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AccueilNumérosvol. 28, n°1ArticlesIn the Shadows of Absolutism

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In the Shadows of Absolutism

Criminal Justice Administration in Nineteenth Century Denmark
Lars Andersen
p. 109-129

Résumés

Cet article analyse le développement particulier du système de justice pénale au Danemark au cours du dix-neuvième siècle. Malgré la constitution libérale de 1849 et l’annonce faite d’une modernisation du système pénal, le principe inquisitoire a persisté dans les procès criminels jusqu’en 1919, faisant du Danemark l’une des nations les plus régressives d’Europe à cet égard. Cet article propose d’analyser ce retard dans la réforme judiciaire en examinant l’organisation du système de justice pénale. Il soutient que les tribunaux « de commission », issus de la période absolutiste, étaient considérés comme nécessaires pour lutter contre la criminalité (en particulier dans les zones rurales où les services de police locaux étaient inadéquats), et comme un outil politique utile pour le gouvernement danois. Il y avait donc des raisons concrètes et pratiques pour retarder la modernisation. Ce n’est qu’en examinant le fonctionnement concret de la loi dans son contexte social, politique et culturel que la manifestation pratique du pouvoir peut être dévoilée.

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Extrait du texte

Ce document sera publié en ligne en texte intégral en septembre 2026.

Plan

The origins of the inquisitorial principle
The constitution of 1849
Law and order in rural areas
The practical judge
Fear of the underworld
Nellemann and Sylow
Breakdown of the system
Conclusion

Aperçu du texte

In 1895, Frederik Zahlmann, a bailiff office clerk, pondered the growing chorus of criticism surrounding the Danish criminal justice administration, particularly the inquisitorial nature of criminal trials. He wrote:

Just as the inquisitorial process seems appropriate to our judiciary, it also seems appropriate for our—in many ways—proper criminal class. When implored to reveal the truth and confess, the judge appeals to sentiments the criminal himself harbors. The judge speaks to him much as his parents did at home, teachers did in school, and as his master has since childhood whenever he erred. It is hard to detach from old reminiscences, and the criminal, knowing he must confess, will, at least initially, find it hard to resist a benevolent exhortation. Perhaps, over time, he may harden as a habitual offender, but even then, it will be difficult to completely shake off the old sense of duty.

This patriarchal and somewhat idyllic interpretation was common among certain adherents of ...

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Pour citer cet article

Référence papier

Lars Andersen, « In the Shadows of Absolutism »Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies, vol. 28, n°1 | 2024, 109-129.

Référence électronique

Lars Andersen, « In the Shadows of Absolutism »Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies [En ligne], vol. 28, n°1 | 2024, mis en ligne le 09 septembre 2026, consulté le 06 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/chs/3557

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Auteur

Lars Andersen

Aalborg University
la"at"dps.aau.dk

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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