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2024
Italie du Sud

Cumes. Recherches archéologiques dans la nécropole de la porte Médiane

Campagne 2023
Responsable d’opération : Priscilla Munzi
Notice rédigée avec Vincenzo Amato, Giuseppe Camodeca, Elisa Conca, Marina Covolan, Marcella Leone et Géraldine Sachau-Carcel

Entrées d’index

Établissement éditeur :

CJB

Année de lʼopération :

2023

Lieux :

Cumes

Chronologie :

Antiquité romaine

Peuples :

Samnites, Romains

Nature de l'opération :

fouille
Haut de page

Notes de l’auteur

Date précise de l’opération : 22 mai-20 juin 2023

Autorité nationale présente : Parco archeologico dei Campi Flegrei – MiC

Numéro de mission : Concession MIBAC DG‑ABAP_SERV II_UO1|07/05/2021|0015353‑P

Composition de l’équipe de terrain : Elisa Conca, chercheure associée au Centre Jean Bérard (UAR 3133 CNRS‑EFR), archéologue ; Marina Covolan, CIVIS3i – MSCActions postdoctoral fellow, chercheure associée au Centre Jean Bérard (UAR 3133 CNRS‑EFR), archéologue ; François Fouriaux, CNRS, Centre Jean Bérard, UAR 3133 CNRS‑EFR, topographe ; Marcella Leone, CNRS, Centre Jean Bérard (UAR 3133, CNRS‑EFR), archéologue – céramologue ; Priscilla Munzi, CNRS, Centre Jean Bérard (UAR 3133 CNRS‑EFR), archéologue ; Géraldine Sachau-Carcel, UMR 7268 ADES, Aix‑Marseille Université‑CNRS, EFS, archéologue-anthropologue.
Étudiants et collaborateurs externes qui ont participé à la campagne de fouille 2023 : Renzo Antonietti (Univ. Aix Marseille, étudiant stagiaire), Bastien Borederes (Univ. Aix Marseille, étudiant stagiaire), Ysabel Delbos (Univ. Aix Marseille, étudiante stagiaire), Sabrina Della Corte (Univ. degli Studi di Salerno, étudiante), Mathilde Dubessy (Univ. Aix Marseille, étudiante stagiaire), Anais Fauquembergue (Univ. Aix Marseille, étudiante stagiaire), Lucile Guizard (Univ. Montpellier, étudiante), Anna Lambiase (Univ. degli Studi di Salerno, étudiante), Emma Lemonnier (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne, étudiante stagiaire), Cecilia Matias (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne, étudiante), Cyriac Merle (Univ. Bourgogne, étudiant), Aurora Nocerino (Univ. Federico II di Napoli, étudiante), Klervi Queré (Univ. Paris 1 Panthéon-Sorbonne, étudiante stagiaire), Sarah Relaix (Univ. Tour, étudiante stagiaire), Téo Schillinger (Archéologue, contractuel du Musée du Louvre).

Partenariats institutionnels : CJB, Collège de France

Établissements porteurs de l’opération : CJB

Organismes financeurs : MEAE (Mission archéologique « Italie du Sud ») ; EFR ; CNRS ; Fondation Hugot du Collège de France

Texte intégral

Remerciements : La fouille de la nécropole de la porte Médiane de Cumes fait partie du programme de recherche « Aux marges de la ville de Cumes » porté par le Centre Jean Bérard (UAR 3133, CNRS‑EFR) avec le soutien du Parco archeologico dei Campi Flegrei.
Nous tenons à remercier de leur aide et appui le directeur du Parco archeologico dei Campi Flegrei, Fabio Pagano, l’archéologue Marialaura Iadanza et l’architecte Marida Salvatori, fonctionnaires responsables de zone, ainsi que les assistants techniques Cesare Giordano et Marzia Del Villano.
Concession de fouille DG‑ABAP_SERV II_UO1|07/05/2021|0015353‑P

Données scientifiques produites :
Cumes. Aux marges de la ville

Notices archéologiques dans le BAEFE :
https://journals.openedition.org/​baefe/​2508

Introduction

1Les recherches menées entre 2020 et 2023 se sont concentrées sur la zone située immédiatement au nord‑est de la porte Médiane, un secteur qui a connu d’importantes phases de transformation, non seulement à la fin de l’époque tardo-hellénistique (ier siècle av. J.‑C.), lorsque le fossé défensif situé à l’extérieur des murs fut comblé, mais aussi à l’époque impériale, lorsque la via Domitiana fut construite et la zone de la Porte monumentalisée (iie siècle apr. J.‑C.) (fig. 1‑2).

Fig. 1. Plan du secteur de la nécropole au nord‑est de la porte Médiane avec l’indication des contextes fouillés en 2023.

Fig. 1. Plan du secteur de la nécropole au nord‑est de la porte Médiane avec l’indication des contextes fouillés en 2023.

CJB, sur concession du MiC – PA Campi Flegrei. Tous droits réservés.

Fig. 2. Vue zénithale du secteur de nécropole au nord‑est de la porte Médiane.

Fig. 2. Vue zénithale du secteur de nécropole au nord‑est de la porte Médiane.

CJB, sur concession du MiC – PA Campi Flegrei. Tous droits réservés.

2Les fouilles de ces dernières années ont comporté une série d’approfondissements stratigraphiques qui ont permis d’étudier les niveaux de la nécropole républicaine, oblitérés ou incorporés dans l’organisation d’un grand complexe impérial aménagé immédiatement à l’extérieur des murailles, au nord‑est de la porte.

