1En 2022, la fouille de Serra del Cedro s’est concentrée sur deux secteurs : le sommet du vallon interne et la maison Alpha, située sur le sommet secondaire. Des prospections ont en outre été conduites dans le but de repérer le tracé de l’enceinte urbaine sur l’ensemble de son périmètre.
2Le dégagement du mur 277 s’est poursuivi vers le nord, au‑delà de l’angle avec le mur de contrefort 343. Il a été dégagé pour l’instant sur 9 m de long, sans que l’on atteigne ses extrémités. Une première extension du sondage (Vallon nord : 6,40 x 2,30 m) a mis en lumière le mur 343 sur toute sa longueur (3,50 m). Ce mur présente une interruption, large de 0,50 m, à 90 cm de l’angle avec le mur 277. Plus à l’ouest, un empierrement et quelques blocs épars peuvent être mis en relation avec un autre mur E‑O (mur 374, l. 0,46 m, suivi sur 1,80 m), qui est réduit à une première assise de blocs. Le long du mur 343, on note la présence d’une accumulation de blocs, subcirculaire, de 0,90 m de diamètre.
Fig. 1. Serra del Cedro, le mur de terrassement au sommet du vallon.
T. Terrasse, S. Bourdin.
3Le mur 277 présente un parement externe construit en gros blocs de grès et de calcaire (hauteur moyenne 0,42 m), sur deux‑trois assises, posant sur un ressaut de fondation en petits moellons de calcaire. On peut interpréter ce mur, en appareil quasi-isodome, comme un mur de terrasse ou de fortification secondaire.
4Un autre sondage, plus au sud (Vallon sud : 4,90 x 2,30 m), a mis au jour une autre portion du mur 277, moins bien conservée, et un autre mur perpendiculaire (372), formé de moellons mixtes. Ce mur de contrefort (l. 0,65 m, L. 3,10 m) est parallèle au mur 343, dont il est distant de 14,70 m. De l’autre côté de la terrasse au sommet du vallon, un autre alignement de blocs (383), de même module que le mur 277, fait supposer la présence d’un deuxième mur de terrassement, parallèle à 277. Ce mur, large de 0,58 m, a été dégagé sur une longueur de 2,30 m. Les deux murs (277 et 383) délimitent donc une terrasse horizontale au centre du site, qui s’étend sur 150 x 30 m environ.
5Dans la maison Alpha, la fouille a porté sur les pièces qui restaient à dégager (cour, pièces 5 b, 7, 9 et 10) et sur les environs de la maison elle‑même. Le foyer de la pièce 5b était délimité par des fragments de tegulae posées verticalement et formé de quatre couches de fragments d’imbrices et de petits blocs. Chaque couche était séparée de la suivante par une fine strate de terre, d’1 cm d’épaisseur. Aucune trace de charbon n’a été relevée. Le foyer était posé directement sur le sol en opus spicatum de la pièce.
Fig. 2. Serra del Cedro, maison Alpha.
Orthophotographie T. Terrasse.
6Dans la cour, le dégagement de la couche de sédiment accumulée à l’embouchure de la canalisation a permis de comprendre que l’alignement de dalles de calcaire (341) qui fermait la cour ne servait pas à convoyer l’eau vers la canalisation, mais plutôt à retenir la recharge de terre du sol de la cour, dans sa dernière phase d’utilisation. Au sommet de la canalisation, une accumulation de matériel (fragments de tuiles, de mandibule de porc etc.) avait été retenue par un bouchon formé par une assiette à vernis noir, qui avait obstrué le conduit. La canalisation elle‑même (316) ne possédait pas de fond en pierre. Une partie des dalles de la conduite s’est en outre effondrée dans le seuil de la pièce 10.
