Remerciements : Ce rapport des travaux a été réalisé dans le cadre de la mission B13 « L’agora d’Argos, secteur sud » du programme scientifique de l’École française d’Athènes, il vise à présenter les objectifs et les méthodes de l’étude de la vaisselle céramique issue des fouilles menées par l’EFA sur l’agora d’Argos et dirigées par M. Piérart et J.‑P. Thalmann.
Mes chaleureux remerciements vont à M. Piérart, directeur de la mission, pour sa confiance et sa bienveillance. Je remercie l’École française d’Athènes pour son soutien institutionnel et financier, et la IVe Éphorie des antiquités préhistoriques et classiques de Nauplie pour l’autorisation d’étude de ce matériel. Je remercie en particulier Mme Evangelia Pappi et l’équipe qu’elle dirige pour leur excellent accueil à l’apothèque d’Argos entre 2021 et 2024 : les conditions de travail y ont toujours été optimales.
Données scientifiques produites :
Versement aux archives photographiques de l’EFA : N1307
- 1 J.-P. Thalmann, décédé en 2017, a codirigé la mission avec M. Piérart entre 1974 et 1986.
- 2 Pour ces appellations, voir Pariente, Piérart, Thalmann 1998.
1L’objet de l’étude est la vaisselle céramique issue des fouilles menées par l’École française d’Athènes et dirigées par M. Piérart et J.‑P. Thalmann sur l’agora d’Argos1 : leurs travaux ont surtout été consacrés à la partie sud de la place telle qu’elle est connue aujourd’hui et incluent le grand portique P, le système d’égouts E, la piste de course S et les monuments C, M et D2. Mon travail au sein de la mission B13 vise à fournir des horizons chronologiques permettant d’améliorer la compréhension des différentes phases de construction, d’occupation, de destruction et d’abandon de ces monuments. Ainsi, les problématiques céramologiques liées à la typologie, la provenance ou l’utilisation de la vaisselle ne sont pas explorées dans ce cadre.
2J’ai pu accéder au matériel conservé à l’apothèque d’Argos durant 3 campagnes d’étude, en 2021, 2022 et 2024. En une quarantaine de jours de travail sur place, j’ai pu examiner 570 assemblages du matériel issu des fouilles Piérart-Thalmann, ce qui ne constitue qu’une partie de ce matériel actuellement conservé. J’ai brièvement décrit et proposé une datation pour chacun de ces assemblages mais, dans cette phase de travail préliminaire, j’ai sélectionné seulement 183 éléments pour inventaire. J’ai pris 789 photographies de travail et réalisé 159 dessins de profils. L’ensemble de ces données – descriptions et datations préliminaires enregistrées sous forme de base de données sur tableur, documents graphiques – a été déposé aux archives de l’EFA, de même que des rapports des travaux rendus annuellement entre 2021 et 2024. Enfin, j’ai présenté une partie du matériel céramique de la mission B13 dans deux articles déposés pour publication :
- Guy Ackermann, Anne-Sophie Martz, « Ceramics and Argive history. Pottery assemblages from the Agora and from the Aspis hill of Argos », communication au colloque ASCSA-EFA‑BSA « Argos in History, Argos and History. A Reappraisal of Ancient Argos », Athènes, 29‑31 mars 2022, à paraître dans la publication des actes du colloque.
- Marcel Piérart, Dimitrios Bartzis, Anne-Sophie Martz, Clémence Weber-Pallez, « La Stoa sud de l’agora d’Argos et ses abords. Première partie », à paraître au BCH.
3Si ce rapport propose des données inédites, une partie de la vaisselle céramique et des lampes issues des fouilles Piérart-Thalmann à Argos a déjà fait l’objet d’études publiées.
4En 1980, M. Piérart et J.‑P. Thalmann3 présentent l’abondant mobilier découvert dans le puits découvert en 1976-1977 (secteur AY.AZ 75). Dans ce puits, mis en service au courant ou à la fin du iiie s. apr. J.‑C. et utilisé jusqu’au xe s. au moins, cinq phases de remplissage ont été identifiées par les fouilleurs.
