La satire contemporaine, entre miroir social et renouveau formel
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1Dans un contexte où deux discours contradictoires s’affrontent – d’une part le détrônement du sérieux et l’engouement marqué pour la dérision, d’autre part le « politiquement correct1 » limitant la liberté de rire de tout –, l’ouvrage collectif Railler aux éclats s’inscrit au cœur d’un débat crucial. Après leur collaboration en 2021 avec Léa Tilkens sur un article intitulé « Formes, supports et cibles de la satire littéraire contemporaine2 », Denis Saint-Amand et David Vrydaghs poursuivent leur réflexion sur le genre de la satire qui se revendique de l’humour. Ce projet pourrait prolonger les contributions du volume Modernités dont le numéro 27, consacré à la « satire littéraire moderne », s’arrêtait à l’orée des années 1980, laissant donc le champ libre pour une étude sur la littérature de l’extrême contemporain. L’originalité de cet ouvrage collectif réside justement dans cette temporalité inexploitée mais également dans son approche double, considérant la satire tant dans son format papier traditionnel que dans son extension numérique. La désignation « veine satirique » a été sciemment privilégiée pour sa polysémie : elle souligne à la fois un phénomène de mode, une approche créative spécifique et une source d’idées fertilisant le paysage littéraire d’aujourd’hui.
2Pour mener à bien leur entreprise, les auteurs ont structuré en trois parties distinctes leur ouvrage, s’interrogeant sur le comportement de la littérature face à la prolifération des productions satiriques dans différents domaines culturels, sur les spécificités de la satire littéraire contemporaine, sur les cibles et thématiques qu’elle privilégie, ainsi que sur les ressources formelles et les dispositifs qu’elle mobilise. En explorant la satire dans divers domaines (professionnel, universitaire, touristique, écologique) et en analysant sa critique du monde littéraire lui-même (jurys, éditeurs, auteurs, médias), cet ouvrage collectif offre un panorama des modalités, effets et enjeux de la satire à l’heure actuelle. La satire, loin d’être un vestige du passé, se révèle une force dynamique dans sa capacité à épouser les mutations socioculturelles et médiatiques contemporaines tout en conservant son essence critique et humoristique.
3L’article de Paul Aron, « Satire pas morte, livres suivent », occupe une position charnière entre l’introduction et le premier chapitre en raison de son caractère fondateur pour l’ensemble de l’ouvrage. Selon cet auteur, l’efficacité de la satire repose sur la capacité du lecteur à identifier l’intention satirique de l’œuvre. Trois configurations principales peuvent alors être distinguées : un texte satirique qui n’est pas perçu comme tel ; un texte non satirique interprété à tort comme satirique ; et, enfin, un texte satirique reconnu par le lecteur. Cette typologie éclaire notamment les raisons pour lesquelles certains textes initialement conçus comme satiriques peuvent, avec le temps, perdre ce caractère aux yeux du public, ou inversement, pourquoi des œuvres non satiriques peuvent être ultérieurement investies d’une lecture satirique. Aron développe ensuite le concept de « relation satirique » (p. 18) structuré autour de deux triangles complémentaires : l’un liant le réel, l’énonciateur et la représentation ; l’autre basé sur la perception de l’intention satirique par le lecteur. La satire s’analyse, par conséquent, à travers un jeu relationnel à trois pôles impliquant un énonciateur (satiriste), un référent (la cible) et un auditeur / lecteur. Pour appuyer sa théorie, il propose une classification rigoureuse des publications satiriques (1946-2018) par catégories, établissant de la sorte les fondements conceptuels et documentaires nécessaires à l’exploration des satires contemporaines dans toutes leurs diversités.
Satires de la société contemporaine
4La première partie de cet ouvrage offre un examen rigoureux et diversifié des manifestations satiriques actuelles. Les différentes études menées témoignent de la vitalité d’un mode d’expression qui se réinvente constamment pour interroger les failles de notre contemporanéité. Au-delà de leur dimension critique, ces satires signalent les angoisses, les contradictions, les ambiguïtés de notre société et proposent non seulement une déconstruction de nos mythes collectifs, mais également un miroir déformant qui nous renvoie à nos propres illusions.
