Restituer les savoirs : explorer les formes sensibles
de diffusion des savoirs scientifiques et leurs limites
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- 1 La revue Communiquer nous a permis, pour rédiger l’appel à articles, d’aller au-delà des formes de (...)
Ce dossier spécial est inspiré de nos expériences face à l’injonction à la diffusion dans la sphère universitaire; laquelle est, entre autres, basée sur le principe d’organisation rationnel du travail caractérisant le capitalisme « moderne » (Berger, 2018). Un principe qui, quoique rigoureux dans sa faculté à produire des connaissances « scientifiquement valides », uniformise et normalise les manières de le restituer le savoir au sein d’un champ disciplinaire, souvent envisagé comme seul destinataire du savoir produit (Schurmans et al., 2014). Ce principe, d’une part, intime aux chercheuses1 le devoir de publier le plus possible, dans des temps records, dans les meilleures revues scientifiques (révisées par les pairs), en suivant les normes contraignantes de leur communauté. Une pratique désormais consacrée par l’expression « Publish or Perish » (Frey, 2003). Heureusement, ces formats de diffusion « traditionnels » de la connaissance tendent à être remis en question, et ce, tout particulièrement au sein de champs de connaissance émergeants qui s’intéressent à la voix des minorités et des marginalisées (ex. : études féministes, genrées et décolonialistes, intersectionnalité, etc.) et à la place du sensible (ex. : la sensibilité éthique, les théories de l’affect et esthétique), et qui portent l’intention de sortir le savoir de la seule sphère académique (voir, par exemple : Bell, Meriläinen, Taylor et Tienari, 2019; Fotaki, Kenny et Vachhani, 2017; Fotaki et Pullen, 2024; Gilmore, Harding, Helin and Pullen, 2019; Gilmore et Kenny, 2015, Katila, Meriläinen et Bell, 2023; Meier et Wegener, 2017). Inspirées par ces développements, nous souhaitons créer un espace de partage francophone de la recherche en tant que lieu d’expression pouvant revêtir des formes multiples ou à propos d’elles. Nous nous adressons à celles en quête d’une plateforme de restitution des savoirs plus ouverte, de manière à élargir la brèche qui fragilise les structures encore rigides qui régissent la diffusion des savoirs. Le comité éditorial ouvre généreusement l’espace de Communiquer pour « produire » autrement.
Cette posture d’ouverture appelle la prise en compte de nouveaux paramètres dans la mise en œuvre de la recherche scientifique. Par exemple, nous soutenons qu’il est important de rappeler que le corps de la chercheuse est un élément qui est depuis trop longtemps exclu des études en sciences sociales (Fotaki et al., 2017); pourtant, il est l’outil premier de toutes collectes ou analyses. Ce constat adresse la validité de l’objectivité et de la neutralité des comptes-rendus « désincorporés ». Les approches féministes sont particulièrement précurseures dans la quête heuristique visant à combler cet écart. Ces chercheuses, à l’écoute de leurs émotions, de leur sensibilité et au besoin de libérer les voix, travaillent depuis quelques décennies à pratiquer une recherche en dehors des discours patriarcaux qui ont longtemps structuré le travail académique, et la société plus largement (Bell et al., 2019; Fotaki et Pullen, 2024).
- 2 Citation originale : « […] as a form of affective generosity that displaces patriarchal privilege i (...)
Ainsi, les expériences qui s’accumulent depuis ces perspectives nouvelles révèlent qu’une recherche « réincorporée » remet au premier plan l’enchevêtrement hétérogène de nos schémas affectifs, de prime à bord inconscients (Fotaki et Pullen, 2024). Ce regard sur le corps et le sensible est particulièrement présent dans les réflexions féministes sur l’éthique du soin (care; Fotaki, 2019, 2023). Par exemple, dans une étude organisationnelle, Pullen et Rhodes (2022) arrivent à la conclusion que le corps des membres d’une organisation – habituellement non problématisé en recherche – se trouve être un site privilégié d’observation des relations éthiques. Car, ces corps sont traversés d’affects mais sont aussi constitués des dynamiques diffractoires (Barad, 2003, 2012) de l’environnement; autrement dit, ils se trouvent être le site des interactions sociales, politiques et éthiques du milieu. Ces autrices font donc le constat que cette reconnaissance des corps permettrait d’élaborer une éthique corporelle « en tant que forme de générosité affective favorisant la poursuite continue du soin et de l’éducation des autres, ainsi que l’élimination des relations humaines de domination issues du patriarcat »2 (Pullen et Rhodes, 2022, p. 11; traduction libre).
