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AccueilSites archéologiquesÉgypte2022La région thébaineErmant (2021)

2022
La région thébaine

Ermant (2021)

Responsable d’opération : Christophe Thiers
Notice rédigée avec Yasmine Bourhim, Sylvie Marchand et Hassan el-Amir

Notes de l’auteur

Année de la campagne : 2021 (28 octobre-2 décembre)

Autorité nationale présente : Ahmed Ibrahim Abderaim (inspectorat d’Ermant), Kamlah Taya Sayed et Anna Lami Ryad (restauratrices) représentaient le ministère du Tourisme et des Antiquités (MoTA).

Numéro et intitulé de l’opération de terrain : 17149 – Mission archéologique et épigraphique des temples d’Ermant

Composition de l’équipe de terrain : Yasmine Bourhim, archéologue (indépendante) ; Hassan el‑Amir, restaurateur (Ifao) ; Sylvie Marchand, céramologue (Ifao) ; Émilie Saubestre, photographe (CNRS‑UAR 3172 CFEETK) ; Christophe Thiers, égyptologue et directeur de la mission (CNRS‑UMR 5140 ASM).

Partenariats institutionnels :
– CNRS, UMR 5140 Archéologie des sociétés méditerranéennes (ASM)
– CNRS, UAR 3172 Centre franco‑égyptien d’étude des temples de Karnak (CFEETK)

Organismes financeurs :
– Institut français d’archéologie orientale (Ifao)
– Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
– LabEx ArcHiMedE au titre du programme « Investir l’Avenir » ANR-11-LABX-0032-01

Texte intégral

Données scientifiques produites :
Dépôt sharedocs.huma-num.fr
https://www.asm.cnrs.fr/​les-fouilles/​ermant
http://www.montpellier-egyptologie.fr/​ermant

1Sous les auspices de l’Institut français d’archéologie orientale (Ifao) et du CNRS (UMR 5140 Archéologie des sociétés méditerranéennes ASM, université Paul‑Valéry Montpellier 3), la mission d’étude du temple d’Ermant s’est déroulée du 28 octobre au 2 décembre 2021. Sous la direction de Christophe Thiers (égyptologue, CNRS, UMR 5140), l’équipe était composée de Yasmine Bourhim (archéologue, indépendante), Sylvie Marchand (céramologue, Ifao), Hassan el‑Amir (restaurateur, Ifao) et Émilie Saubestre (photographe, CNRS, UAR 3172 Centre franco‑égyptien d’étude des temples de Karnak CFEETK). Le ministère du Tourisme et des Antiquités (MoTA) était représenté par Ahmed Ibrahim Abderaim, Kamlah Taya Sayed et Anna Lami Ryad (inspectorat d’Ermant). Nos remerciements s’adressent à Fathy Yassin, directeur des antiquités de Haute Égypte, et Ramadan el-Nubi, directeur de l’inspectorat d’Ermant.

2Ce travail bénéficie du soutien du LabEx ArcHiMedE au titre du programme « Investir l’Avenir » ANR-11-LABX-0032-01 (« Les temples d’Ermant : archéologie, architecture et épigraphie »).

1. Le temple ptolémaïque et romain de Montou‑Rê

Christophe Thiers

3L’autorisation de travail 2021 accordée par le Comité permanent du MoTA a été conditionnée au nettoyage du secteur du Bucheum et à la réalisation de banquettes dans le temple et à Bab el‑Maganîn pour le stockage des blocs et leur restauration, ces deux derniers points étant par ailleurs réalisés depuis plusieurs saisons. En bonne intelligence avec les responsables des inspectorats de Louqsor et d’Ermant, les points demandés par le Comité permanent ont été effectués, parallèlement à la réalisation du programme de travail proposé (fig. 1). Les monceaux de détritus accumulés dans le secteur du Bucheum et de la zone d’el‑Harig (vestiges de la basilique à proximité du temple) ont été évacués. Le site n’ayant pas été entretenu depuis la dernière mission de novembre 2019, un nettoyage général a été réalisé en début de mission.

4Le rangement du dépôt lapidaire de la cella et le réexamen des fragments déplacés sur les nouvelles banquettes (cf. infra) ont permis d’effectuer quelques raccords intéressants. Ils concernent le socle de la table d’offrandes de Sésostris Ier découvert en 20141, une petite stèle fragmentaire (blocs 473 + 892) possiblement attribuable à la Troisième Période intermédiaire (fig. 2) et des bribes du début de la dédicace démotique de la gargouille léonine 22 (fig. 3), publiée en 20152.

Fig. 1. Localisation des secteurs étudiés (D. Laisney, Y. Mohamed et P. Zignani 2008).

Fig. 1. Localisation des secteurs étudiés (D. Laisney, Y. Mohamed et P. Zignani 2008).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMCN_001

Fig. 2. Fragments (473 + 892) d’une stèle consacrée à Montou suivi d’une déesse (C. Thiers).

