Données scientifiques produites :
Arpi. Formes et modes de vie d’une cité italiote
Chroniques de l’EFR :
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1Les recherches réalisées en 2021 dans le cadre du programme scientifique conduit depuis 2014 par le Centre Jean Bérard en collaboration avec l’Università degli Studi di Salerno et la Soprintendenza archeologica, Belle Arti et Paesaggio per le provincie di Barletta-Andria-Trani e Foggia sur « Arpi : formes et modes de vie d’une cité italiote » ont permis d’approfondir et de mener à terme l’étude, commencée en 2018, du lot de 68 tombes mises au jour lors de l’implantation dans les années 1991 et 1992 d’un réseau d’irrigation par l’entreprise Safab p.A., pour le compte du Consorzio per la bonifica della Capitanata. Les travaux avaient été supervisés par l’ancienne Surintendance archéologique des Pouilles.
2Ce volet répond pleinement au double objectif du programme :
- clarifier, grâce à la récupération et à la réutilisation de données issues de recherches antérieures et à l’étude de l’évolution des paysages ruraux et urbains, les dynamiques d’occupation et l’utilisation des espaces domestiques ainsi que les relations entre l’habitat, les aires de culte et les espaces funéraires ;
- créer une cartographie dynamique des vestiges archéologiques et évaluer la contribution que la distribution des tombes peut fournir à la compréhension de l’organisation de la ville, à la fois dans l’espace et dans le temps.
- 1 Pour une synthèse globale des découvertes et de leur positionnement Munzi et al. 2020, p. 379‑408.
3En croisant les données issues de la localisation et de la typologie des tombes, des observations anthropologiques, du mobilier funéraire et de la chronologie, cette étude précise les connaissances sur les transformations urbaines et socio-économiques qui ont intéressé l’une des plus grandes agglomérations dauniennes entre la fin du VIe siècle av. J.‑C. et le IIe siècle apr. J.‑C. 1
4L’examen de la documentation produite pendant les fouilles – les plans indiquant le tracé des tranchées, le journal de fouille rédigé par l’archéologue de Foggia, Marina Mazzei et ses collaborateurs, les photographies et les relevés de détail des vestiges interceptés – a permis de restituer et de repositionner une partie des contextes étudiés (fig. 1). Leur emplacement indique une distribution sur l’ensemble du site avec quelques concentrations significatives dans la partie nord-ouest, au centre de la ville, au nord de la Masseria Menga, ainsi que près de l’autoroute Adriatica A14 qui traverse la partie sud-ouest d’Arpi, non loin des hypogées hellénistiques de la Méduse, de Ganymède et des Amphores. Alors que dans les premières phases (VIe‑IVe siècles av. J.‑C.), les espaces funéraires coexistent avec les contextes résidentiels2, à partir du IIIe siècle, les tombes semblent être distribuées aux marges du site.
Fig. 1. Modèle numérique de terrain du site d’Arpi avec les plans de l’entreprise Safab et l’emplacement des tranchées et des tombes.
Réal. L. Fornaciari, DiSPaC, UniSa.
- 3 Leone, Munzi à paraître.
5Pour les phases les plus anciennes, il s’agit essentiellement de sépultures en fosse (type II). À partir du milieu du IVe siècle, à côté de ces typologies plus simples, sont documentées les tombes dites a grotticella (type V), véritables chambres funéraires de dimensions variables creusées dans le substrat calcaire, auxquelles on accédait par une rampe (dromos) ou un puits. Ces dernières sont composées d’une (type V.A) ou de plusieurs cavités (type V.B), dans les périodes plus récentes, de forme subcirculaire ou quadrangulaire ; dans quelques cas, la façade et le début du couloir d’accès étaient enduits et peints. Au cours de la même période, font aussi leur apparition les tombes à chambre hypogée, construites en grand appareil de blocs de calcaire, à plan quadrangulaire et rampe d’accès (type VI), caractérisées à partir du dernier quart du IVe siècle par une couverture de dalles en bâtière (type VI.C). Au même moment apparaissent des tombes en fosse avec revêtement – fosses couvertes de tuiles plates disposées en bâtière et fosses parementées de tuiles, de briques, de pierres et mixtes (type III) – et quelques sépultures en fosse en forme de T (type II.C). Au cours du IIIe siècle et pendant la première moitié du IIe siècle, les tombes à chambre se monumentalisent avec des voûtes en berceau et des façades décorées de deux colonnes libres (type VI.D). À partir du IIe siècle av. J‑C. jusqu’au Ier siècle ap. J.‑C. les tombes sont uniquement en fosse avec revêtement (fig. 2)3.
