Introduction

2La conception naïve de l’expérience visuelle repose sur une opposition phénoménologique entre deux manières pour un sujet de se rapporter cognitivement au monde : en étant directement relié à lui et en le représentant. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Pour que nous soyons visuellement reliés à l’arbre, il faut que celui-ci existe réellement (l’instanciation d’une relation, quelle qu’elle soit, nécessite l’existence des termes de la relation) et soit positionné favorablement dans notre environnement visible. La représentation n’est pas soumise à cette contrainte d’existence et de localité, et nous sommes capables de représenter des choses absentes, voire inexistantes.

4Le but de cet article est de souligner que l’opposition naïve entre relation et représentation présente un intérêt philosophique et scientifique souvent négligé, et peut être reprise sur le plan théorique d’une manière qui soit compatible avec les sciences de la vision. La discussion va procéder de la manière suivante. Nous allons commencer par présenter deux théories philosophiques de la perception qui s’opposent frontalement sur le statut de la conception naïve de l’expérience visuelle : la première – le relationnisme – en prolonge l’esprit alors que la seconde – l’intentionnalisme – la rejette comme inadéquate.

5Dans un deuxième temps, la notion de représentation mentale sera précisée d’une manière qui soit acceptable pour le relationnisme comme pour l’intentionnalisme. Succinctement, la représentation mentale d’un objet doit reposer sur la possession, implicite ou explicite, d’un critère d’identité de l’objet. C’est la possession d’un tel critère qui permet au sujet de savoir ce qu’il représente. Une telle définition, même très générale, permet d’asseoir l’opposition conceptuelle entre relation et représentation. Car la centralité de la notion de « représentation » dans l’explication scientifique de notre rapport cognitif au monde pourrait nous encourager à étendre cette notion aux cas où nous avons intuitivement affaire à une relation. Être relié visuellement à un arbre pourrait être une manière spécifique de représenter l’arbre, qui exploite les relations spatio-temporelles et causales qui nous unissent à lui lorsque nous le voyons. De ce point de vue, il n’y aurait pas lieu d’opposer relation et représentation, puisque la première apparaîtrait comme un cas particulier de la seconde. À l’inverse, si nous lions la représentation mentale à la possession d’un critère d’identité de l’objet représenté, le débat entre le relationnisme et l’intentionnalisme est loin d’être trivial puisque le premier revendique l’existence d’une relation cognitive non représentationnelle au monde, alors que le second cherche à en démontrer l’inutilité, voire l’incohérence.

6Dans un troisième temps, nous passerons en revue deux ensembles de travaux qui, au sein des sciences cognitives, sont susceptibles de contribuer à arbitrer le débat entre le relationnisme et l’intentionnalisme. La thèse principale défendue est que le relationnisme est compatible avec les données scientifiques à notre disposition sur les processus cognitifs liés à la vision. Le relationnisme présente également un avantage philosophique considérable puisqu’il permet de comprendre comment les représentations mentales, y compris les représentations visuelles, peuvent être fondées sur un rapport cognitif plus direct, c’est-à-dire intrinsèquement relationnel, avec leurs objets dans le monde.

Le relationnisme

7La conception naïve de l’expérience visuelle comme une relation repose sur une opposition intuitive entre la phénoménologie de la vision (l’effet que cela fait de voir un arbre) et la phénoménologie d’autres formes de représentation du monde, par exemple via l’imagination visuelle. Toutefois, cette opposition pourrait n’être qu’apparente, et une analyse philosophique approfondie est requise, soit pour confirmer la conception naïve, soit au contraire pour la discréditer.