Fig. 2. Fragments (473 + 892) d’une stèle consacrée à Montou suivi d’une déesse (C. Thiers).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPM_001

Fig. 3. Fragment complétant l’inscription démotique de la gargouille 22 (C. Thiers).

Fig. 3. Fragment complétant l’inscription démotique de la gargouille 22 (C. Thiers).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_001

1.1. Remblaiement de l’angle nord‑est du naos

  • 3 C. Thiers et al., « Ermant », BAEFE 2020, fig. 2, 3 et 5.

5Ce secteur, profondément excavé au cours des dernières saisons (espaces F1, F2 et F6)3, a nécessité un remblaiement général afin de protéger les vestiges de la nappe phréatique et de la végétation. On a profité pour cela des remblais laissés par les fouilles du MoTA dans les années 1980 à l’emplacement du lac sacré (fig. 4a‑b). Cette opération a ainsi permis d’engager le nettoyage du secteur du lac, qu’il conviendra de poursuivre afin de mettre en évidence cette structure. Vu par les premiers voyageurs et les membres de l’Expédition d’Égypte, il a été fréquemment cartographié avec le mammisi avec lequel il était relié par un escalier ; plusieurs plans cotés décrivent ces vestiges, les seuls alors visibles sur le site. Le positionnement du lac sur le plan topographique permettra concomitamment de situer précisément le mammisi détruit depuis les années 1861‑1862.

Fig. 4a‑b. Vues des espaces F1‑F2 et F6 en début de mission et après remblaiement (C. Thiers).

Fig. 4a‑b. Vues des espaces F1‑F2 et F6 en début de mission et après remblaiement (C. Thiers).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_002 et 17149_2021_NDMPF_003

1.2. Le mur romano‑byzantin de la bordure orientale

  • 4 C. Thiers, « Ermant », dans Rapport d’activité 2008-2009, BIFAO‑Suppl. 109, Le Caire, 2009, p. 584 (...)
  • 5 C. Thiers, « Les temples thébains durant le règne de Vespasien. Apport préliminaire du site d’Erma (...)

6Le mur de clôture du site, bâti en 1987, s’est partiellement effondré dans sa partie orientale en 2018 et a immédiatement été reconstruit à l’initiative de l’inspectorat local. Ce mur moderne s’appuie directement sur un mur romano‑byzantin mis en évidence en 2008 et réalisé à l’aide de blocs de remploi4. Des dégradations de plusieurs pierres ayant été constatées (infiltrations d’eau depuis la rue en contre‑haut), il a été décidé de les extraire pour les restaurer et assurer au mieux leur préservation. Un relevé orthophotographique (1:50e), réalisé dès 2016, a permis d’assurer le suivi de l’opération (fig. 5). Comme on l’avait entrevu en 2008, plusieurs blocs sont datés du règne de Vespasien (69‑79 apr. J.‑C.), empereur dont l’activité architecturale/décoratrice dans les temples thébains n’était alors attestée qu’à Médamoud et Deir Chelouit ; cet ensemble lapidaire a fait l’objet d’une présentation à part5.

7Les quelques blocs identifiés appartiennent à un angle extérieur d’édifice, avec tore arraché. Ils sont décorés en relief dans le creux et conservent encore d’importants restes de couleur. On signalera une scène de sortie du palais (blocs 364B + 365) associée sur la face adjacente (blocs 525 + 364A) à une offrande de la campagne à Montou‑Rê‑Horakhty (fig. 6) ; la légende associée précise la participation divine aux célébrations du 26e jour du mois de Khoïak sur la tombe des dieux ancêtres à Djémê/Médinet Habou.

8Un fragment (bloc 906) provenant de la décoration du pylône du Nouvel Empire a également été extrait ; il livre les noms de deux peuples vaincus dans des cartouches crénelés (fig. 7). Une autre pierre (bloc 903) porte un graffito de faucon couronné du pschent.

  • 6 R. Mond, O.H. Myers, Temples of Armant: A Preliminary Survey I, MEES 43, Londres, 1940, p. 10.

9La céramique collectée lors du nettoyage et de l’extraction des blocs permet à Sylvie Marchand d’assigner provisoirement l’édification de ce mur aux vevie siècles de notre ère. La poursuite des investigations devrait pouvoir permettre de préciser cette datation ; rappelons que les murs de ce type repérés dans la ville – à l’origine de l’appellation Ermant el‑Heyt – sont généralement mis en relation avec les incursions Blemmyes6.

Fig. 5. Vue partielle du mur romano‑byzantin (C. Thiers).

Fig. 5. Vue partielle du mur romano‑byzantin (C. Thiers).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_004

Fig. 6. Fac‑similé des blocs 364A + 525 au nom de Vespasien (C. Thiers).

Fig. 6. Fac‑similé des blocs 364A + 525 au nom de Vespasien (C. Thiers).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMDM_001

2. Fouilles sur le parvis du temple

Yasmine Bourhim

  • 7 Y. Bourhim dans C. Thiers et al., BAEFE 2020.