5Pierre Schoentjes entame cette partie par l’étude de la représentation satirique de l’écologiste dans la littérature française contemporaine, dévoilant quelques tensions axiologiques actuelles. Sa contribution démontre comment la satire opère par simplification et renversement des valeurs établies, notamment dans L’écologie en bas de chez moi (2011) de Iegor Gran, qui utilise l’humour pour relativiser les préoccupations environnementales. Cette approche met en lumière la tension entre l’authenticité de l’engagement écologique et sa récupération marchande. Schoentjes souligne, en outre, que chez Gran, la satire vise particulièrement les écologistes extrémistes : l’auteur met en scène certains personnages fictifs incarnant ce fanatisme, mais il n’hésite pas non plus à cibler des figures réelles, telles que Yann Arthus-Bertrand. Par ailleurs, il revient ici sur sa distinction entre « l’ironie subtile » et la « satire dénonciatrice », affirmant sa préférence pour la première, qu’il considère comme plus féconde sur le plan littéraire.
6Poursuivant cette exploration des mythes contemporains, Chloé Brendlé appréhende la façon dont Ndiaye et Mauvignier détournent le récit de voyage pour dissiper les illusions touristiques. Ce renouvellement du genre par le prisme satirique expose les contradictions d’une société qui valorise le voyage comme signe de réussite existentielle tout en perpétuant préjugés et rapports de domination. Leurs approches divergentes – flou géographique chez Ndiaye, hyper-référentialité chez Mauvignier – convergent vers un même objectif : déconstruire les clichés exotiques et dévoiler un malaise identitaire contemporain.
7Dans une perspective complémentaire, Jean-Benoît Gabriel adopte une approche spécifiquement satirique et linguistique du monde professionnel. Son étude d’un corpus post-2012 comprend les œuvres de Deslaumes, Divry, Gauz, Ramadier, Santolaria, et souligne la façon dont ces écrivains développent une critique mordante qui brouille intentionnellement la frontière entre fiction et non-fiction. Ce procédé renforce l’impact de leur satire en donnant à entendre que les absurdités du monde professionnel sont si réelles qu’elles pourraient être perçues comme de la pure fiction. Cette démarche vise à aiguiser la critique et à engager le lecteur dans une réflexion active sur la nature construite et parfois déraisonnable de son environnement de travail. Le choix chronologique apparaît pertinent pour saisir les évolutions les plus récentes de la sphère professionnelle, tant sur les plans économique, technologique et sociologique que managérial. L’ironie relie ces récits par la dénonciation de la vacuité des tâches professionnelles et la déformation du langage corporatif. La satire devient de la sorte un acte de résistance collective face à l’impuissance individuelle imposée par le système néolibéral.
8Jean-Marc Baud élargit le champ d’investigation à la sphère politique en se penchant sur les romans de Mathieu Larnaudie intitulés Les Effondrés (2010) et Acharnement (2012), qui satirisent la politique française sous Sarkozy et la crise économique mondiale. Ces œuvres utilisent des portraits satiriques de personnalités jamais explicitement nommées mais reconnaissables. Baud suggère que l’usage de guillemets ironiques, du portrait sarcastique et des descriptions détournées inscrivent l’auteur dans la lignée de Saint-Simon pour sa critique des puissants et de Claude Simon pour ses techniques d’estompage des référents.
9Denis Saint-Amand analyse la satire universitaire dans trois œuvres contemporaines : Colloque sentimental (2001) de Wolkenstein, Soumission (2015) de Houellebecq et Isidore et les autres (2018) de Bordas. Utilisant le concept d’illusio de Bourdieu, il éclaire la manière dont ces romans dépeignent une rupture d’adhésion aux règles implicites du milieu académique à travers des personnages désabusés qui ne croient plus en leur engagement universitaire. Cette étude souligne par le biais de la fiction la transformation néolibérale de l’université contemporaine et comble, par conséquent, une lacune dans l’étude du campus novel français.
10L’ensemble de ces contributions offre un examen méthodique des procédés, effets et implications de la satire contemporaine dans différentes sphères sociales. Malgré la diversité des objets examinés, une cohérence intellectuelle remarquable émerge et montre à quel point la satire post-moderne se renouvelle pour confronter les enjeux contemporains : crise écologique, illusions touristiques, aliénation professionnelle, dérives politiques et transformation néolibérale de l’université. La satire s’affirme alors comme un prisme privilégié pour décrypter les contradictions de notre époque, alliant dimension critique et inventivité formelle.