3Une campagne de prospections géophysiques effectuée en septembre 2021 avait permis d’identifier une anomalie parallèle au tracé des remparts qui pouvait être interprétée comme la limite nord du fossé. Un sondage réalisé en 2022 a permis de mettre au jour un tronçon d’un imposant système d’évacuation des eaux de pluie et des eaux usées de la ville1.

Bilan de l’activité de terrain de 2023

4La mission de cette année a pu organiser et mener à bien les opérations, en collaboration avec le Parc archéologique des Champs Phlégréens, du 22 mai au 20 juin. Les activités sur le terrain ont été consacrées à la fouille de deux monuments funéraires, MSL46420 et MSL73225, tous deux partiellement dégagés entre 2020 et 2022, et d’une série de sépultures individuelles datables de l’époque tardo-républicaine.

5Par ailleurs, un sondage réalisé entre le rempart et le mur de soutènement oriental de la terrasse impériale a permis de dégager le prolongement vers l’est du grand égout courant parallèlement aux fortifications (SDR74168), partiellement identifié par le sondage réalisé en 2022.

La nécropole

Le tombeau MSL46420 (fig. 3)

6Orienté ouest‑est, ce tombeau se situe entre les mausolées MSL46522 et MSL46501. Il avait été mis au jour en 2020. Il est plus endommagé que les autres et plusieurs trous de pilleurs sont visibles sur le toit. Il est réalisé en petits à moyens moellons de tuf jaune, de formes irrégulières (opus incertum), liés par un mortier. Le monument possède un accès du côté occidental, matérialisé par une porte (PR46420) présentant un linteau monolithe et des traces d’enduit sur son parement extérieur. L’accès est bouché par un bloc monolithe de tuf (US 46420). L’organisation interne du monument n’avait pu être observée en 2020.

Fig. 3. Vues de l’intérieur du mausolée MSL46420 et le mobilier funéraire de la sépulture SP46618.

Fig. 3. Vues de l’intérieur du mausolée MSL46420 et le mobilier funéraire de la sépulture SP46618.

CJB, sur concession du MiC – PA Campi Flegrei. Tous droits réservés.

7Au cours de la fouille de 2023, il a été décidé de préserver la section ouest de la voûte, qui est la mieux conservée et de sonder stratigraphiquement la moitié est du mausolée.

8Directement sous la voûte (VT46417), il a été possible d’observer plusieurs niveaux sédimentaires (US 46605-46606) recouvrant trois tombes à caisson aménagées au niveau de la corniche dans le remplissage qui marque la fin de l’utilisation de l’espace funéraire de la première phase. Ces trois sépultures, nommées SP46613, SP46614 et SP46618, sont orientées selon un axe est‑ouest et étaient dotées de couvertures de tuiles reposant sur la corniche et sur six petits murets composant les coffrages en maçonnerie des sépultures.

9La sépulture SP46613, située dans la partie sud du mausolée, était en partie perturbée par un trou de pillage survenu à l’est de la tombe (US 46629). Elle dispose d’un sol en mortier (US 46633). La fouille a permis de mettre au jour les restes d’un inhumé, un sujet adulte plutôt robuste (SQ46625), allongé sur le dos, la tête à l’ouest. Les membres supérieurs en avant du bassin et les membres inférieurs probablement en extension. Une partie des ossements (fémur et tibia droit) a été repoussée vers le bassin par les pilleurs, confirmant la présence de l’espace vide au moment de leur intrusion. Aucun objet n’a été mis au jour dans la sépulture.

10Directement au nord de cette sépulture, entre les murets MR46619 et MR46620, se distingue un niveau de sol en mortier partiellement conservé, au‑delà duquel se trouve une deuxième tombe (SP46614). Cette sépulture comporte un sol en limon sableux compact. Plusieurs fragments humains en position primaire ainsi que de multiples ossements d’animaux ont été dégagés. L’individu SQ46624 est déposé sur le dos et orienté est‑ouest, tête à l’est. Il s’agit d’un sujet adulte qui s’est décomposé dans un espace vide crée par les tuiles à plat et qui était enveloppé dans un contenant souple en matériau périssable. En partie centrale dans la région des côtes, un clou en fer a été identifié.

11Enfin, la dernière tombe (SP46618) vient s’appuyer contre le mur N du tombeau (MR46458). Elle se distingue par la présence de deux squelettes (SQ46627 et SQ46628) reposant sur un sol en mortier. Le premier individu déposé (SQ46627) est un adulte jeune. Il repose sur le dos, orienté est‑ouest, tête à l’est. Les différents mouvements observés des restes squelettiques confirment une décomposition en espace vide. Le deuxième squelette SQ46628 est un sujet adulte et il repose sur le dos selon une orientation est‑ouest, tête à l’est, identique à la sépulture SP46624. Il s’agit d’un individu adulte d’aspect robuste. Il s’est décomposé dans un espace vide, contraint par la présence de l’individu en‑dessous visible d’après les mouvements de la partie inférieure du corps. Lors du dépôt du second individu (SQ46628), le premier SQ46627 n’était pas encore entièrement décomposé ; on en déduit qu’ils sont chronologiquement proches.