10En 20197, un sondage a été réalisé à l’extrémité sud‑ouest du môle occidental du pylône sur une superficie totale de 33 m². Plusieurs faits archéologiques ont été enregistrés, notamment la tranchée contemporaine réalisée par Pierre Zignani lors d’une mission antérieure. Cette dernière a permis d’atteindre un niveau de remblais homogène datant de la VIe dynastie (US 1013) (fig. 7). Les niveaux supérieurs sont principalement datés de la XIIe dynastie par l’étude céramologique réalisée par Sylvie Marchand. Le hiatus chronologique ne peut être interprété pour l’instant, au vu de la faible superficie fouillée. Dans un premier temps, il semblerait que le site fut nivelé (US 1036) avant d’être occupé (US 1041). Il devait vraisemblablement y avoir des structures bâties en terre crue à proximité, car le niveau d’occupation est recouvert d’une couche de démolition composée majoritairement de fragments de briques crues (US 1035). Cette première occupation du Moyen Empire pourra être définie ultérieurement, lorsque ces niveaux seront atteints en extensif. Dans un second temps, une nouvelle phase de construction s’opère. Une tranchée de fondation (US 1040) est creusée dans les remblais de démolition pour accueillir la fondation d’un mur (USC 1020). La pose d’un enduit de chaux blanc sur le parement est de ce mur, ainsi que la présence d’un sol aménagé (USC 1033), indiquent vraisemblablement que ce mur délimitait un espace d’occupation encore indéterminé.

Fig. 7. Coupe C3 (Y. Bourhim).

Fig. 7. Coupe C3 (Y. Bourhim).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMCN_002

11La durée de cette phase d’occupation ne peut être définie, car les niveaux de remblais de destruction liés à l’arrachement du mur n’ont pas été conservés. Toutefois, on peut supposer que cette phase de destruction est antérieure à la construction du pylône du temple (USC 1008). Concernant ce dernier, aucun dépôt n’a pu être découvert dans la couche de fondation (US 1047) pour le dater plus précisément. Pour finir, une occupation datant de l’époque romaine est possible, mais elle n’est attestée pour le moment que par quelques tessons présents dans un fond de fosse dépotoir (US 1015).

  • 8 R. Mond, O.H. Myers, op. cit. II, pl. III et IV.

12D’autre part, même si la majorité des vestiges datant de l’époque byzantine a été fouillée par la mission anglaise au début du xxe siècle, il reste tout de même deux structures attestant d’une occupation. Un massif en briques crues (USC 1006), s’appuyant contre le pylône8, a été construit probablement dans une tranchée de fondation aveugle qui recoupe les structures et niveaux du Moyen Empire. Une fosse dépotoir (US 1005) de forme oblongue recoupe également le sol aménagé. Elle semblait au départ être recoupée par le massif, toutefois une fosse similaire a été découverte lors de la mission 2021. Les deux sont positionnées contre une structure bâtie, respectivement le massif pour la première fosse et le mur du Moyen Empire pour la seconde. Au vu de leurs altitudes hautes (76,64 m), de leurs formes et de leurs positions, ces deux fosses sont certainement contemporaines. Il sera intéressant de comparer le mobilier présent dans leurs comblements (US 1005 et US 2032) et de trouver des éléments de comparaison sur d’autres sites. Un autre espace d’occupation a également été identifié en 2019 à l’ouest du mur du Moyen Empire, mais le niveau de sol n’a pas été conservé. La construction des murs nord (USC 1023), ouest (USC 1022) et sud (USC 1021) est postérieure à celle du mur du Moyen Empire. En effet, les murs nord et sud s’appuient contre ce dernier, et les dimensions des briques crues divergent : 36 × 16 × 8 cm pour les trois murs contre 45 × 22 × 10 cm pour le plus ancien.

13Si la fosse d’époque romaine recoupant l’arase du mur ouest permet d’avoir un terminus ante quem, on peut supposer que cet espace a été occupé bien avant la construction du pylône et détruit en même temps que le mur du Moyen Empire.

14La mission de 2021 s’est portée principalement sur l’étude des structures bâties déjà identifiées. L’extension du secteur de fouille a révélé la continuité du mur du Moyen Empire, du sol aménagé et du massif, ainsi que de nouvelles structures (fig. 8).

Fig. 8. Orthophotographie de la zone étudiée (Y. Bourhim, É. Saubestre).

Fig. 8. Orthophotographie de la zone étudiée (Y. Bourhim, É. Saubestre).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMCN_003

2.1. Opération et résultats

15Le secteur de fouille a été étendu de part et d’autre du premier sondage. Sa superficie est d’environ 185 m² (en prenant en compte celle du premier sondage). Après la réouverture de la zone, celle‑ci a été agrandie afin d’identifier des niveaux d’occupation liés aux structures bâties.

