Observations générales, avis consultatifs, ordonnances judiciaires, pactes internationaux, déclarations universelles : le droit international est incarné, développé et clarifié sous de nombreuses formes documentaires différentes et par divers acteurs, comme au sein du système des Nations unies, de la Cour internationale de justice ou de la Cour pénale internationale. Il est invoqué par les juges, les procureurs, les experts indépendants, les États parties qui poursuivent d’autres États pour des crimes graves, mais aussi par les manifestants (étudiants) et les activistes dont les droits de réunion pacifique et de liberté d’expression ont été considérablement restreints dans le contexte des manifestations de soutien à la Palestine . Ce forum inclut des réflexions issues de perspectives couvrant le droit international des droits de l’homme, le droit international et la sociologie politique internationale afin d’analyser le pouvoir et les limites symboliques et « paradoxales » du droit ...
La force symbolique du droit international : le cas de Gaza
Résumés
Ce forum comprend des réflexions provenant de perspectives couvrant le droit international des droits de l’homme, le droit international et la sociologie politique internationale pour analyser le pouvoir symbolique et « paradoxal » et les limites du droit international. Dans quelle mesure peut-il contraindre diverses voix – comme les acteurs étatiques, les juges ou les militants – à s’exprimer d’une certaine manière ? Quelle est sa capacité à régler les différends et à instaurer l’égalité, la justice et la paix, à constituer un filet de sécurité pour les victimes et à poser les conditions de la paix dans les relations internationales, comme l’expriment ses partisans ? Et enfin, peut-on qualifier la force symbolique du droit international d’« impérieuse », « contraignante » ou « coercitive » ? Comme le montre le débat sur cette dernière question entre William Schabas et Alain Pellet, annexé à cette tribune, les questions sémantiques liées aux traductions entre langues sont étroitement liées aux relations de pouvoir symboliques.
Entrées d’index
Mots-clés :
droit international, pouvoir symbolique, Nations Unies, Palestine, Israël, liberté de réunion et d’expression pacifiquesKeywords:
international law, symbolic power, United Nations, Palestine, Israel, freedom of peaceful assembly and expressionNotes de la rédaction
Il s’agit d’un article collectif, publié sous le nom de « PARISS Collective » composé de : Alvina Hoffmann, William Schabas, Alain Pellet. Chaque auteur est cependant responsable de sa propre contribution, et les noms des auteurs respectifs sont indiqués à côté du titre de chaque intervention. Une première version de cette contribution collective a été publiée en langue anglaise : Political Anthropological Research on International Social Sciences (PARISS), vol. 5, n° 2, 2024, pp. 167-188.
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Référence papier
PARISS Collective, « La force symbolique du droit international : le cas de Gaza », Cultures & Conflits, 138 | 2025, 19-41.
Référence électronique
PARISS Collective, « La force symbolique du droit international : le cas de Gaza », Cultures & Conflits [En ligne], 138 | été 2025, mis en ligne le 04 janvier 2028, consulté le 20 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/conflits/26444 ; DOI : https://doi.org/10.4000/1452x
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