Las campanas repicaron con gran algarabía, la mañana del siete de julio de 1631, en el convento de monjas de Santa Catalina de Lima, situado en la capital virreinal más austral de los dominios hispanos en América. El regocijo al interior del convento no era para menos. Toda la comunidad se hizo presente en el coro bajo para recibir y escuchar de verbo ad verbum el acto emitido por el doctor Feliciano de Vega, provisor y vicario general del arzobispado de Lima. Las hermanas fundadoras del convento, Lucía y Clara Guerra de la Daga, eran quienes escucharon con mayor atención la validación de sus capitulaciones fundacionales que suscribieron antes de profesar como monjas. Al finalizar la lectura del documento, todas las religiosas presentes “hicieron oraciones a Dios” e inmediatamente después, las músicas del convento tocaron el órgano mientras las demás entonaban el Te Deum Landamus. Su aprobación significó, en esencia, un triunfo para los proyectos y las aspiraciones de ambas hermanas...
“Por razón de ser fundadoras”
Résumés
Cet article se penche sur les trois documents – en 1623, 1625, 1629 – qui furent à l’origine d’une fondation conventuelle liménienne et examine comment ils servirent d’instruments aux deux sœurs fondatrices, Lucia y Clara Guerra de la Daga, pour négocier leur position dans les relations familiales et dans le régime de genre propre aux élites de Lima pendant la période coloniale. En investissant des sommes importantes dans ces fondations, chacune des fondatrices put se prévaloir des effets juridiques des clauses du contrat de fondations, non seulement pour affermir leur autorité spirituelle et temporelle, mais aussi pour servir un but moins évident, le contrôle progressif du cercle familial, par le biais de cens, de prêts, de donations de cellules ou de bourses. Leurs prérogatives intemporelles ont articulé pour des générations le destin familial et la persistance matérielle et spirituelle du couvent. Leurs prérogatives intemporelles ont régi les destins de diverses générations de sa famille, dans la mesure où ces dernières restent attachées à l’existence matérielle du couvent et à son autorité spirituelle.
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Référence papier
Augusto Espinoza, « “Por razón de ser fundadoras” », Archives de sciences sociales des religions, 191 | 2020, 45-66.
Référence électronique
Augusto Espinoza, « “Por razón de ser fundadoras” », Archives de sciences sociales des religions [En ligne], 191 | juillet-septembre 2020, mis en ligne le 04 janvier 2023, consulté le 11 août 2022. URL : http://journals.openedition.org/assr/51686 ; DOI : https://doi.org/10.4000/assr.51686
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