16Dans l’aire occidentale, quatre murs sont contemporains et postérieurs à la XIIe dynastie. Ils sont chaînés, bâtis avec des briques crue d'un module de 36 × 16 × 8 cm, et deux d’entre eux s’appuient contre un mur du Moyen Empire. Ce dernier est identifiable par un enduit de chaux blanc sur le parement oriental, ainsi que par la dimension des briques qui le constituent : 45 × 22 × 15 cm. De nombreuses briques de même format ont été découvertes à l’est du premier sondage.

Fig 9. Vue de SB218 à l’est du massif (Y. Bourhim).

Fig 9. Vue de SB218 à l’est du massif (Y. Bourhim).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_005

17Il pourrait s’agir de la continuité du sol aménagé, dont l’altitude haute est estimée à 76,80 m et qui a été recoupé par le massif dont les briques mesurent 35 × 18 cm. Une fosse dépotoir a été aménagée à ce niveau. Le mobilier céramique issu du comblement (US 2069) est daté du Moyen Empire. D’autres structures en creux ont été identifiées en fin d’opération et seront fouillées en 2022. Les niveaux supérieurs sont principalement des remblais dépotoirs et de démolition.

  • 9 Identifié lors des fouilles des années 1930‑1940, voir R. Mond, O.H. Myers, op. cit. II, pl. IV.

18Des vestiges de l’époque byzantine sont encore en place : une structure bâtie d’environ 5 m de long et 2 m de large constituée de briques d’un module de 32 × 15 cm, ainsi qu’une portion de canalisation en bordure de fouille9 ; un tuyau en céramique (fig. 10) a été retrouvé dans des remblais (US 2065) et a été consolidé sur place pour faciliter la prise de mesures pour le dessin technique.

Fig. 10. Vue de la canalisation CAN215 conservée (Y. Bourhim).

Fig. 10. Vue de la canalisation CAN215 conservée (Y. Bourhim).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_006

19Dans cette même US, deux blocs épars ont été découverts, dont l’un (bloc 911 ; fig. 11) au nom d’Hatchepsout (frise de monogrammes Maât‑ka‑Rê).

Fig. 11. Bloc 911 (E. Saubestre).

Fig. 11. Bloc 911 (E. Saubestre).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPM_002

20Au sud du premier sondage, on retrouve la continuité du massif, du sol aménagé et du mur du Moyen Empire. L’enduit de chaux blanc n’est présent que sur une partie du parement oriental (fig. 12). Sa limite est identique à celle de l’USC 2034, une couche fine et très compacte qui semble correspondre à un sol en terre battue.

Fig. 12. Vue de l’enduit de chaux et de l’USC 2034 (Y. Bourhim).

Fig. 12. Vue de l’enduit de chaux et de l’USC 2034 (Y. Bourhim).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_007

  • 10 Les structures et l’arrachement sont aussi visibles sur le plan de R. Mond, O.H. Myers, op. cit. I (...)

21D’autres structures bâties ont été identifiées au sud du secteur, mais la zone a été très perturbée (fig. 13). Il semblerait que trois structures soient connectées par des joints de 10‑15 cm de large. Elles se différencient par leurs modules de briques : 38 × 20 × 10 cm pour celle plus au sud (USC 2080), 36 × 16 × 8 cm pour celle plus au nord déjà identifiée en 2019 (USC 1021), et 30 × 16 cm pour la jonction entre les deux (USC 2093). Les trois structures ont été arrachées sur tout le pan ouest. Une autre structure bâtie à l’ouest (USC 2082) devait probablement appartenir à la première10. Elle était positionnée en partie sur un bloc de grès chanfreiné qui ressemble à un montant de porte (bloc 912 ; fig. 14).

Fig. 13. Vue des différentes structures bâties au sud du secteur de fouille (Y. Bourhim).

Fig. 13. Vue des différentes structures bâties au sud du secteur de fouille (Y. Bourhim).

© CNRS Ifao. 17149_2021_NDMPF_008

Fig. 14. Bloc 912 (E. Saubestre, Y. Bourhim).

Fig. 14. Bloc 912 (E. Saubestre, Y. Bourhim).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPM_003

22Plus au nord, d’autres structures bâties ont été mises en évidence en fin de fouille, notamment deux murs ainsi qu’une structure semi‑circulaire sous des niveaux de la XIIe dynastie (US 2002) (cf. infra, rapport de S. Marchand). Toute cette zone à l’ouest du mur du Moyen Empire est complexe, mais très intéressante sur le plan de l’archéologie du bâti. La suite de la fouille nous permettra d’appréhender les différentes étapes de construction qui se sont succédé et de soumettre une première restitution. D’autre part, il sera intéressant de réaliser un micro‑sondage linéaire au sud du môle oriental du pylône pour identifier des structures similaires au mur et au sol aménagé du Moyen Empire afin de déterminer sa superficie.

Fig. 15. Vue du secteur en fin de fouille (E. Saubestre).

Fig. 15. Vue du secteur en fin de fouille (E. Saubestre).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_009

3. Études céramologiques

Sylvie Marchand

  • 11 Nous renvoyons au rapport interne pour les autres activités concernant le mobilier céramique réali (...)