Ce retour au sensible, et à la complexité de ce qui sous-tend ce que nous nommons le « social », permet d’éclairer l’hétérogénéité des relations constitutives de la réalité, de mieux appréhender une vision ontologique relationnelle (Cooren, 2018), ou encore, d’envisager le « pouvoir des choses » (thing-power; Bennett, 2004; également voir le chapitre sur le hoarding de Ashcraft, 2019). Dans cette perspective, un nombre grandissant d’éléments se voient acquérir le rôle « d’acteurs » au sein des dynamiques « sociale » à l’étude, des éléments dont les « voix » sont singulières et dont, conséquemment, la collecte et la traduction cadrent difficilement avec les conventions classiques. Autrement dit, si nous désirons restituer les voix multiples mises en lumière par les nouvelles perspectives de recherche, il nous apparaît que des formats nouveaux et multiples doivent également être imaginés.
Dans cette continuité, les études féministes ou encore les Performance Studies s’intéressent à l’écriture ou à la performance (Spry, 2011, 2016) des savoirs à la fois comme moyen d’émancipation et de transmission. Cela peut s’illustrer par les autoethnographies narratives de Tami Spry, qui traitent de dynamiques d’exclusion (Spry, 2010), ou celles à visée libératrice d’un état d’isolement de Iulia Nastase (à paraître), ou enfin, n’oublions pas les poèmes émouvants de Boris Brummans (2007, 2009, 2024). Si nous désirons enfin « réincorporer » la recherche, ne convient-il pas alors de s’éloigner des formes de transmission conventionnelles et d’écrire autrement? Pourquoi ne pas se réapproprier le pouvoir des mots, de l’art et de la performance (Fotaki et al., 2017)? Par exemple, qui pourrait nier ne jamais avoir été transportée et avoir entré en résonance avec une histoire au point de sentir son corps vibrer et en absorber sa force symbolique (Meier et Wegener, 2017).
Ces visions alternatives font du corps de la chercheuse l’outil premier de toutes collectes ou analyses de données et s’efforcent de « faire vivre » les ressentis physiques ou affectifs des participantes d’une recherche (Fotaki et Pullen, 2024). Elles tentent, entre autres, de restituer le sensible par l’ethnographie (Plourde, 2023) l’autoethnographie (Maxwell, 2023), la production d’ambiance (Depeau et Feildel, 2016), les perceptions sonores (Battesti, 2016), l’expérience sensorielle et émotionnelle (Audas et al., 2024). Ce faisant, elles questionnent la validité, l’objectivité et la neutralité de la restitution des savoirs « désincorporés » (Fotaki et al., 2017)
À la lumière de cette mise en situation, ce dossier thématique veut rassembler les multiples voix scientifiques qui se questionnent sur les difficultés de restitution du savoir en suivant des chemins peu conventionnels ou pas encore tracés. La pertinence de ce numéro réside dans l’aménagement d’un lieu de contestation du statu quo de la production de la connaissance, à l’intérieur même de la structure qu’il remet en question (nous remercions la confiance que nous accorde le comité éditorial de la revue Communiquer). Ce faisant, il permettra de créer un lieu de partage autour des stratégies de restitution plus sensibles, qui se démarquent et atteignent leur cible (axe 1), mais aussi leurs limites (axe 2). Pour ce faire, nous souhaitons mettre l’emphase sur les contributions qui s’appuient sur des cas concrets de restitution alternative des savoirs et des possibilités de coexistence de formes (artistiques et poétiques, par exemple) de restitution au sein de formes plus « traditionnelles » (voir Brummans, 2007, 2009, 2024). De plus, ce numéro se démarque car il offre un espace où la notion du sensible se présente à l’articulation de tous ces questionnements et enjeux.