12Plusieurs objets de mobilier (US 46631) ont été découverts associés au niveau de dépôt des deux individus sans pour autant qu’il soit possible de les attribuer à l’un ou à l’autre :

  • dans l’angle sud‑est, deux lampes à huile (46631.CE.02‑03) à disque avec bec rond proche du type Bailey P et attribuables au même atelier, comme l’atteste la signature apposée sur la base “IVNDRA” qui renvoie à un atelier africain actif entre 120 et 200 après J.‑C. ;
  • le long du muret nord (MR46458), dans la partie est, se trouvait un gobelet en céramique fine proche du type Marabini LXVIII (46631.CE.01) ;
  • respectivement sous les fragments de pariétal et les lampes, 2 monnaies en bronze, dont une d’Antonin le Pieux et une de Marc Aurèle (46631.MO.01‑02) ;
  • dans l’angle nord‑ouest, les restes d’au moins deux balsamaires en albâtre (46637.PI.01‑02) caractérisés par un corps allongé, fusiforme, à extrémité en pointe, avec un rebord en disque particulièrement élargi, relié au corps par un encastrement. Des formes similaires, proches du type Colivicchi II.1.5, semblent être attestées dans la première moitié du ier siècle de notre ère. On peut supposer que les alabastra en question ont été prélevés dans le mobilier funéraire des sépultures les plus anciennes et qu’ils ont été insérés comme objets de valeur dans la phase suivante.

13Ces sépultures documentent une réutilisation du monument en tant qu’espace funéraire autour du dernier tiers du iie siècle apr. J.‑C.

Le tombeau MSL73225 (fig. 4)

14Découvert en 2022 immédiatement au sud‑ouest de la ferme du xviiie siècle de Matteo Scotto d’Aniello le Procidano, le monument semi-hypogée MSL73325 est orienté nord‑ouest/sud‑est, avec l’accès au nord‑ouest. Il a un plan rectangulaire dont les dimensions extérieures sont d’environ 4 m de longueur et 3,15 m de largeur et à l’intérieur d’environ 3 m de longueur et 2,50 m de largeur.

Fig. 4. Vues de l’extérieur et de l’intérieur du mausolée MSL73225 et les éléments des mobiliers funéraires.

Fig. 4. Vues de l’extérieur et de l’intérieur du mausolée MSL73225 et les éléments des mobiliers funéraires.

CJB, sur concession du MiC – PA Campi Flegrei. Tous droits réservés.

15La façade monumentale se caractérise par la présence dans la partie haute de trois cippes englobés dans la maçonnerie. Le cippe plus au nord, US 73490, présente la partie sommitale travaillée ; sur l’enduit de revêtement sont visibles des lettres peintes en noir sur deux lignes (cf. infra).

16L’accès à la chambre funéraire se faisait par un dromos (US 73508) creusé dans la terre. Les parements intérieurs et extérieurs des maçonneries sont construits en moellons en tuf de forme polygonale pour la plupart irréguliers, ébauchés en surface, alités de manière chaotique, liés par un mortier abondant, selon la technique de l’opus incertum.

17L’espace intérieur est entièrement occupé par trois lits le long des côtés nord‑est (SP73514), sud‑est (SP73515) et sud‑ouest (SP73516), avec seulement l’espace du couloir libre de structures. Les lits sont construits dans des maçonneries similaires aux murs du mausolée ; aucune trace d’enduit de finition n’a été reconnue sur les murs de la chambre funéraire.

18La stratigraphie interne et les structures des lits ont été complètement bouleversées par l’action de fouilleurs clandestins, qui se sont introduits à l’intérieur du monument par un trou pratiqué dans la partie occidentale du mur nord‑est, à hauteur de la corniche.

19La chambre funéraire a été retrouvée presque complètement vide, sauf dans le couloir, rempli jusqu’au sommet des lits d’une couche riche en os humains et animaux, éclats de tuf, fragments de céramique, cailloux et agglomérés de mortier (US 73510). Une concentration de restes osseux en position secondaire d’individus inhumés est présente à la surface de la partie nord du lit sud‑est (SP73515).

20Aucune trace de dépôt primaire ne subsiste sur le lit nord‑est (SP73514). Le lit, qui mesure 2,52 m de long et 0,78 m, n’est pas clairement défini vers l’est, près de l’angle formé avec la sépulture SP73515. La fouille de son premier niveau de comblement (US 73551) a livré, outre des ossements humains et de la faune, des fragments de céramique, de l’enduit, du mortier, des éclats de tuf, un fragment de col de balsamaire en albâtre et quelques clous.

21Peu de traces du dépôt primaire subsistent sur le lit sud‑est (SP73515), et quelques restes d’ossements humains (SQ73512) ont été trouvés dans le premier niveau de comblement du lit funéraire, sans doute affecté par le passage de fouilleurs clandestins. Les restes squelettiques SQ73512 sont plutôt bien conservés. Aucune connexion anatomique ou éléments en logique anatomique n’ont été mis en évidence. Leur étude permet d’établir un NMI de deux individus, dont un individu féminin âgé. On dénombre deux humérus gauches de gracilité différente.

22Le mobilier retrouvé est extrêmement hétérogène et conforme aux objets habituellement découverts dans les monuments funéraires de cette phase. Ont été recueillis : deux unguentaria en céramique fusiforme (73522.CE.01‑02) en fragments, un amphoriskos en albâtre (73522.PI.01) en fragments qui peut être génériquement attribué à la forme Colivicchi II.2, deux anses mobiles (73522.ME.01‑02) et deux anneaux en bronze (73522.ME.07) et un élément en os travaillé (73522.OS.01) appartenant probablement à un coffret en bois, un bouton à bascule en bronze (73522.ME.03) et deux spatules en bronze (73522.ME.04‑05).

