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Texte intégral

1L’année passée a été particulièrement éprouvante, et le domaine des études chypriotes n’a pas été épargné. Malgré l’annulation des missions et le report des manifestations, d’autres activités ont été maintenues et transposées sur support digital. Ce tournant numérique touche aussi notre revue. Désormais coédités par le Centre et l’École française d’Athènes, les Cahiers possèdent une maquette modernisée, élaborée par Carole Perret, ainsi que des normes éditoriales révisées, compilées par Anna Cannavò et téléchargeables depuis le site internet (http://centredetudeschypriotes.fr/​). Les comités ont été transformés et renouvelés, distinguant un comité éditorial et un comité scientifique international, chargé de définir la ligne éditoriale de chaque volume et de superviser la procédure de double expertise scientifique de chaque article. Je souhaite remercier vivement les membres des différents comités de leur engagement et de leur enthousiasme : ils témoignent de la reconnaissance scientifique internationale dont bénéficie notre revue. Je souhaite remercier tout particulièrement Anna Cannavò, secrétaire de rédaction, et Antoine Hermary, rédacteur en chef, qui ont assumé, sans compter leur temps, la charge de moderniser les Cahiers et qui ont assuré le suivi éditorial de ce volume. Tous mes remerciements, enfin, à Véronique Chankowski, directrice de l’École française d’Athènes, et à Bertrand Grandsagne, responsable des publications de cet établissement, qui nous ont proposé la convention de coédition qui garantit la continuité de parution de la revue. Autre grand changement, les Cahiers existent dorénavant sous format numérique et ils sont candidats pour rejoindre la plateforme de diffusion d’OpenEdition. En conséquence, le numéro 46, 2016, désormais accessible, constitue le dernier volume consultable depuis le portail Persée (https://www.persee.fr/​collection/​cchyp). Élysabeth Hue‑Gay (HiSoMA) et Jean‑Luc de Ochandiano (université Lyon 3, Prairial) ont apporté aide et conseils aux différentes étapes de la transformation des Cahiers : qu’ils soient ici chaleureusement remerciés.

2L’assemblée générale du CEC a eu lieu le 4 décembre 2020. Initialement programmée à l’université de Paris‑Ouest Nanterre-La Défense, elle s’est tenue par visioconférence. Les membres ont à cette occasion voté l’hébergement du Centre au laboratoire HiSoMA, Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon. Un vote positif a été également émis par le conseil du laboratoire : je remercie vivement les membres du conseil et le directeur d’HiSoMA, Stéphane Gioanni, pour leur soutien constant aux recherches sur Chypre. Je remercie également l’université de Nanterre, à laquelle était rattaché le fondateur du Centre, Olivier Masson, qui a encouragé pendant de longues années nos activités. Nos relations restent étroites, notamment avec la bibliothèque de la Maison René Ginouvès. Agnieszka Halczuk, Nathalia Denninger et Anna Cannavò ont assuré la diffusion des informations du Centre, nourri et développé le site web ; Anne-Marie Guimier-Sorbets, Hélène Le Meaux et Philippe Trélat ont piloté les activités. Je remercie enfin la Fondation A.G. Leventis qui soutient cette année encore généreusement nos travaux.

3Ce numéro 50 célèbre des anniversaires. Non pas les cinquante ans de la revue, mais son cinquantième numéro, car les Cahiers, comme le rappelle Antoine Hermary, ont été créés en 1984 et ils ont eu d’abord une parution semestrielle ; et le soixantième anniversaire de la République de Chypre, fondée en 1960, dont Anastasia Yiangou analyse la formation. Un numéro rond et de grandes transformations éditoriales : le moment était opportun pour dédier cette tomaison à la mémoire du fondateur de la revue, Olivier Masson. Il l’était d’autant plus que paraissaient cette année deux fascicules attendus du corpus des IG XV, l’un consacré aux inscriptions syllabiques, l’autre aux inscriptions alphabétiques (que présentent ici respectivement Artemis Karnava et Evangéline Markou puis Daniela Summa, le premier volume étant recensé dans la section « comptes rendus »). Olivier Masson, épigraphiste, philologue et éditeur de corpus : le dossier thématique, piloté par Antoine Hermary, Philippe Trélat et Michalis Michael couvre son champ d’expertise (sans oublier l’historiographie). Si l’Antiquité s’y taille la plus grande part, les périodes médiévale, ottomane et contemporaine n’y sont pas oubliées, creusant le sillon diachronique d’une approche pluridisciplinaire déjà éprouvée dans la tomaison précédente des Cahiers, à propos des textiles. Textes anciennement connus et inédits, approches épigraphiques, philologiques, historiques, socio-linguistiques…, le volume offre un bouquet qui montre la richesse et la complexité des langues et des écritures qui ont façonné et façonnent l’identité chypriote.

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Pour citer cet article

Référence papier

Sabine Fourrier, « Avant-propos »Cahiers du Centre d’Études Chypriotes, 50 | 2020, 9-10.

Référence électronique

Sabine Fourrier, « Avant-propos »Cahiers du Centre d’Études Chypriotes [En ligne], 50 | 2020, mis en ligne le 01 mai 2022, consulté le 19 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/cchyp/293 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cchyp.293

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Auteur

Sabine Fourrier

Présidente du CEC

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-SA-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-SA 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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