Les contributions peuvent s’aligner, non exclusivement, avec les deux axes suivants :
AXE 1 : Restitution sensible des savoirs
Ce premier axe vise des contributions sur les formes sensibles de diffusion des savoirs scientifiques. Les savoirs universitaires sont restitués dans des formes (le plus souvent écrites et codées dans un « style universitaire ») destinés aux pairs (et donc produites par et pour les pairs). Comment d’autres formes de restitution sensibles ou le récit de ces formes peuvent-elles contribuer légitimement à diffuser des savoirs? Comment ces formes peuvent-elles rejoindre d’autres publics? Quel potentiel nouveau de vulgarisation scientifique recèlent-elles? Comment ces formes, produites à partir des affects de la chercheuse et de ses relations avec le milieu duquel elles proviennent, peuvent-elles « parler » à ce milieu? Comment engager la participation des milieux à ce type de restitution des savoirs? Où et comment créer des lieux de restitution « sensibles »?
AXE 2 : Limites et politique
Le deuxième axe, quant à lui, porte sur les processus éditoriaux du savoir scientifique. La question des formes de restitution a été posée, mais également celle des cadres académiques contraignant le développement de formes nouvelles. C’est pourquoi ce deuxième axe accueillera des contributions qui étudient les limites imposées par les structures actuelles. Les contributions pourraient ici, par exemple, s’intéresser aux démarches de revues scientifiques qui font une place aux nouvelles formes de restitution des savoirs. Comment des champs disciplinaires bien établis peuvent-ils s’ouvrir à des formes différentes de restitution? Également, dans quelle mesure la structure de production et de diffusion des savoirs scientifiques actuelle ne participe-t-elle pas à l’exclusion de certains acteurs? Autrement dit, à partir d’une exploration archéologique et généalogique de la structure institutionnelle de production et diffusion du savoir scientifique, est-il possible de trouver des « failles » à partir desquelles extraire des formes alternatives de restitution?
L’objectif de ce dossier est donc de rassembler des chercheuses, outre le champ de la communication, préoccupées et se sentant quelque peu bâillonnées par l’appareillage académique de publication actuel; ou au contraire, celles qui parviennent à s’immiscer dans les interstices du système et, ce faisant, à s’épanouir et faire évoluer le processus. Avec l’aide des contributrices, nous souhaitons expliciter les mécanismes institutionnels qui rationalisent et orientent une fabrication et restitution des savoirs. Des mécanismes que nous estimons incohérents avec nos capacités humaines de production d’une part, et avec les besoins réels des milieux sociaux en difficulté d’autre part. Cette mise en commun permettra, par conséquent, le partage de nouvelles – et bonnes – pratiques de restitution du savoir aptes à incorporer le sensible ou permettant la création de nouveaux types de savoirs; des savoirs qui engagent leurs destinataires et, surtout, qui transcendent les murs universitaires pour réellement rendre aux participantes d’une recherche ce qu’elles ont donné.
Dates importantes (calendrier prévisionnel)
Soumission des productions : 15 mai 2025
- 3 Prévoir au moins 3 mois pour le processus d’évaluations.
Retour aux auteurs : 15 septembre 20253
- 4 Prévoir 2 mois pour le retour des modifications par les autrices.
Renvoi des révisions par les auteurs : 15 novembre 20254
Parution : Décembre 2025
Directives
Les articles complets seront soumis à Communiquer, Revue de communication sociale et publique en sélectionnant le dossier « Article – Restituer les savoirs : explorer les formes sensibles de diffusion des savoirs scientifiques et leurs limites ». Il est important que la soumission soit effectuée dans le bon numéro (et non pas « Varia », par exemple.
Le processus et les exigences de soumission sont indiqués à l’adresse : http://communiquer.revues.org/1275
Les consignes de mise en forme d’un article sont consultables sur la page : http://communiquer.revues.org/1276
Dans le cadre de cet appel, pour celles et ceux désirant produire autrement via des formes sensibles de restitution (image, extrait sonore, vidéo), les consignes de mise en forme seront suspendues. La forme sera évaluée et discutée au cas par cas.