23Aucune trace du dépôt primaire ne subsiste sur le lit sud‑ouest (SP73516) et celui‑ci semble particulièrement bouleversé par l’intrusion clandestine. La couche de terre de remplissage (US 73552) a restitué beaucoup de fragments d’os humains et de faune. Sont présents aussi des fragments de céramique, d’enduit, de mortier, ainsi que des éclats de tuf.

Les tombes individuelles

24La fouille de cette année a permis de continuer l’exploration des tombes individuelles qui coexistent dans ce secteur de nécropole avec les tombeaux des iie – ier siècles av. J.‑C.

25La première sépulture (SP73540) a été mise au jour immédiatement au nord du monument funéraire MSL73225 (variante du type CR.3 de Cumes). Il s’agit d’une tombe à crémation en réceptacle monolithique en tuf (US 73548), recouvert par une dalle (US 73545), retrouvée fragmentaire, lacunaire et déplacée de sa position d’origine (fig. 5). La déposition est signalée en surface par un cippe parallélépipédique US 73540 à base carrée avec une inscription gravée sur la partie supérieure de la face orientée vers l’ouest (cf. infra). La sépulture a été perturbée par l’action de fouilleurs clandestins (FS73542) qui ont probablement déplacé le cippe et cassé la dalle de couverture pour en piller le contenu ; après le pillage, les fragments de la dalle ont été remis en place. L’inscription peut être datée entre la fin du IIe et le début du ier siècle av. J.‑C.

Fig. 5. Vues du cippe et du coffre monolithique de la sépulture SP73540.

Fig. 5. Vues du cippe et du coffre monolithique de la sépulture SP73540.

CJB, sur concession du MiC – PA Campi Flegrei. Tous droits réservés.

26La deuxième tombe individuelle (SP73162) est une sépulture à inhumation en fosse avec couverture de tuiles et marquée en surface par un cippe parallélépipédique en tuf jaune (fig. 6). L’inhumé est protégé par 6 tuiles placées en bâtière (US 73597) et bloquées par plusieurs éclats et fragments de tuf et par un mortier de terre (US 73598). Au‑dessus des tuiles, la fosse était comblée par une couche de remplissage de terre (US 73596). Une boule en céramique (sphaira ou pila), décorée avec un motif de triangles alternés peints en rose, jaune-orange et noir (US 73595) a été trouvée dans l’angle nord, déposée sur une tuile de couverture. Le dernier niveau de remplissage de la fosse est constitué d’une couche de terre riche en inclusions, fragments de tuiles, éclats de tuf et éléments de charbon de bois (US 73583).

Fig. 6. Vues du cippe, de la couverture en tuiles et du squelette de la sépulture « a cappuccina » SP73162.

Fig. 6. Vues du cippe, de la couverture en tuiles et du squelette de la sépulture « a cappuccina » SP73162.

CJB, sur concession du MiC – PA Campi Flegrei. Tous droits réservés.

27La tombe était marquée en surface par un cippe inscrit (US 73162). La face portant l’inscription (cf. infra) est orientée vers l’ouest, et de ce côté se trouve également un autre bloc de tuf avec trois coupelles pour les offrandes (US 73163). L’accomplissement de rituels à proximité de la sépulture pourrait également être attesté par la présence, dessous et à l’ouest de l’US 73163, d’une couche particulièrement riche en charbon de bois (US 73577). Les restes squelettiques sont ceux d’un sujet immature (SQ73602), déposé sur le dos, les membres supérieurs légèrement fléchis de part et d’autre du bassin et les membres inférieurs en extension, resserrés aux genoux et aux chevilles. Le défunt a été déposé sur un niveau de sable de couleur claire.

28L’ensemble du squelette est en connexion stricte. La décomposition s’est opérée en espace vide avec un remplissage en deux temps de la sépulture. L’âge du sujet a pu être estimé entre 1 et 2 ans.

29Le mobilier au contact même de l’individu est composé de plusieurs clous en alliage cuivreux et d’un élément en alliage ferreux au‑dessus et entre les pieds.

Le réseau de canalisation lié à l’évacuation des eaux de pluie et des eaux usées SDR74168 (secteur E74)

30Les prospections géophysiques effectuées en septembre 2021, en collaboration avec l’université de Padoue, avaient permis d’identifier une anomalie parallèle au tracé des remparts qui pouvait être interprétée comme la limite nord du fossé dont l’existence à cet endroit avait été proposée par l’Université L’Orientale de Naples2.

31Les vérifications stratigraphiques de ces deux dernières années ont permis de mettre au jour un réseau de canalisation lié à l’évacuation des eaux de pluie et des eaux usées de la ville, situé à environ 9‑9,50 m au nord du rempart hellénistique dont il suit l’orientation. Ce système semble connaître plusieurs phases de construction et d’utilisation datables, en l’état actuel des recherches, entre l’époque républicaine et le iie siècle apr. J.‑C.

32Une exploration préliminaire du collecteur a été effectuée en 2022 en passant par un puits (PT74125) aménagé avec la terrasse d’époque impériale, construit en moellons de tuf rectangulaires liés avec du mortier et conservé sur env. 3,40 m de hauteur.