5En 2002, c’est le mobilier du puits en AX 81.82 (fouilles 1990-1991) qui est étudié par A. Ivantchik4. Ce bel assemblage clos a une fourchette chronologique courte, entre le milieu ou la seconde moitié du ive s. apr. J.‑C. – la construction du puits est liée au sol III5 – et le début du ve s. apr. J.‑C.
6En 2007, dans sa monographie consacrée à la céramique romaine d’Argos, C. Abadie-Reynal6 publie cinq groupes du matériel issu des fouilles Piérart-Thalmann, succinctement présentés dans le tableau ci‑dessous :
N° groupe et pagination Abadie‑Reynal 2007
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Carré de fouilles
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Contexte
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Datation
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Groupe 20, p. 290‑291 |
BH 87.88 |
Remblai lié à la restructuration de la partie sud du portique P |
Terminus vers le milieu du ier s. apr. J.‑C. |
Groupe 26, p. 298 |
BB.BC 84 |
Remblai romain sous le stylobate, lié à la restructuration de cette partie du portique P |
Entre le milieu du ier s. et le milieu du iie s. apr. J.‑C. |
Groupe 35, p. 307 |
AX.AY 78 |
Couche F |
iiie s. apr. J.‑C. (milieu ?) |
Groupe 36, p. 307‑309 |
AX.AY 78 |
Couche E |
iiie s. apr. J.‑C. |
Groupe 37, p. 309‑310 |
BC 95 |
Couche liée à la couverture primitive en dalles de pierre de l’égout E, recreusée partiellement lors du remplacement de la couverture par des voûtes en briques (ve s. apr. J.‑C.) |
iiie s. apr. J.‑C. |
Groupe 47, p. 321 |
AY.AZ 74 |
Couches associées à la reconstruction de la margelle du puits |
Fin ive – début ve s. apr. J.‑C. |
Groupe 48, p. 322 |
AY.AZ 75 |
Premier dépôt dans le puits |
ive s. apr. J.‑C. |
7Doit aussi être mentionnée la thèse de L. Koutoussaki7 consacrée aux lampes d’Argos trouvées aux Thermes A et à l’agora et datées des époques archaïque à protobyzantine, qui complète la monographie d’A. Bovon8 publiée en 1966.
8Enfin, le pré-inventaire du mobilier issu des fouilles Piérart-Thalmann sur l’agora d’Argos, ainsi qu’un premier classement par grandes périodes chronologiques (géométrique, archaïque, classique, hellénistique, romaine), a été mené par E. Solomatina dans les années 1999 et 2000 : son minutieux travail, bien que non publié, m’a servi de point de départ pour appréhender cet abondant matériel.
9Comme mentionné plus haut, mon travail sur la vaisselle céramique issue des fouilles Piérart-Thalmann est seulement consacré à l’établissement d’un diagnostic chronologique, mais il ne fait absolument aucun doute que ce matériel mérite d’être examiné de façon plus exhaustive, à la suite du travail mené par mes prédécesseurs.
- 9 Ackermann 2022.
- 10 Sur l’état de l’art et les perspectives de recherches qui concernent la vaisselle céramique des épo (...)
10La vaisselle céramique issue des fouilles menées par l’EFA sur l’agora d’Argos et plus généralement sur l’ensemble du territoire de la cité antique est très abondante, très diversifiée et paradoxalement trop peu exploitée scientifiquement – pour l’instant du moins – en comparaison avec ce qu’elle pourrait nous apprendre de l’histoire économique, cultuelle et domestique argienne. Il faut mentionner ici la publication récente de la vaisselle classique-hellénistique trouvée sur l’Aspis par Guy Ackermann9, le premier ensemble de cette époque publié sous format monographique pour Argos10. Il est souhaitable que l’étude de la vaisselle céramique argienne se développe bientôt davantage et la poursuite de plusieurs programmes de recherches par l’EFA permettra d’avancer dans cette direction : en parallèle du programme B13, le programme B03, dirigé par A. Pariente, concerne le secteur nord de l’agora (terrains Karmoyannis et Nannopoulos), tandis que le programme B02, sous la direction d’H. Aurigny pour les périodes historiques, est consacré à l’Aphrodision. Dans ces trois programmes, les études de matériel sont associées à celles de l’architecture, de la stratigraphie et de l’histoire des édifices. Je reviendrai sur les perspectives scientifiques possibles en lien avec ces programmes dans la partie conclusive de ce rapport.