7Le long du mur 166, au sud de la cour, on a dégagé un niveau d’écroulement de tuiles correspondant à un auvent, qui a livré une grande quantité de matériel (clou de bronze, céramique à vernis noir, à figures rouges, fragments de lampe, scories de fer). La cour révèle donc deux phases d’occupation : dans une première phase, la pièce 5a s’ouvrait sur la cour par un stylobate, surmonté de deux colonnes posées sur des dés de grès ; la pièce 5a formait une pastas secondaire. La canalisation 316 était alors en fonction. Dans une seconde phase, le stylobate est rehaussé par un bouchage en petits moellons, posés sur un niveau de terre, et l’on crée une petite resserre (1,92 x 3,60 m, avec une ouverture large de 2,5 m), au moyen du mur 360 (l. 0,52 m, L. 2 m) et d’un petit mur EO (l. 0,54 m, L. 0,76 m), appuyée sur le mur 166, dans l’angle SO de la cour. Le niveau d’écroulement de tuiles correspond à la couverture de cette resserre. Lors de cette 2e phase, la canalisation n’est plus en fonction et le sol de la cour est rechargé par un grande quantité de moellons et de fragments de tuiles dans la dépression centrale ; la structure 341 vient alors tenir la recharge du sol de la cour.
8Le stylobate principal, qui donne accès à la grande pastas, est formé de blocs épais de 22 cm en moyenne, posés dans une encoche taillée dans la roche naturelle. Les traces d’instruments plus fraîches dans la partie inférieure de blocs, laissent à penser que les blocs du stylobate dépassaient de 9 cm environ le niveau de circulation de la cour et formaient donc une petite marche.
9La fouille du niveau d’écroulement de tuiles dans le petit corridor entre les murs 218 et 287 n’a livré qu’une quantité réduite de matériel, dont un peson orné d’un svastika.
10Dans la pièce 7, une petite fosse dépotoir est creusée à même le sol (0,90 x 0,66 m) et remplie de fragments d’imbrices et de céramique, dans l’axe du passage 6 et 7. Un alignement de pierres (l. 0,48 m, L. 1,13 m), perpendiculaire au mur 171, correspond peut‑être aux restes d’un mur d’un édifice antérieur. Deux autres murs, de même nature, ont été découverts dans l’angle NE du secteur de fouille : ces murs (366 et 370) forment un angle droit et délimitent le flanc sud d’une structure qui a probablement été repérée dans la tranchée de 1986.
11Dans la pièce 9 b, la fosse dans la lacune du sol en opus spicatum a été fouillée pour moitié et on a mis en évidence la présence d’un comblement formé d’un premier niveau homogène (ép. 0,24 cm), contenant des fragments de terre cuite, et d’un deuxième niveau de remplissage, riche en cailloutis pris dans un sédiment rougeâtre, vierge de matériel, qui rappelle le sédiment découvert aux fond des sondages réalisés dans les angles NE et SE de la pastas.
12La pièce 10 a été fouillée, jusqu’aux niveaux de remblai sous le sol de circulation, qui ont livré un matériel abondant (dont une fibule, une perle de pâte de verre fragmentaire, des fragments de pithoi, de tuiles et des moellons) et, pris dans le mur 251, un fragment d’une décoration architectonique (une main), identique à un exemplaire connu à Civita di Tricarico. Le dégagement du niveau de remblai montre que, dans sa partie méridionale, le mur 261 n’est constitué que d’une seule assise de blocs (sur 2,30 m), ce qui fait penser à un bouchage.
13Sur le côté oriental de la maison, à l’extérieur, une couche homogène a livré une quantité importante de matériel. Le seuil lui‑même (largeur 2,50 m) était comblé par un niveau de sédiment homogène (378), identique à celui que l’on trouve dans l’ensemble du corridor qui conduit à la cour. Aucune trace de système de fermeture n’a été mise en évidence.