33Le conduit présente une partie plus large vers l’est (plus de 1,60 m de largeur, peut être env. 2 m), composé de deux murs (MR74157-MR74158) en moellons rectangulaires de tuf, de dimensions moyennes, disposés en assises horizontales et liés avec du mortier. La voûte en berceau, légèrement rebaissée (VT74156), est en caementicium coulé sur des cintres en bois. Dans la partie supérieure des murs du canal sont visibles les trous de boulins.

34Cette canalisation semble s’appuyer vers l’ouest à une section d’environ 4 m de long, plus étroite, avec une voûte en grands blocs de tuf jaune (VT74152), mise en œuvre sans liant. Le sondage effectué à l’extérieur de l’égout a permis d’identifier un redoublement en opus caementicium de l’extrados de la voûte, lié à l’aménagement du puits (PT74125).

35Un prolongement de la canalisation vers l’ouest, d’au moins 25 m, est en connexion avec la partie en grands blocs. Il s’agit d’un specus de 1,60 m de large, composé de deux murs (MR74154-MR74155) en moellons rectangulaires de tuf disposés en assises horizontales, liés avec du mortier. La voûte en berceau (VT74153) est réalisée en caementicium et, comme pour le tronçon est, les trous de boulins pour l’emplacement des cintres en bois sont visibles sur les murs. L’état de conservation de la structure permet d’identifier l’utilisation de cintres constituées de 12 planches de 3 cm d’épaisseur.

36Les conditions dans lesquelles a été réalisée l’exploration ne permettent pas de connaître la longueur totale de l’ensemble du canal, ni de voir la hauteur des murs à cause de la présence d’un puissant niveau de sédiment qui comble le conduit.

37Le collecteur devait arriver vers l’ouest à proximité de la porte Médiane et très probablement passer au nord des avant-corps hellénistiques, pour se diriger ensuite vers la lagune de Licola.

38Faut‑il imaginer que celui‑ci fut aménagé dans le creusement du fossé archaïque au moment de son remblaiement ?

39Au cours de la campagne de 2023, nous avons réalisé un sondage entre le mur de soutènement est de la terrasse impériale (MR74011), avec une orientation nord‑sud, et le doublement des fortifications d’époque hellénistique (RMP74013). En dessous des niveaux de remblai utilisés pour le rehaussement de la terrasse impériale, a été dégagé un nouveau tronçon de ce système de drainage complexe (fig. 7‑8). Il est orienté est‑ouest et parfaitement aligné dans le prolongement du segment fouillé en 2022 ; il est enjambé par le mur de soutènement MR74011.

40De l’égout ont été dégagés une partie de la voûte (VT74168) et le parement septentrional du mur nord (MR74169), en opus reticulatum, réalisé en moellons quadrangulaires de tuf jaune, bien taillés, disposés en assises à 45°.

Fig. 7. Photogrammétrie du mur est MR74011 de la terrasse impériale.

Fig. 7. Photogrammétrie du mur est MR74011 de la terrasse impériale.

CJB, sur concession du MiC – PA Campi Flegrei. Tous droits réservés.

Fig. 8. Vue du sondage de la zone E74.

Fig. 8. Vue du sondage de la zone E74.

CJB, sur concession du MiC – PA Campi Flegrei. Tous droits réservés.

41Le sondage a permis aussi d’observer la relation entre l’égout et la stratigraphie précédant le rehaussement de la terrasse à l’époque impériale. Lorsque le mur de soutènement MR74011 fut bâti, il existait devant les remparts une importante dépression, avec une orientation est‑ouest, occupée par l’égout. Au nord de celle‑ci, les niveaux de terre remontent progressivement jusqu’ à former une sorte de levée de terre (agger ?). Le mur de soutènement MR74011 est construit en tenant compte de ces pendages. En correspondance de la canalisation, il est parementé du côté ouest en opus vittatum et un arc de décharge est aménagé sur l’extrados de la voûte. Le mur, visible sur une hauteur d’environ 4 m et une longueur de 17 m, est bien conservé et a permis une analyse ponctuelle du chantier de construction. Dans la partie la plus profonde, en correspondance de la canalisation, les constructeurs ont été obligés de travailler avec des échafaudages dont il reste les trous de boulins.

42Un dégagement réalisé à 10 m au nord de l’égout, près de la ferme de Matteo Scotto d’Aniello le Procidano, a permis de mettre au jour un mur orienté est‑ouest (MR74039) contre lequel s’appuie le mur de la terrasse nord‑sud MR74011. La structure, parementée seulement sur le côté nord en opus incertum, a pu servir de soutènement aux niveaux de terre du probable agger.

Analisi epigrafica (G. Camodeca)

43• Cippo rettangolare con coronamento costituito da timpano centinato e acroteri laterali (US 73490; alt. 134 x 65 x 30 cm), inglobato nella facciata del mausoleo MSL73225 e rivestito di intonaco bianco e sul quale resta ancora parte di un’iscrizione dipinta in nero (fig. 3c):

[Clo?]dia M. f.     5,3
[Salve,] vale! .     4,5

  • 3 La sépulture appartient au type CR.5.1. de la typologie des tombes à crémation de Cumes : Munzi et  (...)