11Le matériel examiné depuis 2021 dans le cadre du programme B13 est très diversifié en termes de chronologie puisqu’il s’étend de la période géométrique à la période protobyzantine voire médiévale, relativement à la très longue histoire de l’agora d’Argos. De façon paradoxale, il est à la fois très abondant, car les campagnes de fouilles menées par M. Piérart et J.‑P. Thalmann ont été nombreuses, et peu abondant en raison d’un drastique tri opéré par les archéologues au moment des campagnes de terrain, qui n’ont bien souvent gardé que les tessons les plus diagnostiques.
12De plus, et comme pour le secteur nord de l’agora, c’est un matériel qui provient surtout de contextes de remblais ou de déblais et qui est donc très fragmenté.
13Ces différentes raisons expliquent pourquoi j’ai exclu de cette étude les comptages en NMI (nombre minimum d’individus) au profit de comptages en NR (nombre de restes) permettant d’apprécier la fiabilité des assemblages.
14Le système d’enregistrement du matériel qui a été utilisé à Argos lors des fouilles menées par l’EFA est celui des « sacs » de fouille : le matériel issu de chaque passe a été enregistré dans un ou plusieurs sacs, labellisés comme suit : année de fouille / numéro de sac (par exemple : 78/03, pour le troisième sac des fouilles menées en 1978) (fig. 1). Ce système induit, dans certains cas, une équivalence stratigraphique entre un nombre plus ou moins abondant de sacs. J’emploie dans ce rapport le terme d’« assemblage » pour désigner le contenu d’un sac et, à l’instar de C. Abadie-Reynal dans sa monographie de 2007, j’utilise le terme de « groupe » pour désigner l’ensemble des assemblages qui appartiennent – ou semblent appartenir – à une même unité stratigraphique.
Fig. 1 : Assemblage issu du sac 86/810+812.
© EFA / A.‑S. Martz. N1307‑002‑005
15Pour chaque assemblage – chaque contenu de sac – j’ai identifié les éléments permettant d’établir un diagnostic chronologique et j’ai documenté de façon plus détaillée (inventaire, dessin et photographie) les seuls éléments dont la typologie me semblait intéressante.
- 11 Pour la datation des productions amphorologiques romaines et protobyzantines, voir Williams 2005.
16Les assemblages de vaisselle céramique liés à la piste de course et au monument carré, dont certains éléments diagnostiques sont présentés plus bas sous la forme d’un catalogue, sont très souvent datés des périodes romaine et protobyzantine et les productions de vaisselle de table caractéristiques – sigillées italiques et orientales tardives (de Çandarlı, claires africaines, phocéenne, notamment) – ont été bien repérées. Quelques fragments de productions amphoriques tardives, telles que les amphores palestiniennes Late Roman 5 (LR5) et les amphores Late Roman 1(LR1)11, ont également été identifiés. Ces productions, ainsi que les productions locales de vaisselle commune, sont remarquablement présentées dans l’ouvrage de C. Abadie-Reynal qui constitue la référence bibliographique incontournable pour cette étude.
17Ce rapport des travaux donne l’occasion de présenter le travail mené depuis 2021 sur la vaisselle céramique issue des fouilles Piérart-Thalmann à l’agora d’Argos et de valoriser ce matériel, d’une très grande richesse informative. Il est aussi l’occasion de rappeler que l’analyse des données recueillies en apothèque prend du temps et de signaler que leur étude ne peut se faire que dans un dialogue constant avec l’ensemble des spécialistes prenant part au programme de recherche.
18Ainsi, le diagnostic chronologique des 570 assemblages de vaisselle céramique proposé pour l’instant ne fera sens qu’après avoir été confronté à l’analyse stratigraphique et architecturale des structures fouillées et comparé aux datations données par d’autres catégories de matériel, notamment les monnaies, étudiées d’abord par T. Hackens puis par C. Grandjean, Chr. Flament et P. Marchetti, et le matériel en verre, en cours d’étude par E. Pinakoulaki.
