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Comptes rendus

Christian Körner, Die zyprischen Königtümer im Schatten der Grossreiche des Vorderen Orients. Studien zu den zyprischen Monarchien vom 8. Bis zum 4. Jh. v. Chr.

Antoine Hermary
p. 224-228
Référence(s) :

Christian Körner, Die zyprischen Königtümer im Schatten der Grossreiche des Vorderen Orients. Studien zu den zyprischen Monarchien vom 8. Bis zum 4. Jh. v. Chr., Peeters, Louvain, Paris, Bristol (CT), 2017. [XXII + 447 pages (Colloquia Antiqua 20)]. ISBN 978‑90‑429‑3507‑5

Texte intégral

  • 1 « The Age of the Kingdoms. A Political History of Cyprus in the Archaic and Classical Periods », d (...)
  • 2 Histoire de Chypre à l’époque archaïque : analyse des sources textuelles (Scuola Normale Superiore (...)
  • 3 Archaic Cyprus: A Study of the Textual and Archaeological Evidence, Oxford, 1994.
  • 4 A. Satraki, Κύπριοι βασιλείς από τον Κόσμασο μέχρι το Νικοκρέοντα, Athènes, 2012 (Archaiognosia Su (...)
  • 5 On y ajoutera maintenant celui qui figure en tête du volume publié par A. Cannavò et L. Thély, Les (...)

1Issu d’une Habilitation soutenue à l’université de Berne – mais préparée en grande partie sous la direction d’Andreas Mehl, alors professeur à l’université de Halle –, le livre Issu d’une Habilitation soutenue à l’université de Berne – mais préparée en grande partie sous la direction d’Andreas Mehl, alors professeur à l’université de Halle –, le livre de Christian Körner (désormais cité CK) affronte la difficile question de la nature et de l’évolution des royaumes chypriotes « à l’ombre des grandes puissances proche-orientales », du viiie à la fin du ive siècle av. J.‑C. Celles de Hill et Gjerstad étant désormais rangées dans le domaine de l’historiographie, cette synthèse s’inscrit dans la suite de celle de P.J. Stylianou1 (tout en la dépassant par son ampleur), dans la mesure où elle s’attache principalement à l’étude et à la critique des sources textuelles, ce qui explique que l’illustration se limite ici à 11 figures (dont une carte, mais aucun plan de site). Pour l’époque archaïque, c’est cette voie qu’a suivie Anna Cannavò dans sa thèse soutenue en 20112, alors que le livre de A.T. Reyes prenait plus largement compte des données archéologiques3. Mais il faut rappeler que, quelques années avant l’ouvrage de CK, Anna Satraki a publié une importante synthèse sur l’histoire de Chypre entre la fin de l’âge du Bronze et la disparition des royaumes, fondée principalement sur la documentation archéologique (signalons en particulier l’annexe qui présente, avec des illustrations, l’ensemble des inscriptions concernant des rois ou des princes chypriotes)4. Il est regrettable que cette étude ne soit pas citée ici, car elle constitue une étape majeure dans la nouvelle perception de l’organisation politique et économique de l’île entre la fin du IIe millénaire et le ive siècle av. J.‑C., un sujet profondément renouvelé au cours des deux dernières décennies, en particulier grâce à un ensemble d’articles de Maria Iacovou5 dont l’auteur tient attentivement compte dans son livre, de même qu’il reproduit (p. 17, malheureusement en noir et blanc) la carte de Chypre mettant en évidence le régime hydrologique et les ressources minières de l’île, réalisée pour M. Iacovou dans le cadre de ses recherches à Palaepaphos. Ce renouvellement méthodologique a été enrichi par les études de nombreux autres chercheurs : citons, en plus d’A. Cannavò et A. Satraki, P. Christodoulou, S. Fourrier, V. Kassianidou, E. Markou et G. Papantoniou.

  • 6 http://kyprioscharacter.eie.gr/en. Titre complet : Kyprios Charakter. History, Archaeology and Num (...)
  • 7 P. Christodoulou, « Royal Ideology in Archaic and Classical Cyprus », p. 3.
  • 8 Voir mon article dans ce volume, supra, p. 37‑54.
  • 9 M.G. Amadasi Guzzo, J.A. Zamora, « The Phoenician Name of Cyprus: New Evidence from the Hellenisti (...)
  • 10 Dans un article sous presse dans les actes du colloque « Classical Cyprus », qui s’est tenu à Graz (...)