14Un sondage (7 x 1,50 m), parallèle à la tranchée de 1986, a été ouvert sur le versant occidental du sommet mineur, pour vérifier la présence de structures devant la maison Alpha. Aucune structure n’a été interceptée ; la roche naturelle affleure sous une couche d’humus, qui a livré toutefois une quantité importante de matériel (notamment de nombreux pesons), ce qui laisse supposer qu’une structure d’habitation se trouvait à proximité.
15Des prospections ont été réalisées tout autour du site, qui ont permis de localiser le tracé de l’enceinte. Certaines portions de l’emplekton, en position de chute, sont visibles sur le versant ouest, ainsi que de gros blocs de grès (0,56 x 0,55 m ou 0,57 x 0,60 m). L’un de ces blocs de grès porte une marque de carrier, peut‑être la lettre heta. Sur le versant nord, des portions de murs se raccordent avec les parties déjà connues (dont celles qui ont été détruites par des travaux agricoles). D’une manière générale, l’enceinte suit sur le versant oriental la ligne de rupture de pente, qui apparaît clairement sur le relevé LIDAR et rejoint sur le versant méridional, les portions d’enceinte fouillées en 2015.
Fig. 3. Localisation des blocs provenant de l’enceinte de Serra del Cedro sur le relevé LIDAR.
Elaboration L. Aniceto.
16L’objectif de la campagne était de certifier l’existence d’un réseau viaire sur l’« acropole » de Civita di Tricarico, attribuable à la dernière grande phase d’occupation du site, aux iie‑début ier s. av. J.‑C. Ce réseau n’avait été jusque‑là qu’entrevu par la fouille (du secteur appelé « π ») et surtout par une prospection géophysique électrique effectuée en 2019.
Fig. 4. L’« acropole » de Civita di Tricarico : fouilles et prospections géophysiques.
L’open area 2022 est le secteur de fouille situé le plus au nord.
T. Terrasse, O. de Cazanove.
17L’aire ouverte de 225 m2 (15 x 15 m) a pleinement confirmé l’existence d’une rue rectiligne, orientée nord‑ouest / sud‑est, large d’un peu moins de 6 m, longue d’au moins 42 m (dont 21 m dans l’aire ouverte) mais qui s’étendait probablement, au total, sur 120 m. Un trottoir dallé de calcaire et de grès (5484), large d’1,3 m en moyenne, longe le côté NE de la rue (mur 5483), sans doute du côté de l’accès aux habitations : on a mis au jour l’une de ces entrées (pièce 5 de l’îlot NE, dont on connaît pour le moment partiellement six pièces), avec une baie de 2,09 m de large entre deux petits blocs surfacés de calcaire dur et une colonne centrale en grès (diam. env. 35 cm), brisée in situ en trois morceaux, selon un dispositif très largement attesté à Tricarico. La pièce d’entrée 5 était partiellement obstruée, au moment de la fouille, par des blocs de grès en position de chute, pris dans une strate 5492, argilo-limoneuse brune, meuble, assez riche en matériel (assiettes Morel 1310 et 2720, lampe en pâte grise, amphore punique, trois pesons, unguentarium, métal, raté de cuisson).
18Par contre, l’autre côté de la voie (qui doit correspondre au mur du fond des maisons de l’îlot suivant) est dépourvu de trottoir. Sur la chaussée a été ajoutée dans un second temps une recharge de cailloux (5485) pour la stabiliser (son démontage porte le n° 5506). Un égout (5505) court dans l’axe de la voie (légèrement décentré cependant). Ses parois de petits moellons jointoyés avec un mortier de chaux jaunâtre, supportaient de grosses dalles calcaires de couverture. Celles‑ci, une fois enlevées, ont révélé un conduit de section rectangulaire (18/22 cm l. x 28 cm prof. : les US de comblement portent les n°s 5516 et 5518). Dans celui‑ci confluaient des canalisations secondaires, venues des maisons bordant la rue. L’une d’elles (5513 remplie par 5517) avait un fond fait de tuiles, une autre (5523) servait d’évacuation à un bassin (5522) placé dans l’angle d’une pièce (pièce 1 de l’îlot SO), avec un fond fait de tegulae. Un imbrex retourné, traversant l’angle, assurait la communication entre 5552 et 5553. Dans l’une des tegulae du bassin était restée marquée l’empreinte du pied d’un enfant de huit ans environ. Il pourrait ne pas s’agir de la trace d’un passage fortuit (comme le sont les si fréquentes pattes d’animaux) mais plutôt d’un témoignage du travail des enfants dans les ateliers de tuiliers (où les femmes sont de leur côté bien attestées, voir la tuile de Pietrabbondante CIL IX, 6854).