23Nous avons décidé de présenter une analyse préliminaire du mobilier céramique de la zone 1 du temple fouillée en 2019 et en 202111. Il s’agit des principaux marqueurs céramiques du Moyen Empire, plus précisément de la XIIe dynastie, qui constituent le mobilier majoritairement mis au jour dans cette zone.

Marqueurs céramiques du Moyen Empire, XIIe dynastie

24Nous ne présentons pas ici l’intégralité des groupes céramiques du catalogue du Moyen Empire établi à la fin de la saison 2021 ; il sera en outre complété par le mobilier de la même période, daté de la XIIIe dynastie, découvert dans le temple. On observe une différence de faciès pour le mobilier céramique de la zone 1 entre les fouilles de 2019 et celles de 2021, ces dernières offrant des couches plus abondantes et au faciès céramique XIIe dynastie avancée marqué (Moyen Empire, XIIe dynastie, phase 2). Il faudra attendre la fin de l’analyse des couches de 2021 pour préciser deux phases chronologiques qui commencent à se faire jour : l’une autour de la fin de la XIe dynastie (phase 1) et l’autre autour du milieu de la XIIe dynastie (phase 2). Nous réservons cette partie de l’analyse pour l’année prochaine.

25Nous avons fait un choix parmi la documentation étudiée et nous ne présentons ici que quelques groupes céramiques. Les marqueurs 1 à 3 sont statistiquement les plus importants par le nombre élevé des individus attestés dans chaque couche archéologique. Précisons que les marqueurs les plus caractéristiques viennent de la couche 2002 et sont clairement datés XIIe dynastie (phase 2). D’autres marqueurs s’intègrent dans une chronologie un peu plus haute dans le Moyen Empire, autour de la fin de la XIe dynastie (phase 1), mais il est encore trop tôt pour le préciser.

26Il n’a pas été jugé utile de donner un appareillage de notes ; on trouvera ci‑dessous les ouvrages les plus utiles consultés pour notre expertise de la céramique du Moyen Empire d’Ermant :

Schiestl, Seiler 2012
R. Schiestl, A. Seiler (éd.), A Handbook of Pottery of the Egyptian Middle Kingdom I, Vienne, 2012.

Charloux et al. 2012
G. Charloux, R. Angevin, S. Marchand, H. Monchot, J. Roberson, H. Virenque, Le parvis du temple d’Opet à Karnak. Exploration archéologique (2006‑2007), BiGen 41, Le Caire, 2012, p. 69‑124.

Jacquet‑Gordon 2012
H. Jacquet‑Gordon, Karnak‑Nord X. Le trésor de Thoutmosis Ier. La céramique, FIFAO 65, Le Caire, 2012.

Rzeuska 2011
T. Rzeuska, « Grain, Water and Wine. Remarks on the Marl A3 Transport-Storage Jars from the Middle Kingdom Elephantine », CCE 9, 2011, p. 461‑530.

Marchand 2004
S. Marchand, « Fouilles récentes dans la zone urbaine de Dendara : la céramique de la fin de l’Ancien Empire au début de la XIIe dynastie », CCE 7, 2004, p. 211‑238.

Marchand 2012
S. Marchand, « Dendara », dans R. Schiestl, A. Seiler (éd.), A Handbook of Pottery of the Egyptian Middle Kingdom II, Vienne, 2012, p. 273‑297.

27Pour la céramique datée de la fin du Moyen Empire à Ermant, XIIIe dynastie :

Marchand, Thiers 2021
S. Marchand, C. Thiers, « Ermant à l’Ancien Empire », BCE 30, 2021, p. 109, p. 135, fig. 12.

28Documentation inédite :

La documentation inédite des fouilles de G. Charloux dans le secteur du temple de Ptah à Karnak nous offre toutes les comparaisons utiles pour notre matériel (publication à paraître, étude de la céramique par S. Marchand).

Marqueur 1

(fig. 16.4)

29Hemispherical Cups ou bols hémisphériques à parois fines, en pâte alluviale fine fortement micassée Nile B1 (Ermant groupe 1).

Références : Schiestl, Seiler 2012, p. 85, Group I.A.10, début XIIe dyn.

Il s’agit du groupe le plus emblématique pour la période du Moyen Empire sur toute sa durée et pour toute l’Égypte. Le nombre d’individus identifiés dans les couches examinées est très élevé. Si on comptabilise les comptages statistiques de 2019 en ajoutant ceux des fouilles 2021, en extrapolant sur la base de la couche US 2002 qui a été traitée cette année, on observe que ces bols hémisphériques représentent plus de 50 % des individus comptabilisés (précisons avant tentatives de remontage des vases).

Il s’agit d’un bol à paroi très fine, au profil ouvert (Ø moyen ouv. 14/15 cm), au façonnage particulièrement soigné, à la lèvre amincie, à la surface « chamois » presque lustrée, et au raclage du fond très caractéristique formant des sortes de facettes à la texture très douce. On remarque que la présence d’un rehaut peint en rouge sur la lèvre n’est pas toujours systématique sur nos exemplaires. Il est toujours fabriqué dans une pâte alluviale fine fortement micassée (Nile B1). Le fond arrondi, l’allure générale et la finesse des parois, la texture fine et le soin apporté aux surfaces, font traditionnellement de ce vase le récipient à boire par excellence.