2Un des points sensibles de ces récentes réflexions porte sur la meilleure façon de désigner ces « entités politiques », une expression française qui traduit maladroitement les « polities » chypriotes telles que les a définies M. Iacovou. Cette question occupe la plus grande partie de l’introduction du livre de CK. Le fait qu’il apparaisse clairement, à travers les différentes sources dont l’on dispose, que la personne détentrice de l’autorité politique, économique et militaire est le βασιλεύς (mlk en phénicien) montre que le terme de « royaume » s’impose d’une façon ou d’une autre, même s’il est difficile de dire à quel type de βασιλεία Aristote rattachait, dans son traité perdu, les monarchies chypriotes. Parallèlement aux propositions telles que « city-kingdoms/cités-royaumes », CK avance un terme allemand, « Stadtkönigtum », qui met l’accent sur la centralisation du pouvoir politique et économique au sein de ces petits États. Une intéressante contribution à ce débat est donnée par Panos Christodoulou sur le site web « Kyprios Charakter », créé par Evi Markou6. Je cite un passage de ce texte, que CK ne pouvait pas connaître puisqu’il a été mis en ligne en décembre 2016 : « Cypriot kingship was hereditary. The king was obliged to obey the rules set by the forefathers, respecting the royal stereotypes and their ideological connotations. In this sense, the Cypriot kingship was a kingship “by law”. This does not signify that the king would obey written laws, but that his uncontrolled authority was constricted by a series of customary but also institutional rules to which he owed respect. In brief, his rule was expected to be a visible and tangible guarantee of the continuity of the kingdom »7. Dans le cas de Chypre, ce modèle de βασιλεία renvoie à la royauté homérique – comme l’indiquent clairement à Salamine, au début de l’époque archaïque, le rituel et les offrandes de la tombe 79, et pour l’époque classique l’affirmation par Évagoras Ier et ses successeurs de leur appartenance à la famille du héros Teucros8 –, mais également, dans d’autres traditions locales, à la souveraineté exercée sur l’ensemble de l’île, à l’époque de la guerre de Troie, par Kinyras, un souverain considéré comme leur ancêtre par les rois de Paphos. Sur ce point de l’identité sur la longue durée, un texte phénicien écrit sur un ostrakon découvert dans le grand bâtiment administratif, artisanal et commercial d’Idalion a tout récemment apporté une information inattendue9 : le document est en effet daté de la première année du règne d’Antigone le Borgne et Démétrios Poliorcète (306/305) sur « Alashiya », le nom qui, dans la documentation du Bronze Récent, désignait l’île de Chypre gouvernée par un souverain unique, mais dont le souvenir ne paraissait conservé que dans une épithète d’Apollon/Reshef attestée au ive siècle à Tamassos. Cette volonté de rattachement à un passé ancien et prestigieux, affirmation d’une forte identité chypriote, s’exprime de diverses façons au cours de la seconde partie de l’époque classique : aux témoignages présentés par CK dans son étude, on peut ajouter la reprise, dans la sculpture comme dans certains types monétaires, d’une iconographie caractéristique du milieu du siècle précédent ou en épigraphie, en plus de la remise en valeur des anciennes langues locales – les différentes versions de « l’étéochypriote » – , le choix de caractères archaïques dans les inscriptions en syllabaire paphien du roi Nikoklès, comme l’a montré Agnieszka Halszuck10.

3Le livre de CK est divisé en cinq chapitres dont les développements, soigneusement argumentés, aboutissent à des conclusions le plus souvent convaincantes. Je traduis leur titre : 1) Introduction à la géographie historique et à la topographie de Chypre, du viiie au ive s. av. J.‑C. ; 2) La « Schriftlichkeit », les mythes et la construction de l’identité à Chypre ; 3) Les relations entre les royaumes chypriotes et les grands empires (Assyrie, Babylonie, Égypte, viiievie s.) ; 4) Les marges de manœuvre à l’ombre de la Perse et de la Macédoine (veive s.) : l’alternance entre conflits internes et contraintes de la politique extérieure ; 5) La souveraineté des rois chypriotes aux ve et ive s. : les marques d’une souveraineté monarchique. Je me limiterai ici à quelques remarques et à l’indication de certaines références complémentaires.

