66 | 2017
L'alcool rituel et les ethnographes
Accepter ou refuser de boire un verre d'alcool est un dilemme auquel les ethnographes sont régulièrement confrontés sur le terrain. Cette invitation est bien plus lourde de sens que le simple partage d'un breuvage : il s'agit d'intégration, d'immersion sur le terrain mais aussi de recueil de données ethnographiques sur le boire, le religieux ou le social. En somme, la réponse à la demande est, elle aussi, primordiale et nécessite d'être pensée anthropologiquement.
Pour qui boit l'ethnographe? Pour ses interlocuteurs? Pour son étude? Pour des entités invisibles?
Dans ce dossier, il s'agit de montrer comment s'articulent les usages de l'alcool sur des terrains de recherche en sciences humaines et sociales. Il questionne l'ivresse et l'alcoolisation, et propose une démarche réflexive sur les expériences du boire des auteurs.
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Introduction
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Les buveurs invisibles
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Etude de manipulations rituelles de bière de sorgho (pays kabyè, Togo)
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Le terrain ivre
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Invitation à l’ivresse [Full text]Penser les limites de la relation d’enquête lors d’un travail ethnographique
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Les ancêtres aiment boire du rhum ! [Full text](In)visible ivresse et questions réflexives sur le boire rituel
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"Drunk is beautiful" [Full text]Boire au bord de l’eau : usage de l’alcool dans la communauté punk chinoise
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L'alcool (en)chanté
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Boire, chanter et créer des liens [Full text]Ethnomusicologie et alcool chez les Tai Dam du nord Laos
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Faire circuler la bière [Full text]L’alcool comme force motrice et relationnelle dans une fête patronale bolivienne
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