Afin d’éviter les conflits d’intérêts potentiels, les personnes qui soumettent des manuscrits peuvent, si elles le souhaitent, transmettre à la revue une liste des personnes évaluatrices ou responsables de manuscrit qui pourraient occasionner de tels conflits.
Les propositions de communication feront l’objet d’une évaluation en « double aveugle » par les pairs, le tout chapeauté par les coordonnatrices du numéro.
Contacts
Thomas Maxwell, Ph.D, professeur au Département de communication sociale et publique, UQAM
Marie-Claude Plourde, Ph.D, professeure à temps-partiel, Département de communication, Université d’Ottawa
Secrétariat de Communiquer
Références citées
Ashcraft, K.L. (2019). Feeling Things, Making Waste. Hoarding and the Dis/Organization pf Affect. Dans C. Vasquez et T. Kuhn (dir.), Dis/Organization as Communication (chapitre 5). New York: Routledge.
Audas, N., & Chardonnel, S. (2024, juin). Restituer l’expérience sensorielle et émotionnelle des enfants et les dynamiques d’ambiances au cours des trajets quotidiens domicile-école. 6e Rencontres Francophones Transport Mobilité (RFTM). https://hal.science/hal-04644549
Battesti, V. (2020, décembre 10). Ethnographies Sounded on What ? Methodologies, Sounds, and Experiences in Cairo. https://vbat.org/article829.html
Bell, E., Meriläinen, S., Taylor, S., & Tienari, J. (2019). Time’s up! Feminist theory and activism meets organization studies. Human Relations, 72, 4–22.
Barad, K. (2003). Posthumanist Performativity: Toward an Understanding of How Matter Comes to Matter. Signs: Journal of Women in Culture and Society, 28(3), 801–831.
Barad. K. (2012). On Touching – the Inhuman That Therefore I Am. differences, 23(3), 206-223. Repéré à https://doi.org/10.1215/10407391-1892943
Bennett, J. (2004). The Force of Things: Steps toward an Ecology of Matter. Political Theory, 32(3), 347-372.
Berger, J. (2018). Le capitalisme rationnel – une nouveauté dans l’histoire universelle et un défi culturel. Trivium, 28. Repéré à http://journals.openedition.org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/trivium/5714
Brunat, E. et Fontanel, J. (2021). La science économique comme idéologie. La science de gestion comme viatique de l’actionnaire. Marché et organisations, 41(2). 59-77. Repéré à https://doi-org.proxy.bib.uottawa.ca/10.3917/maorg.041.0059
Brummans, B. H. J. M. (2007). Travels of Buddhist Mind. Qualitative Inquiry, 13(8). https://doi-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/10.1177/107780040730822
Brummans, B. H. J. M. (2009). Travels of a Buddhist Mind : Returns and Continuations. Qualitative Inquiry, 15(6), 1127‑1133. https://doi.org/10.1177/1077800409334239
Brummans, B. H. J. M. (2024). Travels of a Buddhist Mind : Lake of a Thousand Wordless Words. Qualitative Inquiry. https://doi.org/10.1177/10778004241260657
Cooren, F. (2018). Materializing Communication: Making the Case for a Relational Ontology, Journal of Communication, 68( 2), 278–288. Repéré à https://doi.org/10.1093/joc/jqx014
Dayer, C., Schurmans, M.-N., et Charmillot, M. (2014). La restitution des savoirs un impensé des sciences sociales? L’Harmattan.
Depeau S., Feildel B., 2016, “Des ambiances produites in situ aux traces restituées : éléments d’analyse de cartographies d’ambiances en mouvement”, Ambiances, tomorrow. Proceedings of 3rd International Congress on Ambiances, Septembre 2016, Volos, Greece, p. 147‑152.