Fig. 2. Typologie des sépultures à inhumation d’Arpi.
DAO CJB, CNRS-EFR / Photos Archives de la SABAP Foggia.
6Le rite attesté est seulement celui de l’inhumation. À l’intérieur des tombes, jusqu’au milieu du IVe siècle av. J.‑C., les défunts sont déposés en position contractée ou en décubitus dorsal avec les membres inférieurs fléchis, alors qu’ensuite les sujets sont inhumés sur le dos, membres inférieurs en extension et supérieurs en extension ou en légère semi-inflexion. Il existe de nombreux cas de sépultures contenant plusieurs individus. Les inhumés sont généralement accompagnés de matériel funéraire qui nous renseigne sur la chronologie des tombes et permet de définir le statut social et l’identité des individus.
7Parmi les 68 tombes mises au jour par le creusement des tranchées Safab, 35 sont de type en fosse (type II), 12 de type a grotticella (type V), 4 de type à chambre hypogée en grand appareil (type VI), 3 de type en caisson (type III) et 14 de type indéterminé.
8Malgré les limites imposées aux déplacements par la crise sanitaire, trois missions ont pu être organisées à Foggia (25‑26 mai 2021 ; 7‑8, 14‑16 juillet 2021 ; 19‑22 septembre 2021) pour achever l’analyse des mobiliers et procéder à l’installation de l’exposition Arpi riemersa. Dalla rete idrica alla scoperta delle necropoli (Scavi 1991-1992) au Museo del Territorio de Foggia dont une version provisoire a été présentée aux Giornate europee del Patrimonio les 25 et 26 septembre 2021. Au cours de l’année, le travail de restauration et de documentation photographique a été suivi à distance, tandis que la réalisation des dessins, la mise à jour de la cartographie, l’établissement du catalogue et la rédaction des textes ont été effectués au laboratoire.
9Pour l’exposition, 16 contextes funéraires significatifs ont été sélectionnés. Les tombes sont disposées à l’intérieur de quatre vitrines selon un parcours chronologique qui permet de suivre l’évolution, de la seconde moitié du VIe siècle à la première moitié du IIIe siècle av. J.‑C., des transformations urbaines et sociales qui ont affecté ce grand établissement daunien.
10Entre le dernier quart du VIe et la première moitié du Ve siècle av. J.‑C., le type de tombe attesté à Arpi est celui de la tombe en fosse (type II), creusée dans le banc naturel de calcaire (la crusta). De forme circulaire (tombe 40) ou sub-rectangulaire, avec des murs à profil oblique (tombes 11 et 28b) ou verticaux, les sépultures étaient généralement profondes et recouvertes de dalles calcaires ou de matériaux mixtes ; elles présentaient parfois un décrochement horizontal destiné à supporter la couverture.
11Une douzaine de tombes découvertes en différents points entre l’automne 1991 et l’hiver 1992 se rapportent à cette phase, comme la tombe 11 (fig. 3), retrouvée dans le secteur nord‑est du site, la tombe 28b (fig. 4), interceptée dans le secteur central, près de la Masseria Menga, et les tombes 40 et 41, mises au jour dans le secteur sud‑ouest, le long de l’autoroute Adriatica A14.
Fig 3. La sépulture en fosse 11 (Type II.A) et le mobilier funéraire.
Archives de la SABAP Foggia / Photo du mobilier A. Berlardinelli.