10Le relationnisme est avant tout une théorie de la perception « véridique ». Pour entrer en relation perceptive avec un objet sensible, il faut que celui-ci existe, qu’il soit réel. La théorie ne se prononce pas sur les cas où l’expérience visuelle n’atteint pas le monde, notamment lorsque le sujet est victime d’une hallucination visuelle. Lors d’une hallucination, le sujet pourrait être en relation avec un objet non existant ou irréel, mais cette relation ne peut pas être la même que celle qui relie le sujet au monde dans la perception véridique. Si le relationnisme a pour ambition d’éclairer les cas dans lesquels le sujet est bien relié visuellement à un objet en dehors de lui, il laisse au moins initialement dans l’ombre la nature des autres cas, dans lesquels le sujet a seulement l’impression trompeuse d’être ainsi relié au monde sensible.

L’intentionnalisme

13Si l’expérience visuelle n’est pas une relation, que peut-elle bien être ? Selon l’intentionnalisme, elle est essentiellement une représentation mentale du monde, qui peut être correcte ou incorrecte. Lorsqu’elle est incorrecte, l’expérience est au moins en partie illusoire ou hallucinatoire. Au contraire du relationnisme, l’intentionnalisme propose donc une théorie unifiée de l’expérience visuelle, que celle-ci soit véridique ou hallucinatoire. L’intentionnalisme implique le « conjonctivisme », selon lequel la perception véridique est une expérience consciente qui est seulement accidentellement reliée à son objet dans le monde. Elle résulte d’une conjonction de deux conditions. La première, de nature mentale, est une représentation sensorielle, et est commune à la perception véridique et à son pendant hallucinatoire. La seconde, en dehors de l’esprit, inclut par exemple l’existence d’une relation causale appropriée entre le sujet et l’objet. Lorsque les deux conditions sont remplies, le sujet perçoit correctement le monde. Lorsque seule la première condition est remplie, le sujet a la même expérience sensorielle, mais celle-ci relève d’une hallucination. Lorsque le sujet voit un arbre, il a une représentation visuelle autonome par rapport à l’arbre, c’est-à-dire qui n’a nul besoin de la présence de l’arbre pour exister.

L’arbitrage des sciences cognitives

1. Le relationnisme dépeint l’expérience visuelle comme impliquant une relation non représentationnelle au monde.
2. Les sciences cognitives accréditent l’hypothèse selon laquelle l’expérience visuelle est représentationnelle de part en part.
3. Ergo, le relationnisme relève d’une conception anti-scientifique de la vision, et à ce titre doit être rejeté.

15Une précision s’impose avant d’évaluer cet argument. Le relationnisme est la thèse selon laquelle la perception visuelle implique une relation cognitive directe à l’objet vu. Le défenseur du relationnisme ne nie pas, ou du moins n’a pas besoin de nier, que la perception visuelle implique également quelque représentation. D’une part, il peut admettre que la perception visuelle repose sur toutes sortes de représentations au niveau inconscient, ou infra-personnel. Le relationnisme concerne l’expérience consciente, et il est compatible avec la nature représentationnelle des processus non conscients qui sous-tendent l’expérience consciente. Mais surtout, d’autre part, le défenseur du relationnisme peut reconnaître l’existence de représentations conscientes proprement visuelles, c’est-à-dire internes au système visuel. Ce qu’il revendique, c’est que l’objet vu n’est pas initialement déterminé, dans le champ de la conscience, comme l’objet d’une représentation. Nous devons être reliés par l’expérience visuelle au monde visible pour être capables de le représenter, sur le terrain de la perception ou en dehors de celle-ci. Des exemples seront donnés plus loin de telles représentations, mais on pourrait défendre la thèse selon laquelle la perception d’un objet implique toujours une représentation sensorielle de la sorte d’objet dont il s’agit. Voir un objet, c’est toujours le voir comme relevant d’une sorte ou d’une catégorie plus ou moins spécifique, par exemple comme un arbre. Or, voir un objet comme un arbre implique de former la représentation visuelle d’un arbre. Toutefois, même si cette thèse est retenue, il se pourrait que le premier contact sensoriel avec l’objet en question soit purement relationnel, et non pas déterminé immédiatement comme l’objet d’une représentation, même visuelle. En d’autres termes, le relationnisme n’est pas contraint de nier l’existence de représentations visuelles, et est compatible avec la thèse selon laquelle voir un objet, c’est aussi le voir comme relevant d’une sorte ou d’une catégorie plus ou moins spécifique.