19Pour aller plus loin, il sera aussi nécessaire de confronter les données issues de l’étude des assemblages de vaisselle céramique de l’agora sud avec celles du matériel de l’agora nord, d’une part, et de l’Aphrodision d’autre part, soit le matériel des programmes B13 (agora sud, M. Piérart), B03 (agora nord, A. Pariente) et B02 (Aphrodision, H. Aurigny) de l’EFA, en cours actuellement. Idéalement, on ajoutera à ces données celles qui sont issues des fouilles menées sur d’autres secteurs d’Argos mais dont les programmes sont terminés ou en pause : ainsi, la salle hypostyle et le monument rond de l’agora, les thermes A, le théâtre. L’ensemble de ces informations pourrait être intégré dans une base de données en ligne et un SIG, à l’instar du matériel thasien valorisé par le programme THACER12. Avec de tels outils, l’analyse de la vaisselle céramique antique et protobyzantine trouvée à Argos pourra être plus facilement étendue au‑delà du seul diagnostic chronologique : à la suite du travail mené par C. Abadie-Reynal, et en relation avec les enthousiasmantes avancées de la céramologie à l’échelle régionale et supra-régionale13 des dix dernières années, il s’agira de comprendre les usages et les origines de ce matériel, comme indicateur culturel et économique dans une perspective diachronique.
20Pour finir sur une note plus concrète, le travail mené en 2025 sur la vaisselle céramique dans le cadre de la mission B13 sera essentiellement destiné à mettre en forme les données recueillies jusqu’à présent afin de favoriser leur utilisation future :
- Mise en forme du catalogue des éléments diagnostiques inventoriés en vue de sa publication et des illustrations correspondantes,
- Établissement d’un tableau synthétique reprenant les descriptions sommaires des 570 assemblages examinés et leurs datations préliminaires, à partir de la base de données enregistrée pour l’instant sur tableur.
21Ce court catalogue présente une sélection d’éléments diagnostiques liés au monument carré et à la piste de course : l’analyse architecturale de ces structures est en cours par M. Piérart et D. Bartzis dont les résultats seront présentés dans un prochain article.
22Les abréviations utilisées pour désigner les productions de vaisselle de table sont les suivantes :
- ARSW = African Red Slip Ware (sigillées claires africaines)
- BR = Bols à reliefs d’époque hellénistique
- ÇW = Çandarlı Ware (sigillée de Çandarlı)
- ESA = Eastern Sigillata A (sigillée orientale A)
- ESB = Eastern Sigillata B (sigillée orientale B)
- GW = Grey Ware
- PRSW = Phocean Red Slip Ware (sigillée phocéenne)
23Vaisselle de stockage / de service ; production locale ? ; cruche ou petite amphore de table. Fig. 2.
241 fragment de bord et de col. Pâte 2,5YR6/4 brun rouge pâle, dure, fine, compacte. Inclusions assez nombreuses, très petites, blanches. Engobe rouge, fin et mat, en surface extérieure et sur le haut du col en surface intérieure. D. ouv. env. 10 cm.
Production locale ?
Typologie : type proche de AR 394 (à Corinthe, entre le ier et le iiie s. apr. J.‑C., à Argos, attestée dans la seconde moitié du iie s. apr. J.‑C.)
Datation : ier – iiie s. apr. J.‑C.
Fig. 2 : Éléments associés au monument carré.
© EFA / A.‑S. Martz. N1307‑002‑001 ; N1307‑002‑002
25Vaisselle de cuisson ; production locale ? ; marmite. Fig. 2.
10 fragments de bord et paroi (dont arrivée de l’anse verticale, probablement en ruban). Pâte 5YR5/4 rouge brun et grise à cœur, dure, finement granuleuse, assez compacte. Très nombreuses inclusions blanches et ocre, petites, arrondies. D. ouv. 15 cm.
Production locale ?
