Navigation – Plan du site

AccueilNumérosvol. 28, n°2ArticlesSeparate to punish

Articles

Separate to punish

The buona compagnia system in the fortress of Volterra (1836–1890)
Andrea Giuliani
p. 91-119

Résumés

En 1849, le Grand-Duché de Toscane a introduit le système de la buona compagnia (bonne compagnie) afin de soumettre les prisonniers aux principes de ségrégation. À l’instar des expériences étrangères, ce système fût présenté comme une version moins sévère de l’isolement cellulaire instauré à Philadelphie. L’adoption de la buona compagnia a été un tournant dans une campagne plus large de réformes des prisons qui a complètement redéfini les espaces pénitentiaires et les conditions de vie des prisonniers toscans. À travers une étude de cas de la reconstruction de la forteresse de Volterra, cet article examine le rôle joué par différents protagonistes dans le mouvement de réforme pénale toscan. À partir des années 1830, une série de rénovations a modifié l’aménagement intérieur de la forteresse, ce qui en a fait le meilleur endroit pour expérimenter de nouveaux systèmes de ségrégation et de sanctions. En utilisant le concept analytique de « régimes punitifs », cet article analyse les dimensions spatiales de la forteresse afin de mettre en évidence la relation entre la réforme et les espaces punitifs.

Haut de page

Extrait du texte

Ce document sera publié en ligne en texte intégral en mars 2027.

Plan

Introduction
Designing the prison space: Circulation of technical knowledge and renovation projects
Experiencing the penitentiary space: Practical needs and experiments of isolation
The rise of the buona compagnia
The medical gaze on the prisons and the decline of the buona compagnia
Conclusion

Aperçu du texte

Introduction

Recalling his three months as a political prisoner in the “reactionary year 1849,” the journalist and writer Enrico Montazio described the Volterra fortress as a “grim and tearful tomb of the living.” In that same year, the Grand Duchy of Tuscany implemented measures to confine convicts according to the principles of a continuous segregation regime, called buona compagnia (good company). Quite similar to other foreign experiments of separate systems, this regime was presented as a milder and improved version of the Philadelphian model of solitary confinement. The buona compagnia resulted in the total separation of the condemned, but its advocates stressed the positive effects that frequent visits from the prison director, priests and guards would have on the inmates who were held in isolation. The 1849 adoption of the buona compagnia represented the culmination of a general movement of prison reform which had started a few years earlier.

This article analyses the adoptio...

Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Andrea Giuliani, « Separate to punish »Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies, vol. 28, n°2 | 2025, 91-119.

Référence électronique

Andrea Giuliani, « Separate to punish »Crime, Histoire & Sociétés / Crime, History & Societies [En ligne], vol. 28, n°2 | 2025, mis en ligne le 19 mars 2027, consulté le 20 avril 2025. URL : http://journals.openedition.org/chs/3651 ; DOI : https://doi.org/10.4000/13im2

Haut de page

Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search