  • 11 W.A.P. Childs, J.S. Smith, J.M. Padgett (éd.), City of Gold: The Archaeology of Polis Chrysochous, (...)
  • 12 D. Christou, Ανασκαφές Κουρίου, vol. II, Nicosie, 2013, p. 177‑235 (voir mon compte rendu dans CCE (...)
  • 13 S. Hadjisavvas, The Phoenician Period Necropolis of Kition, vol. II, Nicosie, 2014, p. 1‑33 (« Lef (...)
  • 14 A. Nicolaou-Konnari, C. Schabel (éd.), A History of Limassol in Cyprus from Antiquity to the Ottom (...)
  • 15 A. Caubet, S. Fourrier, M. Yon, Kition-Bamboula VI. Le sanctuaire sous la colline, Lyon, 2015.

41) L’auteur présente un intéressant commentaire critique sur les sources écrites relatives aux différents royaumes, dont le nombre a varié au cours des siècles (voir, p. 47, le tableau comparatif des sources assyriennes, grecques et latines). CK n’essaie pas de présenter un bilan détaillé des fouilles qui ont concerné les niveaux des époques archaïque et classique dans chacun de ces royaumes, mais, puisqu’il est tout de même obligé de mentionner dans son étude les principales données archéologiques, certaines publications récentes auraient pu être ajoutées : pour Marion, le riche catalogue de l’exposition « City of Gold »11 ; pour Kourion, la publication par Démos Christou de la « tombe royale 1 »12 et, pour Kition, celle par Sophocles Hadjisavvas d’une autre remarquable tombe « princière »13. Pour Amathonte – mise en valeur par la photographie de couverture, prise depuis l’acropole – et la ville secondaire qu’était alors Limassol, CK n’a pas connu à temps les chapitres de synthèse que Laurence Alpe et moi‑même avons publiés dans un ouvrage sur Limassol antique et médiévale14 ; de même, pour Kition, il n’a pas pu tenir compte du volume Kition-Bamboula VI, publication détaillée des fouilles de la mission française dans la zone portuaire de la ville15.

  • 16 « Inscriptions sur vases céramiques d’Amathonte », dans A. Bouet (éd.), D’Orient et d’Occident. Mé (...)

52) La notion de « Schriftlichkeit » cherche à rendre compte d’un phénomène culturel qu’exprime de façon plus satisfaisante le terme anglais « literacy » : à Chypre, contrairement à ce que l’on constate dans un certain nombre de cités grecques, la transcription écrite ne constitue qu’un aspect d’un « lettrisme » où la tradition orale joue un rôle primordial. CK souligne à juste titre que le recours à l’écrit se manifeste particulièrement à Kition à l’époque classique, mais pour Amathonte la situation est plus complexe qu’il ne le dit à propos de la « Schriftlichkeit der Eteokyprer », comme l’a montré en particulier S. Fourrier16.

  • 17 Les articles de Ross Thomas sur les objets chypriotes trouvés à Naucratis, consultables en ligne ((...)
  • 18 J.‑M. Henke, Die zyprischen Terrakotten aus Milet. Neue Überlegungen zur Einordnung der archaische (...)

63) Dans l’économie de l’île, la place de la production et de l’exportation du cuivre a probablement été aussi importante au Ier millénaire qu’au Bronze Récent, mais on ne possède pas, pour cette période pourtant nettement plus récente, de sources écrites comparables aux tablettes d’Amarna. Pour l’époque de la domination assyrienne, les données archéologiques ont surtout mis en évidence les échanges établis avec les cités ioniennes d’Égée orientale, en premier lieu Samos et Milet, puis avec Naucratis après la chute de l’empire assyrien17. Le rôle primordial de Salamine dans ces échanges est maintenant confirmé, et mieux situé chronologiquement, grâce à la publication des figurines chypriotes en terre cuite trouvées à Milet18. Pour ce qui concerne la seconde partie de l’époque archaïque, il me paraît difficile (malgré Hérodote) de parler d’une dépendance politique de Chypre par rapport à l’Égypte, mais l’empreinte égyptienne est alors bien visible dans l’île, en particulier, pour le domaine qui nous concerne, par la présence de chapiteaux hathoriques dans le palais d’Amathonte (et celui de Vouni) : le pouvoir royal est validé et protégé par la Grande Déesse locale, comme celui du pharaon par Hathor.

  • 19 A. Hermary, J.R. Mertens, The Cesnola Collection of Cypriot Art. Stone Sculpture, New York, Metrop (...)