16Cette précision n’enlève rien à l’argument anti-relationniste qui vient d’être formulé. Car la seconde prémisse de cet argument stipule que, selon les sciences cognitives, la perception est représentationnelle de part en part, et pas seulement en partie, ce qui exclut la possibilité d’une relation non représentationnelle qui marquerait l’entrée dans la conscience de l’objet perçu. Il n’est pas question, dans cet article, de passer en revue les innombrables travaux empiriques pertinents pour l’évaluation de cette prémisse. Nous nous contenterons d’évoquer deux ensembles de travaux qui ont exercé une influence majeure sur les discussions interdisciplinaires contemporaines relatives à la perception visuelle. Toutefois, il convient au préalable de préciser la notion de représentation mentale en jeu dans le débat qui nous intéresse ici, pour qu’elle apparaisse comme véritablement opposée à la notion d’une relation cognitive primitive.

Représentation et reconnaissance

17Le débat entre le relationnisme et l’intentionnalisme, et l’intervention des sciences cognitives, restent stériles en l’absence d’une notion suffisamment précise de représentation. Qu’appelle-t-on au juste représenter un objet ? Nous avons besoin d’une réponse même schématique à cette question, qui soit acceptable tant du point de vue du relationnisme que de celui de l’intentionnalisme. Selon une définition traditionnelle, la représentation d’un objet requiert au minimum le déploiement d’une compétence récognitionnelle, à savoir la capacité de reconnaître ou ré-identifier le même objet en différentes occasions. Par suite, un sujet peut représenter un objet seulement s’il possède (implicitement ou explicitement) un critère d’identité de l’objet, c’est-à-dire un standard en vertu duquel l’identité d’un objet peut être établie par le sujet.

20Pour résumer, les deux positions en lice peuvent se mettre d’accord sur la légitimité de la définition traditionnelle de la notion de représentation, et donc sur la réalité de l’opposition conceptuelle entre relation et représentation. Le relationnisme affirme que nous pouvons nous mettre en relation visuelle avec un arbre sans posséder (implicitement ou explicitement) un critère d’identité approprié aux arbres, et donc sans nous représenter un arbre, parce que nous comptons sur le monde pour garantir les conditions d’identité de l’objet. L’intentionnalisme, en revanche, nie la possibilité d’une telle relation visuelle, et considère que l’expérience visuelle est représentationnelle de part en part. Selon cette position, le monde intervient seulement pour déterminer le statut épistémique de la représentation visuelle, c’est-à-dire si elle est correcte (il y a bien un arbre devant nous) ou incorrecte (il n’y a aucun arbre devant nous, ou s’il y en a un, il ne nous affecte pas causalement comme dans le cas de la perception véridique).

La centralité cognitive des objets

21Quel est le verdict que les sciences cognitives prononcent au sujet de la thèse du relationnisme, selon laquelle nous n’avons pas besoin d’un critère d’identité pour entrer en relation visuelle avec un objet ? Il semble à première vue qu’elles n’accréditent pas cette thèse, mais qu’elles considèrent au contraire que toute conscience d’objet doit consister en une représentation.

1. Principe de continuité : un objet ne « saute » pas directement d’un endroit à un autre, non contigu.
2. Principe de cohésion : un objet qui se déplace maintient la cohésion de ses parties.
3. Principe de contact : seuls les objets qui se touchent peuvent entrer en interaction causale.
4. Principe de solidité : les objets sont rarement perméables.