19Dans la même pièce 1 de l’îlot SO, au centre, dans une tâche de brûlé a été trouvé un peson ainsi qu’un bol de céramique en pâte grise (5495.2) à parois plutôt minces et sillons externes loin du bord (deux caractéristiques qui l’éloignent des « bols forme 1 » Lamboglia à parois épaisses et double sillon sous le bord, mais aussi de la forme 625 Hempel 2001 (« Hemisphärischer Becher ») dont les sillons sont internes). Un parallèle possible se trouve à Gravina (Small 1992, 2, 1040 : « probably 2nd, perhaps 1st century BC »). C’est également de la pièce 1 et de la même strate (5495) que provient l’objet métallique le plus notable de la fouille, de 16 cm de long (5495.1) : deux branches articulées (mais soudées par la corrosion) d’un possible compas (voir l’exemplaire provenant de Calle di Tricarico). La pièce 2 de l’îlot SO, dont on n’a mis au jour qu’une petite partie, dans l’angle sud‑ouest de l’open area, avant peut‑être une fonction de stockage, car on y a mis au jour un couvercle de pithos avec poignée de préhension (5497.10). La céramique datable associée, dans cette pièce, est à pâte grise (assiette à bord ondulé Morel 1442).
20Le mobilier de l’open area, très homogène, consiste en céramique commune, à feu, et à pâte grise (plus rarement en vernis noir) : des plats, des patères à bord ondulé, des bols qui confirment une datation du réticule viaire dans la deuxième moitié du iie s. av. n. è. Sur toute l’étendue de l’open area, la strate de terrain végétal 5481 et, au‑dessus de la rue, les US 5482 et 5487, incluaient de nombreux bords de plats en céramique à pâte grise forme 622, 2 et 3 Hempel 2001 (= Morel 1440) datés par lui des phases E2‑E3 des nécropoles de Tarente (2de moitié du iie s.-1re moitié du ier s. av. J.‑C.). Au‑dessus et au contact du trottoir 5484, la strate 5491 contenait entre autres un bord de patère (5491.3) proche de 1413e Morel (« vers 110 + ou – 20 ») = Giardino 1980, 259, 12 « patera su alto piede »). Le mobilier résiduel est très peu abondant : le fragment le plus notable (5482.4) est pertinent à un cratère à figures rouges tardif, avec motif d’ondes et surpeints effacés.
Fig. 5. L’open area 2022, sur l’ « acropole » de Civita di Tricarico.
Orthopohotographie T. Terrasse.
Fig. 6. L’open area 2022, sur l’ « acropole » de Civita di Tricarico, vue du nord-ouest.
Au premier plan, à droite, une canalisation secondaire conflue dans l’égout de la rue. A gauche, un trottoir dallé longe l’îlot NE.
O. de Cazanove.
- 1 Johannowsky 1991, 68‑77.