44Per le possibili integrazioni del gentilizio della defunta, Marci filia, sono anzitutto da preferire i nomina già attestati a Cumae e in particolar modo documentati in età tardorepubblicana: tali sono Clodia (M.); Sabidia (ignoti i praenomina), Venidia (Q.Ti.); ma solo per i Clodii è attestato il praenomen Marcus. Inoltre, dal piccolo frammento di intonaco bianco rimasto prima della D si può a mio parere escludere che possa esservi stata una I o una A, mentre è possibile una O: dunque Clodia resta l’integrazione assai più probabile. Si può pensare ad una stretta parentela con la Clodia M. f., all’incirca contemporanea, nota dalla sepoltura SP35203 con cippo su fossa terragna con urna funeraria e mensa, indagata nel 2007 nella zona 35 della necropoli settentrionale3 (EDR166221).

45La formula finale di saluto (salve, vale!) è piuttosto comune nelle funerarie di Cumae in età tardorepubblicana con almeno altri cinque casi, di regola abbreviata: sal(ve) val(e) (EDR102119) o solo s(alve) v(ale) (EDR113825; EDR115713; EDR166226; EDR166227). Altrimenti è rarissima: in Campania compare soltanto a Stabiae (EDR073495), e in tutta Italia un unico altro caso a Praeneste (CIL I2 1476 = EDR119342, prima metà I sec. a C.).

46Datazione: grosso modo metà I secolo a.C.

47• Cippo rettangolare in tufo giallo (US 73162) (alt. 89 x 42 x 37 cm), ritrovato nel 2018 ancora in situ sopra la tomba alla cappuccina SP73583. La faccia con l’iscrizione è decorata con l’incisione di un triangolo isoscele (alt. 31 cm), delimitato superiormente da due linee orizzontali mentre un’altra verticale lo taglia al centro. Sotto la base del triangolo corre l’iscrizione in osco con lettere alte ca. 8,5 cm (fig. 6a‑b).

Núvis

  • 4 Salomies 1987, p. 80 s. ; Salomies 2008, p. 28.
  • 5 Salomies 1987, p. 80 ; Salomies 2008, p. 28.

48Poiché non scorgo punti di separazione dopo la N, ritengo che qui si debba intendere il praenomen osco Núvis (= Novius)4; se ne ha dunque un raro esempio al nominativo, attestato finora solo in un bollo su tegola da Terventum (Imag.It. 2, 2011, p. 1217 con foto: núvis·neriis). Se, come sembra, il defunto era un infante di 1 o 2 anni (SQ73602, vd. supra), si può spiegare l’uso del solo prenome. Infatti, in epoca non molto posteriore, ma in latino, si ha a Cuma il caso analogo di un cippo funerario dedicato a un Nero puer (EDR108622 con foto; rinvenuto nel 1926 reimpiegato nella masseria Autorino); considerando la datazione dell’epigrafe, deve anche qui trattarsi del praenomen Nero di origine umbra5, e non certo del famoso cognomen, usato dalla grande famiglia senatoria dei Ti. Claudii.

49Datazione: fine II – inizi I sec. a.C.

50• Cippo quadrangolare di tufo giallo (US 73540) (alt. 64 x 44 x 45 cm), riferibile alla tomba a cremazione SP73540. Altezza delle lettere cm 7; per l’aspetto paleografico si può notare la P con occhiello molto aperto (fig. 5a).

P. Clovati(us) [‑ (f.)]

51Non vi è spazio sufficiente per f(ilius), ma, come nel cippo di Antia M. (f.) (EDR166218), secondo l’uso osco basta il solo praenomen paterno.

  • 6 Camodeca 2008, p. 321 ss.
  • 7 Salomies 2008, p. 23.
  • 8 Nonnis 2015, p. 175.

52Il gentilizio (e le sue varianti Cloatius, Cluatius6; cfr. anche Salomies 2012, p. 149 s.), derivato da un praenomen osco7, noto anche a Cuma (Rix Cm 14 = Imag. It. Cumae 8), è assai raro, ma ben testimoniato in Campania già in iscrizioni osche (a Capua e ad Abella). In età augustea spicca Cn. Clovatius Cn. f., un cavaliere, IIvir a Pompei (EDR143600); un omonimo compare in un graffito CIL IV 1442 (p. 207, 1661); inoltre il mercante di vino Clovat(ius) di fine ii – metà i sec. a.C., forse un pompeiano8; a Roma un L. Clovatius L. l. di prima età augustea (CIL VI 33308‑9); una Clovatia Ͻ. l. ad Allifae (EDR136039, inizi i sec.); un L. Clovatius Clarus a Saticula? (EDR179349, i sec.?); altri pochi casi nelle province, due Clovatiae in Sicilia a Thermae Himeraeae e due in Lusitania a Emerita.

  • 9 Camodeca 2008, p. 313.

53Sono anche attestate le varianti Cloatius (EDR129085 Puteoli, I sec.; inoltre i Cloatii, faeneratores in Laconia fra 75/70 a.C.) e Cluatius (noti a Roma, Canusium, a Creta [Cnossus, probabilmente d’origine capuana])9.

54Datazione: primi decenni i sec. a.C.

Indagini stratigrafiche e geomorfologiche (V. Amato)

55Nell’ambito del Protocollo d’Intesa tra l’École Française de Rome / Centre Jean Bérard e l’Università degli Studi del Molise, sottoscritto nel corso del 2023, si è avuta la possibilità di intraprendere un preliminare studio geomorfologico e stratigrafico del settore della necropoli di porta Mediana di Cuma. I saggi di scavo hanno messo in mostra stratigrafie di un ampio palinsesto cronologico compreso tra il iii secolo a.C. e l’età Moderna in un settore prossimo alle fortificazioni settentrionali e alla cloaca tardo-repubblicana. Al di sotto dei livelli antropogenici moderni, le successioni di scavo analizzate risultano essere costituite da una serie di strati antropogenici antichi, pedogenetici, alluvionali e colluviali, la cui scansione cronologica è ben inquadrata per la presenza di materiali archeologici intercalati, di strutture murarie sottoposte e/o sovrapposte ad essi e di tagli realizzati negli strati più antichi.