On appréciera l’évolution formelle de ces bols entre les exemplaires de la XIIe dynastie, au profil franchement ouvert, et ceux de la XIIIe dynastie, aux parois presque droites, découverts à Ermant dans un autre secteur12.

Fig. 16.1‑5. Ermant 2021, zone 1, US 2002. Assemblage partiel des principaux marqueurs céramiques datés de la XIIe dynastie (photos : É. Saubestre ; mise au net des dessins : A. Hussein).

Fig. 16.1‑5. Ermant 2021, zone 1, US 2002. Assemblage partiel des principaux marqueurs céramiques datés de la XIIe dynastie (photos : É. Saubestre ; mise au net des dessins : A. Hussein).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPM_004

Marqueur 2

(fig. 16.1‑2)

30Conical Beakers ou vase conique à ouverture moyenne (Ø 6,6 cm), à pied, en pâte alluviale Nile B2/Nile C variante sableuse bien cuite à surface claire (Ermant groupe 3C/9A et groupe 9B).

Références : Schiestl, Seiler 2012, p. 132‑135, Group Conical Beakers I.C.5.

Il s’agit de la série archéologique qui domine la documentation après les bols hémisphériques vus précédemment. Ils sont abondamment représentés dans toutes les couches de la fouille de 2021. On se doit de préciser qu’aucun exemplaire complet n’a été retrouvé dans l’état actuel de la documentation, les pointes d’un côté, les bords de l’autre, mais un profil complet du corps du vase avec un départ de fond conique a été découvert en 2021 (US 2041) et permet de reconstituer la forme et la taille approximatives de ce groupe céramique, dont le module semble standard.

Rappelons que ce vase est caractéristique des productions céramiques de la Haute Égypte, il est toujours mis au jour dans des contextes funéraires et/ou rituels. Les auteurs offrent toujours des descriptions identiques ; il est précisé qu’ils sont faits au tour, sauf la pointe qui est terminée à la main, et on souligne toujours l’aspect grossier du façonnage et sa surface peu soignée. Cette forme est connue dès la Première Période intermédiaire et survit encore à la fin du Moyen Empire, à la XIIIe dynastie (cf. Schiestl, Seiler 2012, p. 132). Ermant confirme cette attestation tardive avec une série de Conical Beakers de petite taille découverts associés à d’autres céramiques bien datées de la XIIIe dynastie (cf. Marchand, Thiers 2021, p. 135, fig. 12). Pour le site d’Ermant, on observe que les exemplaires datés de la XIIe dynastie sont de grande taille, avec une pointe longue, massive et au traitement de surface adouci ; les exemplaires datés de la XIIIe dynastie découverts les années précédentes sont d’un format plus petit (s’agit‑il d’un modèle miniaturisé ?) et possèdent une pointe plus courte avec un traitement de surface plus grossier (cf. Marchand, Thiers 2021, p. 135, fig. 12.2).

Marqueur 3

(fig. 16.5)

31• Moules à pain tubulaires à fond étroit arrondi et à limon fin interne Nile C (Ermant groupe 15B).

Références : Schiestl, Seiler 2012, p. 754‑756, Group Bread Moulds, Slender Shape III.G.1.b.

Ces deux groupes de moules à pain, façonnés à la main dans une pâte alluviale grossière, sont distincts sur un plan morphologique avec des traitements de surface un peu différents ; ils sont cependant tous deux des marqueurs chronologiques du Moyen Empire, à partir de la XIe dynastie. Leur appartenance au Moyen Empire est donc certaine, même pour la forme ancienne, grâce à la présence systématique de la pellicule de limon fin interne. Rappelons que cet ajout de matière, pour faciliter le démoulage de formes de plus en plus tubulaires, n’est jamais attesté dans aucun moule à pain avant cette période (cf. Marchand 2004).

Le groupe 15A, fin XIe dynastie, est le plus ancien (phase 1) ; le groupe 15B ne peut être antérieur à la XIIe dynastie, voire au‑delà (phase 2). On observe que les rares couches examinées de la fouille de 2021 livrent essentiellement les modèles les plus récents du groupe 15B (cf. par exemple US 2002).

Marqueur 4

(fig. 16.3)

32• Petite bouteille à col en trompette avec godet factice sur le col en pâte calcaire locale « Qena‑Ware » Marl A3 (groupe 2A).

Références : Schiestl, Seiler 2012, p. 424‑425, Jars incised and/or Applied Decoration Group II.B.2.

Cette petite bouteille à col en trompette en pâte calcaire locale porte un signe décoratif, le godet factice appliqué, qui est un marqueur indubitable du Moyen Empire, plus particulièrement au début de la XIIe dynastie. D’autres groupes céramiques, conteneurs de toutes tailles, sont souvent associés à ce motif décoratif si caractéristique des productions en pâte calcaire locale de la Haute Égypte.