Typologie : à déterminer
Datation : ive s. apr. J.‑C. ? Le type rappelle, sans concordance typologique exacte cependant, plusieurs exemples présentés dans AR 2007 (AR 371, 372, 373) mais dans une pâte qui n’est pas micacée comme celle qui apparaît dans les contextes plus tardifs repérés à Argos, c’est pourquoi une datation assez haute – fin iiie ou au plus tard début du ive s. apr. J.‑C. – semble plausible.
26Vaisselle de table ; ESB ; coupe carénée. Fig. 3.
1 fragment de bord et de paroi. Pâte 2,5YR6/8 rouge clair, dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Lait d’engobe épais et satiné, couvrant toutes les surfaces. Décor : ligne à la roulette sur le point le plus saillant de la carène. D. ouv. 9 cm.
Typologie : Hayes 2008, kalathos cup (Hayes 2008, p. 39, n° cat. 377‑378)
Datation : à Athènes, entre la fin du ier et le iie s. apr. J.‑C.
Fig. 3 : Éléments associés au monument carré.
© EFA / A.‑S. Martz. N1307‑002‑003 ; N1307‑002‑004
27Vaisselle de table ; ARSW ; plat. Fig. 3.
1 fragment de bord et de paroi. Pâte 2,5YR6/8 rouge clair, dure, fine, assez compacte. Quelques petites inclusions blanches. Lait d’engobe assez fin, un peu satiné, couvrant la surface supérieure du bord en marli. D. ouv. 30 cm.
Typologie : Hayes 1972, forme 6 (Hayes 1972, p. 29‑31)
Datation : entre la fin du ier et la fin du iie s. apr. J.‑C.
28Vaisselle de table ; PRSW ; plat. Fig. 3.
1 fragment de bord. Pâte 7,5YR7/6 brun rouge jaune, dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Engobe brun orange, assez épais, mat à satiné, couvrant toutes les surfaces. Décor : 2 lignes à la roulette sur le bord externe et 1 ligne à la roulette en surface interne. D. ouv. 24 cm.
Typologie : Hayes 1972, forme 3 (variante F?) (Hayes 1972, p. 329‑338)
Datation : vie s. apr. J.‑C.
29Vaisselle de stockage / de cuisson ; production slave ; pot. Fig. 3.
1 fragment de bord. Pâte 5YR6/4 rouge brun pâle à grise, assez tendre, fine, peu compacte. Quelques petites inclusions blanches. Décor : incisions verticales. Un trou de suspension sous le bord. D. ouv. 34 cm.
Typologie : Aupert 1980
Datation : à Argos, TPQ 585 apr. J.‑C.
30Vaisselle de table ; GW ; petite assiette carénée. Fig. 4.
2 fragments non jointifs de bord, paroi, pied et fond. Pâte 10YR5/2 gris brun, assez dure, finement granuleuse, compacte. Inclusions non visibles. Engobe gris noir couvrant toutes les surfaces, assez épais et satiné, mal conservé. D. ouv. 14 cm.
Typologie : pas de parallèle typologique identifié mais peut‑être imitation en GW des assiettes et plats carénés présents dans les productions de sigillées italiques (ex. CFTS, forme 18 ou 20), sur les productions tardives de GW, voir aussi Hayes 2008, p. 59‑62.
Datation : premier tiers ou première moitié du ier s. apr. J.‑C.
Fig. 4 : Éléments associés à la piste de course.
© EFA / A.‑S. Martz. N1307‑002‑006 ; N1307‑002‑014 ; N1307‑002‑017 ; N1307‑002‑016 ; N1307‑002‑018
31Vaisselle de table ; ESA (?) ; bol caréné tronconique. Fig. 5.
1 fragment de bord et paroi. Pâte 5YR7/6 rouge jaune, dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Engobe rouge, épais et brillant, couvrant toutes les surfaces. D. ouv. 13 cm.
Typologie : La production n’est pas identifiée avec certitude mais, s’il s’agit d’ESA, ce bol tronconique est proche des types Atlante 2, formes 46‑50 (Atlante 2, p. 34‑37).
Datation : ier s. apr. J.‑C.
Fig. 5 : Éléments associés à la piste de course.
© EFA / A.‑S. Martz. N1307‑002‑007 ; N1307‑002‑008 ; N1307‑002‑009
32Vaisselle de table ; sigillée italique ; plat. Fig. 5.