74) CK commente en détail les sources qui évoquent les principaux conflits des ve et ive siècles : la révolte ionienne, le siège d’Idalion, l’expédition de Cimon, la « guerre de Chypre » suscitée par Évagoras (tableau récapitulatif des événements p. 259), la « révolte des satrapes », le ralliement à Alexandre et les guerres des diadoques. Contrairement à beaucoup de cités grecques, les royaumes de Chypre ne semblent pas avoir connu de stasis interne. Salamine et Kition s’affirment comme les grandes puissances de l’île qui, selon l’inscription du « trophée de Milkyaton » publiée par Maurice Sznycer et Marguerite Yon, s’affrontent juste après la prise de pouvoir du roi phénicien, prélude à la « guerre de Chypre ». Il ne me paraît cependant pas exclu que les « ennemis » alliés des Paphiens, vaincus par les Kitiens, désignent des ennemis intérieurs plutôt que les Salaminiens, vu les circonstances probablement difficiles de l’accession au trône de Milkyaton. Pour ce qui concerne le monarque comme chef de guerre, un rôle visiblement fondamental, CK aurait dû accorder plus d’attention aux scènes figurées sur le « sarcophage d’Amathonte », qui se rapportent certainement à un souverain local19.

  • 20 On ajoutera à la bibliographie l’article de Paul Bernard, « Le philosophe Anaxarque et le roi Nico (...)

85) Les sources littéraires grecques et latines apportent des témoignages parfois totalement divergents sur la personnalité des souverains chypriotes et leur mode d’exercice du pouvoir. CK met judicieusement en parallèle les discours d’Isocrate exaltant la monarchie exemplaire mise en œuvre à Salamine par Évagoras et Nikoklès, et les textes qui soulignent la cruauté et le goût oriental du luxe d’un certain nombre de ces rois : les références aux anecdotes qui concernent ces mœurs violentes ou décadentes – transmises par Athénée ou d’autres auteurs d’époque impériale d’après des sources du ive ou du iiie siècle av. J.‑C. – sont commodément rassemblées dans le tableau des pages 319‑32020.

  • 21 W. Eder, J. Renger (éd.), Der Neue Pauly Supplemente Band 1. Herrscherchronologien der antiken Wel (...)

9Ces contradictions dans les rares sources dont l’on dispose illustrent la difficulté de traiter un dossier qui, cependant, progresse au fil des années grâce à de nouvelles découvertes archéologiques ou à la publication de fouilles anciennes. L’angle d’approche choisi par CK n’était pas le plus novateur, mais la synthèse qu’il présente constitue désormais une référence importante, surtout dans le cadre des études historiques en allemand : malgré les recherches de Franz Georg Maier et d’Andreas Mehl, il est surprenant que les rois chypriotes soient totalement passés sous silence dans le volume de supplément du Neue Pauly qui est consacré à la chronologie des souverains du monde antique21.

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Notes

1 « The Age of the Kingdoms. A Political History of Cyprus in the Archaic and Classical Periods », dans ΜΕΛΕΤΑΙ ΚΑΙ ΥΠΟΜΝΗΜΑΤΑ II, Nicosie, 1992, p. 373‑530 (ce texte est précédé, p. 337‑371, d’un article du même auteur qui concerne également notre sujet, « The Untenabilty of Peace with Persia in the 460s B.C. »).

2 Histoire de Chypre à l’époque archaïque : analyse des sources textuelles (Scuola Normale Superiore di Pisa et Université Lumière Lyon 2) : encore inédit, cet important travail n’est pas cité dans le livre de C. Körner.

3 Archaic Cyprus: A Study of the Textual and Archaeological Evidence, Oxford, 1994.

4 A. Satraki, Κύπριοι βασιλείς από τον Κόσμασο μέχρι το Νικοκρέοντα, Athènes, 2012 (Archaiognosia Suppl. 9) ; voir le compte rendu de Sabine Fourrier, CCEC 42, 2012, p. 496‑498.

5 On y ajoutera maintenant celui qui figure en tête du volume publié par A. Cannavò et L. Thély, Les royaumes de Chypre à l’épreuve de l’histoire. Transitions et ruptures de la fin de l’âge du Bronze au début de l’époque hellénistique, BCH Suppl. 60, 2018, p. 7‑28 (« From the Late Cypriot Polities to the Iron Age “Kingdoms”: Understanding the Political Landscape of Cyprus from Within »). Voir dans ce volume l’article de Cl. Baurain, supra, p. 185‑199.