24Dans leur globalité, les données empiriques provenant de la psychologie du développement et plus généralement de l’étude scientifique des systèmes cognitifs semblent donc favoriser l’hypothèse selon laquelle nous percevons le monde, raisonnons et parlons à son sujet par l’entremise de représentations sortales, et partant en vertu de notre possession de critères d’identité appropriés aux objets de nos expériences sensorielles, de nos pensées et de nos discours. Par exemple, nous voyons un arbre plutôt que quoi que ce soit d’autre principalement parce que nous déployons au sein de la vision un critère d’identité approprié à la sorte d’objets dont relèvent les arbres.

25Faut-il en conclure que les sciences cognitives sont opposées au relationnisme et adhèrent à l’intentionnalisme ? Une réponse positive serait prématurée à ce stade. Rappelons la seconde prémisse de l’argument anti-relationniste formulé plus haut : « Les sciences cognitives accréditent l’hypothèse selon laquelle l’expérience visuelle est représentationnelle de part en part ». Il n’est pas évident que les travaux qui viennent d’être évoqués suffisent à établir la vérité de cette prémisse. Ce qu’ils démontrent au mieux est que l’expérience visuelle d’un objet implique une représentation mentale de l’objet qui repose sur le déploiement d’un critère d’identité approprié. Il reste possible que cette représentation ne constitue pas en elle-même l’entrée de l’objet dans la conscience visuelle, mais qu’elle repose sur une relation visuelle plus fondamentale. En d’autres termes, les données relatives à la préférence de nos systèmes cognitifs, y compris visuels, pour des objets d’une certaine sorte (les objets spelkiens) ne démontrent pas clairement que ces objets sont déterminés seulement comme ceux de représentations visuelles. Or, c’est de cette démonstration que l’intentionnalisme a besoin pour écarter le relationnisme. Ce qu’il doit établir, à nouveau, c’est que l’expérience visuelle consciente est représentationnelle de part en part, sans l’aide d’aucune relation visuelle primitive, et pas seulement qu’elle implique comme partie propre, même nécessairement, quelque représentation mentale de l’objet perçu.

La théorie de l’indexation visuelle

1. Les propriétés qui causent l’activation d’un pointeur indexical visuel. Par exemple, il faut que l’objet pointé se détache suffisamment de l’arrière-plan, et constitue un tout cohérent.
2. Les propriétés qui maintiennent l’activation de l’index, et qui permettent de garder l’objet en vue. Par exemple, il faut que l’objet pointé se déplace de manière continue et, s’il y a un obstacle derrière lequel il disparaît, réapparaisse selon un temps et un trajet physiquement réalistes dans l’environnement ordinaire du sujet.
3. Les propriétés encodées, qui sont attribuées à l’objet indexé. Dans la terminologie qui est la nôtre, ce sont les propriétés qui donnent lieu à une représentation visuelle de l’objet pointé, par exemple comme un carré ou un triangle.

28Les deux premiers types de propriétés sont liés au fait que les objets pointés sont spelkiens, c’est-à-dire, au minimum, qu’ils sont fermés sur eux-mêmes, cohérents, et qu’ils se déplacent comme un tout. Il nous est beaucoup plus difficile de suivre visuellement des objets qui se divisent ou fusionnent constamment. Or la thèse principale défendue par Pylyshyn est que ces types de propriétés n’ont pas à être représentés par le sujet voyant, dans le système visuel ou ailleurs. La justification de cette thèse est qu’il suffit que le système visuel exploite le fait que ces propriétés (causales et spatio-temporelles) sont de facto instanciées dans le monde. Nous retrouvons ici le pendant psychologique de la thèse de Ayers déjà citée plus haut, à savoir que « nous n’avons pas besoin de “critère d’identité” en plus de ce que le monde et nos facultés perceptives et agentives nous offrent, quand il est question de sélectionner […] des objets littéralement discrets, concrets et durables ». C’est bien la distinction cruciale entre représenter et exploiter, et le postulat sous-jacent selon lequel la vision est située dans le monde, qui permettent d’expliquer pourquoi le sujet voyant peut se relier à un objet, en s’adossant à un monde d’objets spelkiens, sans mettre en jeu sa possession de critères d’identité appropriés.