Fotaki, M. (2019). Feminist ethics: Embodied relationality as a normative guide for management and organizations. Dans C. Neesham, M.Reihlen et D. Schoeneborn (dir.), Handbook of philosophy of management (pp. 1-20). Cham, Switzerland: Springer.
Fotaki, M. (2023). Why do we desire and fear care: Toward developing a holistic political approach. Organization Theory, 4, 1–23.
Fotaki, M., Kenny, K. et Vachhani, S.J. (2017). Thinking about affect in organization studies: Why It matters. Organization, 24(1), p. 3-17.
Fotaki, M. and Pullen, A. (2024). Feminist Theories and Activist Practices in Organization Studies. Organization Studies, 45(4), 593-616.
Frey, B.S. (2003). Publishing as prostitution? Choosing between one’s own ideas and academic success. Public Choice, 116(1-2), 205-233.
Gilmore, S., Harding, N., Helin, J. and Pullen, A. (2019). Writing differently. Management Learning, 50(1), 3-10.
Gilmore, S. et Kenny, K. (2015). Work-worlds colliding: self-reflexivity, power and emotion in organizational ethnography. Human Relations, 68(1), 55–78.
Katila, S., Meriläinen, S. and Bell, E. (Eds.) (2023). Handbook of feminist methodologies in management and organization studies. Oxford: Oxford University Press.
Maxwell, T. (2023). Persévérer sous un affect premier : aux origines de la pratique des valeurs en organisation : récits autoethnographiques de discussions profondes avec des employées et employés d’un Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) au Québec [Thèse de doctorat, Université du Québec à Montréal].
Meier, N. and Wegener, C. (2017). Writing with resonance. Journal of Management Inquiry, 26(2), 193-201.
Nastase, I. (à paraître). Le Journal de l’année de la peste-19 : une autoethnographie performative crabesque. Revue de l’Université de Moncton. Dossier : L’ethnographie organisationnelle du monde contemporain : faire, écrire et enseigner, Tome 2.
Piron, F. (2014). La restitution des savoirs, entre courtoisie, transfert de connaissances et geste politique. SociologieS. Repéré à http://journals.openedition.org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/sociologies/4728
Plourde, M-C, (2023). Devenir-matière par la communication : une proposition onto-épistémique de la présence sur Terre [Thèse de doctorat, Université du Québec à Montréal].
Pullen, A. et Rhodes, C. (2022). Organizing corporeal ethics: A research overview. London: Routledge.
Raveneau, G. (2021). Restitution. Ethnologie française, 51(1), 119-120. Repéré à https://doi.org/10.3917/ethn.211.0119
Schurmans, M.-N., Charmillot, M., et Dayer, C. (2014). Introduction du Dossier « La restitution des savoirs ». SociologieS. https://doi.org/10.4000/sociologies.4713
Spry, T. (2010). Call it Swing: A Jazz Blues Autoethography. Cultural Studies Critical Méthodologies, 10(4), 271-282. DOI: 10.1177/1532708610365476
Spry, T. (2011). Body, Paper, Stage. Writing and Performing Autoethnography. New York, NY: Taylor & Francis.
Spry, T. (2012). Unseating the Myth of a Girl and Her Horse, Now That’s True Grit. Cultural Studies? Critical Methodologies, 12(6), 482-484. DOI: 10.1177/1532708612457632
Spry, T. (2016). Autoethnography and the Other. Unsetttling Power through Utopian Performatives. Taylor & Francis.
Notes
1 La revue Communiquer nous a permis, pour rédiger l’appel à articles, d’aller au-delà des formes de féminisation traditionnelles et d’utiliser la technique d’écriture inclusive dite de la féminisation ostentatoire. Nous précisons ici que cette technique d'écriture inclusive n'engage que les coordinatrices de l'appel, la revue ayant sa propre politique éditoriale en matière d'écriture inclusive.
2 Citation originale : « […] as a form of affective generosity that displaces patriarchal privilege in favour of the ongoing pursuit of care and nurturing of others and the elimination of human relations of domination ».
3 Prévoir au moins 3 mois pour le processus d’évaluations.
4 Prévoir 2 mois pour le retour des modifications par les autrices.
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