4. Restauration‑conservation

Hassan el‑Amir

  • 13 C. Thiers, Ermant II. Bab el-Maganîn (Ermant II, nos 1‑33), MIFAO 147, Le Caire, 2022.

33Un important travail d’aménagement a été réalisé dans le secteur de Bab el‑Maganîn. Dans cet espace exigu, la manutention des blocs, préalable à la construction de deux banquettes de stockage (fig. 17), a été rendue difficile. Les blocs restaurés lors des précédentes missions sont désormais conservés dans de bonnes conditions, et accessibles aux visiteurs. Le sol de la zone a été recouvert d’une épaisse couche de gravier. Les inscriptions de la porte d’Antonin le Pieux, ainsi que tous les blocs ptolémaïques et romains alentour, ont été publiés à l’Ifao en 202213.

Fig. 17. Aménagement du secteur de Bab el‑Maganîn (É. Saubestre).

Fig. 17. Aménagement du secteur de Bab el‑Maganîn (É. Saubestre).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_010

34À l’entrée du temple de Montou, deux nouvelles banquettes (15 × 1,5 m) ont été construites (fig. 18) ; quatre autres, réalisées lors de précédentes saisons, ont été agrandies. Elles ont accueilli des fragments et blocs divers provenant du secteur du naos et primitivement conservés à l’arrière du temple, sur des banquettes provisoires.

Fig. 18. Dépôts lapidaires à l’entrée du temple (É. Saubestre).

Fig. 18. Dépôts lapidaires à l’entrée du temple (É. Saubestre).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_011

35Plusieurs blocs conservés sur les banquettes, ainsi que ceux remployés dans le mur romano‑byzantin, ont été nettoyés et consolidés par un traitement au silicate d’éthyle. Dans le temple, d’autres pierres de grandes dimensions ont dû être déplacées, afin de les isoler des remontées de la nappe phréatique (fig. 19) ; elles ont été installées provisoirement sur des plots en béton bitumés et devront être à nouveau manipuler lors des prochaines missions afin de les conserver définitivement sur des banquettes.

Fig. 19. Stockage provisoire d’un bloc de granite (Sésostris III) sur des plots en béton (C. Thiers).

Fig. 19. Stockage provisoire d’un bloc de granite (Sésostris III) sur des plots en béton (C. Thiers).

© CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_012

Publications 2021‑2022

36S. Marchand, C. Thiers, « Ermant à l’Ancien Empire », BCE 30, 2021, p. 105‑136.

37C. Thiers, « Amon‑Rê dispensateur du souffle de vie. À propos d’une scène du mammisi d’Ermant copiée par J. Gardner Wilkinson », dans P. Collombert et al. (éd.), Questionner le Sphinx. Mélanges offerts à Christiane Zivie‑Coche, BiEtud 178/2, Le Caire, 2021, p. 541‑562.

38C. Thiers, « Documents anciens et nouveaux relatifs au taureau Boukhis dans la région thébaine », dans C. Thiers (éd.), Documents de Théologies Thébaines Tardives (D3T 4), CENiM 27, Montpellier, 2021, p. 143‑161.

39C. Thiers, Ermant II. Bab el-Maganîn (Ermant II, nos 1‑33), MIFAO 147, Le Caire, 2022.

40C. Thiers, « Les temples thébains durant le règne de Vespasien. Apport préliminaire du site d’Ermant », ENiM 15, 2022, p. 93-115.

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Notes

1 C. Thiers, « Ermant », dans Rapport d’activité 2014-2015, BIFAO‑Suppl. 115, Le Caire, 2015, p. 109 et 111, fig. 72.

2 S. Lippert, « Varia demotica d’Hermonthis », BIFAO 115, 2015, p. 248‑250. Un petit fragment de la crinière, côté gauche, a également été identifié et collé.

3 C. Thiers et al., « Ermant », BAEFE 2020, fig. 2, 3 et 5.

4 C. Thiers, « Ermant », dans Rapport d’activité 2008-2009, BIFAO‑Suppl. 109, Le Caire, 2009, p. 584‑585.

5 C. Thiers, « Les temples thébains durant le règne de Vespasien. Apport préliminaire du site d’Ermant », ENiM 15, 2022, p. 93-115.

6 R. Mond, O.H. Myers, Temples of Armant: A Preliminary Survey I, MEES 43, Londres, 1940, p. 10.

7 Y. Bourhim dans C. Thiers et al., BAEFE 2020.

8 R. Mond, O.H. Myers, op. cit. II, pl. III et IV.

9 Identifié lors des fouilles des années 1930‑1940, voir R. Mond, O.H. Myers, op. cit. II, pl. IV.

10 Les structures et l’arrachement sont aussi visibles sur le plan de R. Mond, O.H. Myers, op. cit. II, pl. III.

11 Nous renvoyons au rapport interne pour les autres activités concernant le mobilier céramique réalisées cette saison, notamment pour l’examen rapide de la céramique byzantine dans le secteur du temple et la fin de l’étude des céramiques provenant des fouilles anciennes.

