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Special Section: Women’s Lethal Violence

The Female Poisoner’s Fate: Accounting for Lenient Outcomes in New South Wales, Australia, 1855-1955

Carolyn Strange
p. 59-80

Résumés

L’empoisonneuse est un thème qui a attiré les historiens comme les écrivains populaires. La plupart des travaux universitaires s’intéressent à de grandes affaires pour en explorer les constructions culturelle, sociale, politique et juridique, ainsi que les répercussions. Toutefois, la focalisation sur les affaires célèbres a occulté le traitement judiciaire des affaires plus communes. Fondé sur une analyse longitudinale des femmes poursuivies pour homicide par empoisonnement ou tentative, cet article remet en question le consensus historiographique et criminologique féministe selon lequel les empoisonneuses étaient démonisées par la presse et sévèrement punies par les tribunaux. L’enquête porte sur l’ancienne colonie pénale de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) du milieu du XIXe à celui du XXe siècle, période durant laquelle 47 femmes furent poursuivies mais une seule exécutée. Quatre études de cas illustrent le châtiment particulièrement sévère de cette dernière par comparaison avec l’issue de la plupart des poursuites pour empoisonnement visant des femmes. Cette indulgence ne peut être uniquement attribuée à la race, l’ethnicité, la classe ou la respectabilité de ces femmes. Il faut également prendre en considération les relations entre l’autrice et la victime, les motifs allégués des accusées, la nature des substances administrées, le droit de l’empoisonnement et le contexte mouvant de la politique criminelle.

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Extrait du texte

Ce document sera publié en ligne en texte intégral en octobre 2026.

Plan

Capital crime and capital punishment in NSW
The profile of female poisoners in NSW
An atrocious crime or a savage punishment?
Women murderers who have not hanged”
Thallium and the female poison murders of the 1950s
Conclusion

Aperçu du texte

The female poison killer looms large in popular culture and scholarly studies of her motivations and fate. Most true-crime portrayals of women who murder their victims by poison present them as archetypes of feminine evil, whose intimate access to victims allows them to carry out their lethal designs. The first scholar to approach the topic was sociologist Otto Pollak, who posited that women poisoned with ease, not just through their domestic roles, but because females are deceptive by nature. When feminist criminology emerged in the 1970s, Pollak’s biological readings of women’s criminal motivations fell under attack. Feminist historians pitched in by studying the changing social and cultural contexts of women’s use of poison. Mary S. Hartman’s ground-breaking analysis of thirteen respectable women’s trials in nineteenth-century England and France argued that wider anxieties over gender relations bound these accused killers to their “more obscure sisters.” Subsequent studies showed...

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Pour citer cet article

Référence papier

Carolyn Strange, « The Female Poisoner’s Fate: Accounting for Lenient Outcomes in New South Wales, Australia, 1855-1955 »Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies, vol. 27, n°1 | 2023, 59-80.

Référence électronique

Carolyn Strange, « The Female Poisoner’s Fate: Accounting for Lenient Outcomes in New South Wales, Australia, 1855-1955 »Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies [En ligne], vol. 27, n°1 | 2023, mis en ligne le 27 octobre 2026, consulté le 02 décembre 2023. URL : http://journals.openedition.org/chs/3424 ; DOI : https://doi.org/10.4000/chs.3424

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Auteur

Carolyn Strange

Professor of History, Australian National University
carolyn.strange[at]anu.edu.au

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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