29Garder un objet en vue donne lieu à une phénoménologie visuelle distinctive, bien qu’il ne puisse s’agir exclusivement d’une compétence récognitionnelle. Les pointeurs indexicaux visuels disparaissent dès lors que le sujet a perdu l’objet des yeux, et ne permettent pas sa ré-identification automatique quand l’objet est à nouveau repéré ailleurs dans le champ visuel. Ils pourraient bien constituer, par conséquent, la base d’une forme de perception non représentationnelle, ou purement relationnelle.

30Qu’en est-il du troisième type de propriété, à savoir les propriétés encodées, c’est-à-dire représentées visuellement par le sujet ? Un défenseur du relationnisme pourrait arguer que l’expérience visuelle d’un objet ne requiert l’encodage d’aucune propriété de l’objet, même si la plupart du temps certaines propriétés au moins de l’objet sont effectivement représentées. Dans certaines de ses expériences impliquant des objets multiples mobiles, Pylyshyn a montré que le sujet pouvait rester indifférent aux propriétés des objets pointés, qui pouvaient changer d’apparence sans que le sujet s’en aperçût. Dans ce type de situation, la tâche du sujet se résume à garder en vue certains objets, sans qu’aucune représentation visuelle de ces objets ne soit mobilisée, du moins sur le plan conscient. Mais on pourrait aussi admettre que l’expérience visuelle d’un objet requiert au minimum l’encodage des propriétés qui correspondent à la sorte d’objet dont il s’agit. Cette dernière position est entièrement compatible avec le cœur du relationnisme, puisque les propriétés ainsi représentées ne peuvent être attribuées à l’objet que parce que le sujet est indépendamment mis en relation avec lui, grâce aux processus causaux qui assurent l’indexage visuel en amont de toute forme de représentation consciente.

Conclusion

31Nous avons présenté un débat central de la philosophie analytique contemporaine de la perception, entre une conception – le relationnisme – qui dépeint la perception comme une relation au monde sensible, et une approche rivale – l’intentionnalisme – centrée sur la notion de représentation du monde sensible. Ce débat a été conduit à un niveau d’abstraction élevé, qui rend difficile un quelconque arbitrage de la part des sciences cognitives. Pourtant, il peut sembler dans un premier temps que les données empiriques favorisent l’intentionnalisme et, de fait, le paradigme dominant des sciences cognitives considère l’esprit comme étant principalement un organe représentationnel.

32Dans cet article, deux familles de données empiriques, issues respectivement de la psychologie du développement et de la psychologie de la vision, ont été examinées. La première famille a mis en évidence nos préférences cognitives pour les objets ordinaires, ou « spelkiens », dans plusieurs domaines, y compris la perception visuelle. Elle conforte l’hypothèse selon laquelle le système visuel engage des représentations du monde visible, et s’adosse par conséquent à la possession, par le sujet, de critères d’identité appropriés à ce qui est vu. Toutefois, nous avons observé que le relationnisme peut se prévaloir de la notion d’une représentation visuelle, tant que celle-ci ne détermine pas à elle seule l’objet vu, mais au contraire dépend d’une relation préalable, non représentationnelle, avec le monde. C’est du côté de la théorie de l’indexation visuelle de Pylyshyn que nous avons trouvé des éléments qui peuvent être portés au crédit du relationnisme. Si nous avons raison, l’argument suivant, qui s’oppose à celui qui conclut au caractère anti-scientifique du relationnisme, peut être envisagé :

1. La vision d’un objet ne semble pas être représentationnelle de part en part, au sens où elle n’est pas entièrement guidée par la possession d’un critère d’identité de l’objet. (C’est la négation de la seconde prémisse de l’argument précédent.)
2. Le relationnisme est au moins en partie légitimé par un modèle de la vision empiriquement plausible.
3. Ergo, il est erroné de prétendre que les sciences cognitives excluent le relationnisme au motif qu’il serait anti-scientifique.