21La voie dont un tronçon a été mis au jour en 2022, doit être l’une des quatre ou cinq rues NO‑SE de l’acropole tandis qu’il en existait au moins deux NE‑SO. L’une est déjà connue (la « rue de l’arx » supposée dès 1996), l’autre sera sondée en 2023 pour mettre, si possible, en évidence un carrefour. L’aire ouverte 2022 sera également étendue vers le nord‑est, pour dégager davantage la maison dont on possède désormais l’entrée, et en déterminer le type architectural, qu’il s’agisse d’une maison à pastas comme la grande majorité des maisons de Civita (mais celles‑ci remontent aux ive‑iiie s. av. J.‑C.) ou plutôt d’une domus, comme celle fouillée en 1985-1986 par la Surintendance de Basilicate, datable vers le milieu ou dans la deuxième moitié du iie s. av. J.‑C. (bronze de L. Antestius Gragulus, 136 av. J.‑C. : https://journals.openedition.org/baefe/6562, 24), ou d’un autre type d’habitation encore. En tout état de cause, il est désormais certain que l’occupation de l’acropole de Civita di Tricarico au iie s. av. n. è., qu’on pouvait déduire dès les premières fouilles des années 70‑80 du xxe s. (le tempietto, la domus), confirmées par les nôtres dès 1996 (le secteur π), prend la forme d’une nouvelle petite ville, à l’urbanisme planifié, quasi-colonial même s’il ne s’agit pas à proprement parler d’une colonie, dans une période proche de celle des déductions gracchiennes. Un bon parallèle est fourni par l’établissement de Fioccaglia di Flumeri en Hirpinie1, avec des rues parallèles partiellement dallées et des domus à impluvium central, violemment détruit par un incendie lors de la guerre sociale.
22Le secteur était cependant déjà occupé à l’époque précédant l’implantation de la rue du iie s. av. J.‑C. Un mur 5520, large d’une cinquantaine de cm, perpendiculaire au mur périmétral 5486 de l’îlot SO passe au‑dessous de lui et se poursuit dans la rue, où il est cassé par l’égout 5505. La strate 5521 de nettoyage du mur 5520 contenait une coupelle concavo-convexe Morel 2424 (fin ive-iiie s. av. J.‑C.). Il s’agit évidemment d’un vestige d’une habitation antérieure dont l’orientation est déjà identique à celle du quartier tardo-hellénistique. Pour le moment, on ne peut rien en dire de plus.
23Dans le secteur π, où les travaux avaient repris en 2021, le fouille des pièces 4 et 5 de l’ensemble π 4 a été poursuivie. La pièce 4 se caractérise par une strate d’effondrement 5480 de tegulae et imbrices, la présence de grands fragments de pithoi, et un mobilier abondant par endroits dans l’US 5479 (strate sur et dans les interstices du crollo 5480) : entre autres, bols et plats Morel 2150, 2250, 2300, 2650, réalisés en pâte grise (sauf 2300, lui aussi cependant du iie s. av. n. è.).
24La pièce 5, au nord-ouest, a livré un mobilier plus abondant encore (US 5478), concentré dans une bande d’env. 4 x 1,5 m au centre de la pièce. La présence de grands fragments de tegulae, dont certains ont chuté verticalement, indlique qu’il s’agit d’une fosse oblongue, qui n’occupe pas toute la pièce mais laisse un espace de circulation de 0,5 à 1 m le long des murs. On propose d’identifier ce dispositif, de manière préliminaire, avec un canal de chauffe en lien avec la pièce 3 contiguë qui, avec son pavement d’opus figlinum, est probablement une salle thermale (on comparera avec les deux petites pièces rectangulaires de part et d’autre du secteur thermal de la résidence de Moltone di Tolve2). Le grand bassin hémisphérique en terre cuite, d’un diamètre de presque 70 cm, trouvé retourné dans la fosse, pourrait convenir à cette fonction. Le reste du mobilier comprend une abondante céramique culinaire, un peu de céramique à pâte grise, du vernis noir et rouge avec des formes du iie s.-début ier s. av. J.‑C. (part. un grand plat en v. r. 5478.6 de 35 cm de diamètre = Morel 2255 ou plutôt 2286 d1 = épave récente du Grand Congloué, vers 100 av. J.‑C. ; on note également la présence de formes Morel 1310, 1514, 2530, 2950).