12 Cf. Marchand, Thiers 2021, p. 135, fig. 12.1.

13 C. Thiers, Ermant II. Bab el-Maganîn (Ermant II, nos 1‑33), MIFAO 147, Le Caire, 2022.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1. Localisation des secteurs étudiés (D. Laisney, Y. Mohamed et P. Zignani 2008).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMCN_001
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 1,4M
Titre Fig. 2. Fragments (473 + 892) d’une stèle consacrée à Montou suivi d’une déesse (C. Thiers).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPM_001
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 1,6M
Titre Fig. 3. Fragment complétant l’inscription démotique de la gargouille 22 (C. Thiers).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_001
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 2,3M
Titre Fig. 4a‑b. Vues des espaces F1‑F2 et F6 en début de mission et après remblaiement (C. Thiers).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_002 et 17149_2021_NDMPF_003
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 2,2M
Titre Fig. 5. Vue partielle du mur romano‑byzantin (C. Thiers).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_004
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 3,7M
Titre Fig. 6. Fac‑similé des blocs 364A + 525 au nom de Vespasien (C. Thiers).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMDM_001
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 1,0M
Titre Fig. 7. Coupe C3 (Y. Bourhim).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMCN_002
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-7.jpg
Fichier image/jpeg, 1002k
Titre Fig. 8. Orthophotographie de la zone étudiée (Y. Bourhim, É. Saubestre).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMCN_003
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-8.jpg
Fichier image/jpeg, 2,0M
Titre Fig 9. Vue de SB218 à l’est du massif (Y. Bourhim).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_005
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-9.jpg
Fichier image/jpeg, 2,0M
Titre Fig. 10. Vue de la canalisation CAN215 conservée (Y. Bourhim).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_006
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-10.jpg
Fichier image/jpeg, 2,6M
Titre Fig. 11. Bloc 911 (E. Saubestre).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPM_002
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-11.jpg
Fichier image/jpeg, 3,9M
Titre Fig. 12. Vue de l’enduit de chaux et de l’USC 2034 (Y. Bourhim).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_007
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-12.jpg
Fichier image/jpeg, 2,1M
Titre Fig. 13. Vue des différentes structures bâties au sud du secteur de fouille (Y. Bourhim).
Crédits © CNRS Ifao. 17149_2021_NDMPF_008
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-13.jpg
Fichier image/jpeg, 1,7M
Titre Fig. 14. Bloc 912 (E. Saubestre, Y. Bourhim).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPM_003
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-14.jpg
Fichier image/jpeg, 1,2M
Titre Fig. 15. Vue du secteur en fin de fouille (E. Saubestre).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_009
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-15.jpg
Fichier image/jpeg, 1,4M
Titre Fig. 16.1‑5. Ermant 2021, zone 1, US 2002. Assemblage partiel des principaux marqueurs céramiques datés de la XIIe dynastie (photos : É. Saubestre ; mise au net des dessins : A. Hussein).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPM_004
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-16.jpg
Fichier image/jpeg, 1,2M
Titre Fig. 17. Aménagement du secteur de Bab el‑Maganîn (É. Saubestre).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_010
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-17.jpg
Fichier image/jpeg, 4,1M
Titre Fig. 18. Dépôts lapidaires à l’entrée du temple (É. Saubestre).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_011
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-18.jpg
Fichier image/jpeg, 1,5M
Titre Fig. 19. Stockage provisoire d’un bloc de granite (Sésostris III) sur des plots en béton (C. Thiers).
Crédits © CNRS‑Ifao. 17149_2021_NDMPF_012
URL http://journals.openedition.org/baefe/docannexe/image/5700/img-19.jpg
Fichier image/jpeg, 3,3M
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Pour citer cet article

Référence électronique

Christophe Thiers, Yasmine Bourhim, Sylvie Marchand et Hassan el-Amir, « Ermant (2021) » [notice archéologique], Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger [En ligne], Égypte, mis en ligne le 01 juin 2022, consulté le 23 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/baefe/5700 ; DOI : https://doi.org/10.4000/baefe.5700

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Auteurs

Christophe Thiers

Égyptologue et directeur de la mission (CNRS‑UMR 5140 ASM)

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  • Ermant (2023) [Texte intégral]
    Paru dans Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger, Égypte
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  • Ermant (2019) [Texte intégral]
    Paru dans Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger, Égypte

Yasmine Bourhim

Archéologue (indépendante)

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  • Ermant (2019) [Texte intégral]
    Paru dans Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger, Égypte

Sylvie Marchand

Céramologue (Ifao)

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Hassan el-Amir

Restaurateur (Ifao)

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    Paru dans Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger, Égypte
  • Ermant (2019) [Texte intégral]
    Paru dans Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger, Égypte
  • Deir el-Médina (2019) [Texte intégral]
    Paru dans Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger, Égypte
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