Fig. 4. La sépulture en fosse 28b (Type II.A1) et le mobilier funéraire.
Archives de la SABAP Foggia / Photo du mobilier A. Berlardinelli.
12Le fond de la fosse est généralement recouvert de galets de rivière, sur lequel le défunt est déposé en position contractée sur le dos, les membres supérieurs sont repliés sur la poitrine et les membres inférieurs fléchis (tombes 11, 28b et 40). Le mobilier funéraire accompagnant les défunts était constitué de récipients à décor subgéométrique de production locale et/ou régionale. Les formes céramiques attestées sont les ollae, les cruches, les pichets et les coupes. En association, on trouve quelques vases en impasto (tombe 28b), des outils en fer (un couteau dans la tombe 41 et une faucille dans la tombe 40), ainsi que des ornements personnels (fibules en bronze de « type apulien » comme dans la tombe 41 et en fer avec un arc simple ou élargi comme dans la tombe 40). Des objets importés ont également été trouvés, notamment des bassins en bronze à rebord perlé, probablement de production étrusco-campanienne (tombe 41), des bijoux en ambre (tombe 40) et des vases de production coloniale tels que la coupe ionienne B2 (tombe 11) et la kylix à vernis noir de type C de tradition attique (tombe 28b).
13La composition du mobilier funéraire peut être comparée à celle d’autres nécropoles de Daunie, comme Ordona.
14Au cours de la première moitié du IVe siècle av. J.‑C., les tombes à fosse rectangulaires (tombes 44 et 3) ou sub-circulaires (tombe 31) constituent toujours la typologie de prédilection. Elles sont réparties sur l’ensemble du site. Quatre exemples ont été sélectionnés : celui de la tombe 44 (fig. 5) découverte dans le secteur central, près de Masseria Arpetta, celui de la tombe 3 (fig. 6) dans le secteur nord-est et celui des tombes 31 et 43 trouvées dans le secteur sud-ouest. Le rite funéraire reste celui de l’inhumation sur le dos.
15Dans le mobilier funéraire, outre l’olla, dans laquelle est généralement placée une petite cruche, on trouve des vases à vernis noir de bonne qualité ou à décor monochrome surpeint d’importation coloniale, ainsi que de la céramique à bandes, productions et formes déjà répandues à Arpi dans la première moitié du IVe siècle (tombes 44 et 3). Dans la tombe 3, il est intéressant de noter la présence d’une cruche à la place de l’olla, une situation qui peut être comparée à une sépulture d’Ordona.
Fig. 5. La sépulture en fosse 44 (Type II.A) et le mobilier funéraire.
Archives de la SABAP Foggia / Photo du mobilier A. Berlardinelli.
Fig. 6. La sépulture en fosse 3 (Type II.A1) et le mobilier funéraire.
Archives de la SABAP Foggia / Photo du mobilier A. Berlardinelli.
16À partir du milieu du IVe siècle av. J.‑C., de nouvelles classes de céramique de production locale ou régionale apparaissent dans les tombes (tombes 31 et 43), comme la céramique dorée représentée par des assiettes et des canthares, ainsi que de la céramique à bandes et de style mixte avec, en particulier, des coupes à une ou deux anses, des krateriskoi et des cruches (fig. 7) ; d’autres formes sont marginales et peu communes, comme le skyphos, le canthare et les plats.
Fig. 7. Le mobilier funéraire de la sépulture en fosse T. 43 (Type II.A).
Archives de la SABAP Foggia / Photo du mobilier A. Berlardinelli.
17Dans cette phase, certains mobiliers funéraires présentent une association de couteaux et de broches (tombes 3 et 31), documentée dans d’autres contextes de Daunie. Dans quelques sépultures sont également attestées des armes offensives. Parmi les contextes sélectionnés, il faut noter la présence d’une pointe de javelot en fer dans la tombe 3.