56Di particolare rilevanza sono risultate le stratigrafie di scavo in corrispondenza della cloaca tardo repubblicana, la quale sembra essere stata realizzata in una successione di riempimento alluvionale-colluviale di un più ampio impluvio, che potrebbe coincidere con il fossato settentrionale della città. Se tale ipotesi fosse confermata, il fossato potrebbe essere stato impostato laddove in antico (in età pre-ellenistica) esisteva probabilmente un avvallamento naturale (sede di uno o più impluvi) in cui confluivano le acque di ruscellamento superficiale provenienti dai versanti occidentali del Monte Rosso e del Monte Ruscello (fig. 9a). Alla luce di queste preliminari considerazioni, sono stati effettuati i primi rilievi geomorfologici di campo, al fine di rilevare le tracce del paesaggio antico ancora oggi preservate e risparmiate dalla forte antropizzazione degli ultimi secoli. L’analisi geomorfologica in scala 1:5.000 e i rilievi di campo hanno evidenziato alcune profonde incisioni e forme di erosione dovute allo scorrimento delle acque che caratterizzano i fianchi esterni degli edifici vulcanici (fig. 9a). Nel settore pedemontano di questi ultimi sono, inoltre, presenti forme di accumulo di natura colluviale che in corrispondenza degli impluvi presentano forme lobate e a ventaglio riconducibili a conoidi di deiezione alluvionale. Le forme di erosione e di accumulo sono particolarmente evidenti nella cartografia IGM in scala 1:25.000 delle edizioni degli anni Sessanta del secolo scorso (fig. 9a). Non è da escludere che nel fossato ellenistico e nella cloaca tardo repubblicano fossero fatte convogliare le acque di ruscellamento superficiale provenienti dai versanti al fine di drenarli verso la laguna costiera.

Fig. 9a. Carta geomorfologica su base topografica IGM (1960) in scala 1:25.000 (l’estensione della laguna del ii sec. a.C. – II sec. d.C. è ridisegnata da fig. 19 di Morhange, Stefaniuk 2023); b. Ubicazione dei saggi di scavo e delle sezioni stratigrafiche analizzate (in rosso).

Fig. 9a. Carta geomorfologica su base topografica IGM (1960) in scala 1:25.000 (l’estensione della laguna del ii sec. a.C. – II sec. d.C. è ridisegnata da fig. 19 di Morhange, Stefaniuk 2023); b. Ubicazione dei saggi di scavo e delle sezioni stratigrafiche analizzate (in rosso).

Élab. V. Amato, UniMol.

57A supporto di tale ipotesi, le stratigrafie dei saggi di scavo (per l’ubicazione vedi fig. 9b) hanno mostrato una ricca sequenza di strati di origine alluvionale, costituiti in prevalenza da straterelli millimetrici e centimetrici di materiali vulcanoclastici eterogenei rimaneggiati in ambiente di conoide di deiezione con strutture sedimentarie da sheet flow e volcaniclastic debris flow (fig. 10). In tale successione si riconoscono numerosi eventi alluvionali costituiti da sequenze fining-upward (da sabbie grossolane e ghiaie pomicee e scoriacee a cineriti limo-sabbiose), localmente intervallate da superfici di erosione e sottili paleosuoli (fig. 10). Tali caratteristiche permettono di ipotizzare che l’area sia stata interessata da frequenti eventi di alluvionamento in cui sono riconoscibili una decina di eventi di natura istantanea (flash floods) probabilmente dovuti ad eventi metereologici estremi e/o alle tracimazioni delle acque dell’impluvio, ma anche del fossato ed in ultimo della cloaca. In tal caso le forme di erosione presenti lungo il fianco occidentale degli edifici vulcanici potrebbero rappresentare le aree sorgenti dei materiali alluvionali. Tali apporti alluvionali hanno contribuito alla rapida aggradazione dei piani campagna e di conseguenza potrebbero essere stati responsabili anche del graduale riempimento e restringimento della laguna costiera settentrionale, la quale si configura come il recapito finale delle acque di ruscellamento superficiale e del loro drenaggio tramite il fossato e la cloaca.

Fig. 10. Sezioni stratigrafiche dei saggi di scavo con in evidenza gli strati di origine alluvionale.

Fig. 10. Sezioni stratigrafiche dei saggi di scavo con in evidenza gli strati di origine alluvionale.

Clichés V. Amato, UniMol.

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Bibliographie

Camodeca 2008
Giuseppe Camodeca, I ceti dirigenti di rango senatorio, equestre e decurionale della Campania romana, Napoli, Satura Editrice, 2008.

Camodeca 2017
Giuseppe Camodeca, « Nuove iscrizioni funerarie latine di epoca tardorepubblicana da Cumae », in Simona Antolini, Silvia Maria Marengo, Gianfranco Paci, Colonie e municipi nell’era digitale : documentazione epigrafica per la conoscenza delle città antiche, Atti del convegno di studi (Macerata, 10‑12 dicembre 2015), Tivoli, Edizioni Tored, 2017, p. 47‑70.

