Nomen et Fraternitas. Festschrift für Dieter Geuenich zum 65. Geburtstag, éd. L. Uwe, Berlin 2008, p. 249-296) n’ayant pas abouti, et selon des échos recueillis Outre-Rhin ayant peu de chance de trouver une concrétisation prochaine, qui veut avoir accès à la version A(1) doit recourir aux manuscrits, puisque la version donnée au xve s. par Bonino Mombrizio (B. Mombritius, B., Sanctuarium seu vitae sanctorum, éd. A. Brunet et H. Quentin, Paris 1910, II, p. 508-531), qu’à vrai dire beaucoup utilisent par facilité, relève au terme des analyses de Levison et de Pohlkamp du type C contaminé. On a donc eu recours en première approximation à la comparaison de quelques manuscrits de la version A(1), en particulier Cité du Vatican, BAV, Vat. Lat. 1194 (xiie s.) et 5771 (ixe s.). Pour une hypothèse sur l’origine très controversée des Actus Silvestri, voir T. Canella, Gli « Actus Silvestri ». Genesi di una leggenda su Costantino imperatore, Spolète 2006, qui propose de situer la composition du texte latin au tournant du ve au vie s. Nous n’avons pu prendre connaissance que tout récemment de l’importante étude de E. Wirbelauer, « Verhindertes Blutbad und erfolgreiche Drachenfesselung. Bischof Silvester und die Mächte des Kapitols », dans Spätantiker Polytheismus im Westen des römischen Reiches. Akten des Symposiums in Graz 2019, éd. P. Scherrer, W. Spickermann, Graz 2021, p. 83-108 ; cette contribution offre en annexe (p. 96-108) une première édition critique de deux sections des Actus Silvestri selon les trois versions A, B, et C. L’auteur y défend une assignation chronologique de la version latine à la 2e moitié du ve s.
14 Voir ce qu’écrivait déjà en 1976 dans ses Stenton Lectures Peter Brown (« Relics and Social Status in the Age of Gregory of Tours », repris dans Id., Society and the Holy in Late Antiquity, Berkeley 1983, p. 222-250, ici p. 222) : « I have been moved by a sense of the urgent need for a religious commentary – a religionsgeschichtliches Kommentar – on the works of Gregory of Tours ».
15 Voir la notice « Gregorius 3 », dans L. Pietri, M. Heijmans (éd.), Prosopographie chrétienne du Bas-Empire, 4. La Gaule chrétienne 314-614, Paris 2013, p. 915-954, et les collectifs récents Rondom Gregory van Tours, M. de Jong, E. Rose, H. Teunis (éd.), Utrecht 2001 ; The World of Gregory of Tours, K. Mitchell, I. Wood (éd.), Leyde, Boston, Cologne 2002, et A companion to Gregory of Tours, A. Callander Murray (éd.), Leyde, Boston 2016, et bien sûr les classiques L. Pietri, La ville de Tours du IVe au VIe s. : naissance d’une cité chrétienne, Rome 1983 ; M. Weidemann, Kulturgeschichte der Merovinger nach den Werken Gregors von Tours, Mayence 1982 ; M. Heinzelmann, Gregory of Tours. History and Society in the Sixth Century, Cambridge 2001.
16 Cette conférence est en cours de publication dans la Revue d’Études augustiniennes et patristiques.
Top of pageReferences
Bibliographical reference
Michel-Yves Perrin, “Histoire et doctrines du christianisme latin (Antiquité tardive)”, Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses, 131 | 2024, 349-354.
Electronic reference
Michel-Yves Perrin, “Histoire et doctrines du christianisme latin (Antiquité tardive)”, Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses [Online], 131 | 2024, Online since 17 July 2024, connection on 16 September 2024. URL: http://journals.openedition.org/asr/5125; DOI: https://doi.org/10.4000/122xb
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