18À partir de la seconde moitié du IVe siècle av. J.‑C., le nombre de tombes augmente et la typologie se diversifie. À côté des sépultures en fosse (tombes 37 et 5), apparaissent les premières tombes a grotticella (type V), véritables chambres funéraires creusées dans le substrat calcaire local, de forme grossièrement quadrangulaire ou circulaire (fig. 8). Les accès aux espaces hypogées pouvaient être fermés par une ou plusieurs dalles de calcaire, des tuiles ou des briques en terre crue. Elles sont souvent regroupées par secteurs où elles forment des noyaux, comme dans le cas des tombes 21 et 22 interceptées dans la partie nord‑est du site.
Fig. 8. La sépulture a grotticella 22 (Type V.Aa) et le mobilier funéraire.
Archives de la SABAP Foggia / Photo du mobilier A. Berlardinelli.
19Dans les tombes à fosse, outre l’olla achrome, toujours présente, le mobilier funéraire se compose de vases à vernis noir, de céramiques à bandes et de style mixte, ainsi que d’ornements personnels en métal (épingle en argent dans la tombe 5 et fibules en bronze et en fer dans la tombe 21).
20Les dimensions et l’organisation des cavités dans les tombes a grotticella offrent de nouvelles possibilités de structurer le rituel funéraire. La disposition des objets dans différents espaces ou leur répartition au sein d’une même chambre permet de distinguer des lots de vases utilisés pour les liquides et les aliments autour de la grande olla et des objets métalliques (ceinturon, fibules et anneau) autour du défunt.
21Parmi le mobilier funéraire, on trouve des vases à vernis noir avec un décor monochrome surpeint en rouge, dont certains en miniature et, dans au moins un cas, un vase à figures rouges.
22La tombe a grotticella 22 (type V.Aa) est particulièrement intéressante pour cette phase (fig. 8). Elle contient un individu inhumé présentant des attributs guerriers. Le défunt était allongé sur le dos et portait un ceinturon de bronze. Le mobilier funéraire, composé de dix‑sept objets, a été placé au fond de la chambre ; les outils et les armes – un rasoir en fer avec un fourreau, un javelot et une lance en fer –ont été placés au centre de la pièce. Ce contexte peut être daté entre le deuxième quart et le troisième quart du IVe siècle av. J.‑C.
23La transition entre le IVe et le IIIe siècle av. J.‑C. est caractérisée par des innovations architecturales. À côté des tombes a grotticella (type V.A1) avec une façade peinte et des ensembles composés de deux ou trois cavités (type V.B), sont attestées les premières tombes à chambre hypogée. Elles sont construites en blocs calcaires réguliers, de plan quadrangulaire avec rampe d’accès, une couverture de dalles en bâtière (type VI) et une façade monumentale à fronton peint. Comme les autres sépultures, celles‑ci continuent d’être réparties sur l’ensemble du site, avec toutefois quelques concentrations (tombes 15 et 25). La monumentalisation des structures funéraires va de pair avec l’augmentation et la diversification des objets placés à l’intérieur. Les formes élancées et élégantes de la céramique scialbata, associées à l’olla achrome, prennent place dans les tombes a grotticella encore utilisées dans la première moitié du IIIe siècle av. J.‑C. (tombe 6, fig. 9). Les mêmes formes, enrichies par des décorations surpeintes à la détrempe, se retrouvent également dans les tombes à chambre (tombe 25), en association avec d’autres productions céramiques diffusées en Daunie entre les dernières décennies du IVe et la première moitié du IIIe siècle av. J.‑C., telles que la céramique à figures rouges, celle à vernis noir avec décoration surpeinte polychrome, la céramique culinaire de tradition grecque et les amphores de transport, ainsi que les armes.
Fig. 9. La sépulture a grotticella 6 (Type V.Aa) et le mobilier funéraire.
Archives de la SABAP Foggia / Photo du mobilier A. Berlardinelli.