6 http://kyprioscharacter.eie.gr/en. Titre complet : Kyprios Charakter. History, Archaeology and Numismatics of Ancient Cyprus.

7 P. Christodoulou, « Royal Ideology in Archaic and Classical Cyprus », p. 3.

8 Voir mon article dans ce volume, supra, p. 37‑54.

9 M.G. Amadasi Guzzo, J.A. Zamora, « The Phoenician Name of Cyprus: New Evidence from the Hellenistic Times », Journal of Semitic Studies 63, 2018, p. 77‑97.

10 Dans un article sous presse dans les actes du colloque « Classical Cyprus », qui s’est tenu à Graz en septembre 2017. Voir aussi sa contribution dans ce volume, supra p. 55‑76.

11 W.A.P. Childs, J.S. Smith, J.M. Padgett (éd.), City of Gold: The Archaeology of Polis Chrysochous, Cyprus, Catalogue d’exposition, Princeton University Art Museum, New Haven et Londres, 2012 (voir le compte rendu d’A. Caubet, CCEC 42, 2012, p. 466‑474).

12 D. Christou, Ανασκαφές Κουρίου, vol. II, Nicosie, 2013, p. 177‑235 (voir mon compte rendu dans CCEC 44, 2014, p. 455‑457).

13 S. Hadjisavvas, The Phoenician Period Necropolis of Kition, vol. II, Nicosie, 2014, p. 1‑33 (« Lefkaritis tomb »).

14 A. Nicolaou-Konnari, C. Schabel (éd.), A History of Limassol in Cyprus from Antiquity to the Ottoman Conquest, Cambridge, 2015 : A. Hermay, « Amathus, Capital of the Kingdom and City-State » (p. 1‑48), et L. Alpe, « Limassol in Antiquity: From its Origins to the End of the Roman Period » (p. 49‑95).

15 A. Caubet, S. Fourrier, M. Yon, Kition-Bamboula VI. Le sanctuaire sous la colline, Lyon, 2015.

16 « Inscriptions sur vases céramiques d’Amathonte », dans A. Bouet (éd.), D’Orient et d’Occident. Mélanges offerts à Pierre Aupert, Bordeaux, 2008, p. 119‑128.

17 Les articles de Ross Thomas sur les objets chypriotes trouvés à Naucratis, consultables en ligne (http://www.britishmuseum.org/naukratis) sont désormais fondamentaux.

18 J.‑M. Henke, Die zyprischen Terrakotten aus Milet. Neue Überlegungen zur Einordnung der archaischen zyprischen Terrakotten aus ostägäischen Fundkontexten und ihrer werkstattspezifischen Zuweisung, Berlin et Boston, 2017 (voir le compte rendu d’H. Aurigny, CCEC 47, 2017, p. 346‑348).

19 A. Hermary, J.R. Mertens, The Cesnola Collection of Cypriot Art. Stone Sculpture, New York, Metropolitan Museum of Art, 2014, p. 353‑363 n° 490.

20 On ajoutera à la bibliographie l’article de Paul Bernard, « Le philosophe Anaxarque et le roi Nicocréon de Salamine », Journal des Savants 1984, p. 3‑49.

21 W. Eder, J. Renger (éd.), Der Neue Pauly Supplemente Band 1. Herrscherchronologien der antiken Welt. Namen, Daten, Dynastien, Stuttgart et Weimar, 2004.

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Pour citer cet article

Référence papier

Antoine Hermary, « Christian Körner, Die zyprischen Königtümer im Schatten der Grossreiche des Vorderen Orients. Studien zu den zyprischen Monarchien vom 8. Bis zum 4. Jh. v. Chr. »Cahiers du Centre d’Études Chypriotes, 48 | 2018, 224-228.

Référence électronique

Antoine Hermary, « Christian Körner, Die zyprischen Königtümer im Schatten der Grossreiche des Vorderen Orients. Studien zu den zyprischen Monarchien vom 8. Bis zum 4. Jh. v. Chr. »Cahiers du Centre d’Études Chypriotes [En ligne], 48 | 2018, mis en ligne le 01 mai 2022, consulté le 13 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/cchyp/403 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cchyp.403

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Auteur

Antoine Hermary

Université d’Aix‑Marseille, Centre Camille Jullian

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