1 fragment de bord. Pâte 5YR7/6 rouge jaune, dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Engobe rouge, épais et brillant, couvrant toutes les surfaces. Décor : moulé et appliqué, un dauphin (?). D. ouv. 27 cm.
Typologie : AR 43 = CFTS, forme 20. 3/4
Datation : du type, entre 15/20 et 40 apr. J.‑C.
33Vaisselle de table ; sigillée italique ; plat. Fig. 5.
2 fragments de bord. Pâte 2,5YR6/6 rouge clair, dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Engobe rouge, épais et brillant, couvrant toutes les surfaces. Décor : moulé et appliqué, une chèvre et une spirale. D. ouv. 18 cm.
Typologie : AR 53, 54 ou 55 = CFTS, forme 20. 4
Datation : du type, entre 30/35 et 80 apr. J.‑C.
34Vaisselle de table ; sigillée italique ; bol. Fig. 6.
1 fragment de pied, fond et paroi. Pâte 2,5YR6/6 rouge clair, dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Engobe rouge, épais et brillant, couvrant toutes les surfaces. Inscription : timbre [..]TC in planta pedis, surface intérieure du fond. D. pied 4,5 cm.
Typologie : à déterminer
Datation : ier s. apr. J.‑C.
Fig. 6 : Éléments associés à la piste de course.
© EFA / A.‑S. Martz. N1307‑002‑010 ; N1307‑002‑011 ; N1307‑002‑012 ; N1307‑002‑013
35Vaisselle de table ; sigillée italique ; bol. Fig. 6.
1 fragment de pied, fond et paroi. Pâte 2,5YR6/6 rouge clair, dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Engobe rouge, épais et brillant, couvrant toutes les surfaces. Inscription : timbre illisible dans marque centrale rectangulaire, surface intérieure du fond, et un graffito en croix, surface extérieure du fond. D. pied 5 cm.
Typologie : à déterminer
Datation : ier s. apr. J.‑C.
36Vaisselle de table ; sigillée italique ; jatte ou grand bol. Fig. 6.
1 fragment de bord et paroi. Pâte 2,5YR6/6 rouge clair, dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Engobe rouge, épais et brillant, couvrant toutes les surfaces. Décor : ligne à la roulette sur la partie saillante du bord. D. bord. 18 cm.
Typologie : peut‑être proche des types Atlante 2, formes XX‑XXI (Atlante 2, p. 388‑390)
Datation : du type, période augustéenne.
37Vaisselle de table ; sigillée indéterminée ou imitation ; bol caréné tronconique. Fig. 4.
2 fragments non jointifs de bord, paroi, pied et fond. Pâte 5YR7/6 rouge jaune, assez dure, fine, compacte. Inclusions non visibles. Engobe rouge, fin à épais et mat, couvrant toutes les surfaces. Décor : ligne à la roulette sur la partie saillante du bord. Inscription : graffito (un A?), surface inférieure du fond. D. ouv. 11,5 cm.
Typologie : Ni la production ni le type n’ont été identifiés pour l’instant mais la forme est proche de celle du bol 86/830.C1.
Datation : ier s. apr. J.‑C.
38Vaisselle de table ; sigillée italique ; assiette carénée. Fig. 4.
1 fragment de bord. Pâte 2,5YR6/6 rouge clair, dure, fine, compacte. Quelques très petites inclusions blanches. Engobe rouge, épais et brillant, couvrant toutes les surfaces. D. ouv. 14,5 cm.
Typologie : AR 48 = CFTS, forme 20. 5
Datation : du type, entre 25 et 50/60 apr. J.‑C.
39Vaisselle de table ; sigillée italique ; bol. Fig. 4.
1 fragment de pied, fond et paroi. Pâte 2,5YR7/6 rouge clair, dure, fine, compacte. Quelques très petites inclusions blanches. Engobe rouge, épais à fin, brillant à mat, couvrant toutes les surfaces. Inscription : timbre V.N[..] in planta pedis, surface intérieure du fond. D. pied 5,6 cm.
Typologie : à déterminer
Datation : ier – début iie s. apr. J.‑C.