24Entre le dernier quart du IVe et le milieu du IIIe siècle av. J.‑C., la tombe à chambre avec une couverture de dalles en bâtière, une façade monumentale et une rampe d’accès (dromos) devient un modèle de tombe assez courant (type VI). Lors des travaux de construction des tranchées Safab, plusieurs hypogées se rapportant à cette typologie (tombes 15, 25 et 26) ont été trouvés dans le secteur nord‑est du site (fig. 10)4.
25La tombe 25 (fig. 11) est particulièrement intéressante, tant pour son plan en deux phases que pour la composition du mobilier funéraire. Dans sa première phase, cette dernière consistait en une tombe a grotticella à plan quadrangulaire, sur le devant de laquelle a été construite successivement une chambre rectangulaire pavée en tuf, avec une couverture de dalles en bâtière posée sur des murs composés de deux rangées de blocs superposés, pour des besoins évidents d’agrandissement et de monumentalisation5. L’accès à la tombe, au moment de sa découverte, était encore fermé par une porte. Les murs latéraux de la structure en blocs s’appuyaient directement sur la façade de la grotticella, gardant l’entrée de cette dernière comme passage entre les deux pièces. Bien que le complexe ait déjà été altéré et pillé par des fouilleurs clandestins, les fouilles ont permis de récupérer une grande partie du riche mobilier funéraire. Ces derniers étaient constitués de récipients en céramique à figures rouges, peints en noir avec surpeints polychromes, de vases blanchis à la chaux et décorés à la détrempe polychrome, de poteries à décor en bandes et de style mixte, de céramiques communes, d’amphores de transport et de terres cuites. Il faut noter la découverte d’une cuirasse anatomique et d’un casque en bronze chalcidien, ainsi que de plusieurs pointes de lance et de javelots en fer. On trouve également plusieurs éléments en os travaillé, dont certains appartiennent probablement à un coffret en bois, et plusieurs fibules en fer. Le matériel funéraire permet de dater l’utilisation du complexe entre le dernier quart du IVe et le premier quart du IIIe siècle av. J.‑C.
Fig. 10. Vue de la tombe à chambre 15 dite « du Trône » (Type VI.C).
Archives de la SABAP Foggia.
Fig. 11. Vue de la tombe à chambre 25 (Type VI.C) et une sélection du mobilier funéraire.
Archives de la SABAP Foggia.
26À partir de la seconde moitié du IIIe siècle av. J.‑C. et surtout au cours du IIe siècle av. J.‑C., ce dernier type est progressivement supplanté par des hypogées à chambre avec voûte en berceau et façade décorée de deux colonnes libres (type VI.D), adaptation d’un modèle communément appelé ‘macédonien’. L’un d’entre eux a été intercepté lors de la fouille des tranchées Safab dans la partie centrale de l’établissement, près de la Masseria Menga (« Tombe des colonnettes », fig. 12). La version la plus monumentale de cette nouvelle typologie est l’Hypogée de la Méduse6. Ce dernier, construit en blocs de calcaire réguliers, comprenait un long dromos, une façade tétrastyle avec des chapiteaux figurés et un fronton avec une tête de Méduse, un étroit vestibule et trois salles voûtées en berceau.
Fig. 12. Vue de la tombe à chambre « des colonnettes » (Type VI.D).
Archives de la SABAP Foggia.
- 7 Muntoni, Munzi, Pouzadoux, Santoriello 2021.
27Les premiers résultats de cette recherche ont été présentés dans l’exposition inaugurée au début de l’année 2022 au Museo del Territorio à Foggia, Arpi riemersa. Dalla rete idrica alla scoperta delle necropoli (Scavi 1991-1992), ainsi que dans le catalogue publié en décembre 2021 dans la collection Daunia Archeologica de l’éditeur Claudio Grenzi7.
28L’objectif est de compléter et d’achever l’étude des 68 tombes découvertes lors des travaux réalisés à l’occasion de la réalisation des tranchées Safab et la synthèse sur les différentes classes de matériel pour une publication dans la Collection du Centre Jean Bérard. Cet ouvrage inaugurera une nouvelle série de publications sur les nécropoles d’Arpi.
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