Deux chefs d’État ou de gouvernement, Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu, font actuellement l’objet de mandats d’arrêt devant la Cour pénale internationale. Un troisième, le chef d’État par intérim du Myanmar, Min Aung Hlaing, fait l’objet d’une requête du Procureur de la Cour à une chambre préliminaire pour l’émission d’un mandat d’arrêt.
Aucun des États concernés n’est partie au Statut de Rome. Ces États n’ont donc aucune obligation juridique de coopération avec la Cour. Il semble très peu probable qu’ils livrent leurs dirigeants à La Haye. Pour cette raison, les mandats d’arrêt sont largement symboliques. Même si tout est possible, il semble peu probable que ces trois dirigeants soient traduits en justice dans un avenir proche.
L’émission du mandat d’arrêt contre le Premier ministre Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre, Yoav Gallant, a été une étape importante dans une procédure qui a débuté il y a plus d’une décennie, après l’adhésion de l’État de Palestine au Statut ...