Morhange, Stefaniuk 2023
Christophe Morhange, Lise Stefaniuk, « Géoarchéologie portuaire de la cité de Cumes (Campanie, Italie) », Méditerranée, Paleoenvironment, Geoarchaeology, Historical Geography, en ligne, URL : http://journals.openedition.org/mediterranee/14566, consulté le 13 juillet 2024.

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Priscilla Munzi, Jean‑Pierre Brun, Henri Duday, Giuseppe Camodeca, Marcella Leone, « ‘All’ombra de’ cipressi e dentro le urne...’. La latinizzazione della necropoli cumana », in Valentino Nizzo (éd.), Archeologia e antropologia della morte: 3. Costruzione e decostruzione del sociale, Atti del 3° Incontro Internazionale di Studi di Antropologia e Archeologia a confronto (Roma, École française de Rome – Stadio di Domiziano, 20‑22 Maggio 2015), Roma, RomArché, 2018, p. 313‑341.

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Priscilla Munzi, Elisa Conca, Marina Covolan, Marcella Leone, Eliza Orellana-González et Géraldine Sachau-Carcel, « Cumes. Recherches archéologiques dans la nécropole de la porte Médiane » [notice archéologique], Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger, en ligne, URL : http://journals.openedition.org/baefe/9675, consulté le 08 juillet 2024.

Nonnis 2015
Davis Nonnis, Produzione e distribuzione nell’Italia repubblicana, Roma, Edizioni Quasar, 2015.

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Olli Salomies, « Les prénoms italiques : un bilan de presque vingt ans après la publication de Vornamen », in Paolo Poccetti (éd.), Les prénoms de l’Italie antique : journée d’études (Lyon, 26 janvier 2004), Pisa, Fabrizio Serra Editore, 2008, p. 15‑38.

Salomies 2012
Olli Salomies, « The Nomina of the Samnites. A Checklist », Arctos 46, 2012, p. 137‑185.

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Notes

1 Munzi et al. 2023.

2 Munzi et al. 2023.

3 La sépulture appartient au type CR.5.1. de la typologie des tombes à crémation de Cumes : Munzi et al. 2023, p. 318, fig. 6‑7 ; sur le cippe inscrit : Camodeca 2017, p. 54‑56.

4 Salomies 1987, p. 80 s. ; Salomies 2008, p. 28.

5 Salomies 1987, p. 80 ; Salomies 2008, p. 28.

6 Camodeca 2008, p. 321 ss.

7 Salomies 2008, p. 23.

8 Nonnis 2015, p. 175.

9 Camodeca 2008, p. 313.

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Table des illustrations

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Titre Fig. 2. Vue zénithale du secteur de nécropole au nord‑est de la porte Médiane.
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Titre Fig. 3. Vues de l’intérieur du mausolée MSL46420 et le mobilier funéraire de la sépulture SP46618.
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Titre Fig. 4. Vues de l’extérieur et de l’intérieur du mausolée MSL73225 et les éléments des mobiliers funéraires.
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Titre Fig. 5. Vues du cippe et du coffre monolithique de la sépulture SP73540.
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Titre Fig. 6. Vues du cippe, de la couverture en tuiles et du squelette de la sépulture « a cappuccina » SP73162.
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Titre Fig. 7. Photogrammétrie du mur est MR74011 de la terrasse impériale.
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Titre Fig. 8. Vue du sondage de la zone E74.
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Titre Fig. 9a. Carta geomorfologica su base topografica IGM (1960) in scala 1:25.000 (l’estensione della laguna del ii sec. a.C. – II sec. d.C. è ridisegnata da fig. 19 di Morhange, Stefaniuk 2023); b. Ubicazione dei saggi di scavo e delle sezioni stratigrafiche analizzate (in rosso).
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Titre Fig. 10. Sezioni stratigrafiche dei saggi di scavo con in evidenza gli strati di origine alluvionale.
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Pour citer cet article

Référence électronique

Priscilla Munzi, Vincenzo Amato, Giuseppe Camodeca, Elisa Conca, Marina Covolan, Marcella Leone et Géraldine Sachau-Carcel, « Cumes. Recherches archéologiques dans la nécropole de la porte Médiane » [notice archéologique], Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger [En ligne], Italie, mis en ligne le 22 juillet 2024, consulté le 09 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/baefe/11492 ; DOI : https://doi.org/10.4000/123ib

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Auteurs

Priscilla Munzi

CNRS, Centre Jean Bérard (UAR 3133 CNRS‑EFR)

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Vincenzo Amato

Università degli Studi del Molise, Dipartimento di Bioscienze e Territorio

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Giuseppe Camodeca

Università degli Studi di Napoli L’Orientale, Dipartimento Asia Africa Mediterraneo

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Elisa Conca

Chercheure associée au Centre Jean Bérard (UAR 3133 CNRS‑EFR)

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Marina Covolan

CIVIS3i - MSCActions postdoctoral fellow, chercheure associée au Centre Jean Bérard (UAR 3133 CNRS‑EFR)

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Marcella Leone

CNRS, Centre Jean Bérard (UAR 3133, CNRS‑EFR)

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Géraldine Sachau-Carcel

UMR 7268 ADES, Aix Marseille Université, CNRS, EFS

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Responsable d’opération

Priscilla Munzi

CNRS, Centre Jean Bérard (UAR 3133 CNRS‑EFR)

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