Autoscopie satirique du littéraire
11La deuxième partie de l’ouvrage se concentre spécifiquement sur la façon dont la satire contemporaine s’emploie à disséquer le champ littéraire lui-même, offrant une dimension autoréflexive et métacritique qui prolonge naturellement les réflexions sociales développées dans la première partie. Cette section médiane de l’ouvrage s’attache à décoder le déploiement par les auteurs contemporains de l’arsenal satirique pour questionner les mécanismes, les acteurs et les institutions qui structurent le monde littéraire, à travers trois contributions qui convergent vers une interrogation fondamentale sur la légitimité et la vitalité de la littérature de notre époque.
12Gaspard Turin envisage d’abord une analyse de Philippe Sollers comme figure cristallisant les tensions de la satire littéraire, démontrant comment cet écrivain controversé est devenu simultanément la cible privilégiée et le désamorceur des attaques satiriques dirigées contre lui. La particularité de Sollers est que sa posture et son positionnement stratégique dans le champ littéraire et médiatique font que ces attaques ne le mettent pas automatiquement dans une situation où il est contraint de se défendre activement ; sa force et son savoir-faire, selon Turin, résident précisément dans la manière dont il utilise la dynamique même de ces confrontations.
13Léa Tilkens explore l’œuvre d’Éric Chevillard, notamment son blog L’Autofictif (ouvert en 2007 et encore actif aujourd’hui), où la satire devient un moteur créatif face au discours du déclin littéraire. Elle étudie les mécanismes par lesquels la posture désabusée de l’auteur escamote un profond attachement à la littérature et transforme la satire en vecteur de renouvellement. Cette contribution se distingue par son attention portée à la satire dans l’espace numérique. Elle propose une perspective essentielle sur les nouvelles formes satiriques à l’ère digitale.
14Finalement, Corentin Lahouste complète ce triptyque analytique avec son étude sur Introduction à la mort française (2001) de Yannick Haenel, roman où la satire vise à revitaliser une expression littéraire perçue comme moribonde et institutionnalisée. Par l’humour, la contestation, et par son alliance stratégique entre registres orduriers et lyriques, Haenel insuffle une vivacité nouvelle à l’expression littéraire, aspirant à libérer la parole poétique des contraintes commerciales et conventionnelles qui d’après lui l’étouffent.
15Cette deuxième partie met en évidence le fait que, malgré une apparente posture de désillusion, lorsqu’elle prend pour cible le champ littéraire la satire contemporaine manifeste paradoxalement une foi profonde dans le potentiel transformateur de la littérature. Les trois études convergent pour signaler que la satire ne se contente pas ici de déconstruire, mais dégage également, en filigrane, des voies alternatives pour une régénération littéraire.
Quand la satire dépasse la charge
16La troisième et dernière partie de l’ouvrage déplace l’angle d’analyse vers une dimension plus proprement créative et transformative de la satire contemporaine. Si les deux premières parties explorent respectivement la satire comme miroir critique de la société et comme outil d’introspection du champ littéraire, cette nouvelle section examine plus en détail sa capacité – affleurant déjà dans la deuxième partie – à transcender la simple dénonciation pour devenir un véritable laboratoire d’innovation formelle et narrative.
17Franck Wagner propose une approche nuancée de l’énonciation satirique dans le roman français contemporain. Il distingue l’esprit satirique (performativité destructrice du verbe), le genre satirique formel et le mode de représentation satirique. Son examen porte sur la structure communicationnelle de la satire selon deux configurations narratologiques : hétérodiégétique – surplombante mais risquant le « jeu de massacre » (p. 157) – et homodiégétique – subtile mais potentiellement confuse –. Wagner observe une fragmentation de la satire contemporaine qui apparaît par touches disséminées. Sa comparaison Houellebecq / Chevillard illustre deux stratégies d’adaptation des formes satiriques traditionnelles participant au renouvellement littéraire.
18Le point de départ de David Vrydaghs consiste à se demander si les corpus satiriques peuvent constituer un objet d’étude pertinent pour analyser les phénomènes d’adhésion. En principe, la satire se place du côté de la critique et de l’attaque. Cependant, si l’on considère que c’est en fait la souscription à certaines valeurs (esthétiques, politiques ou morales) qui provoque le rejet d’autres valeurs, la satire apparaît alors comme un terrain particulièrement intéressant pour révéler les engagements sous-jacents. L’exploration approfondie de trois textes satiriques, portant sur les mœurs sexuelles de leurs contemporains et appartenant à des genres variés : Petit traité d’éducation lubrique (2008) de Salvayre, Mélancolie vandale (2012) de Cendrey et Les Impudiques (2014), vient étayer cette hypothèse initiale. David Vrydaghs montre ainsi que plus un texte satirique est monologique, plus il facilite la mise en lumière des adhérences qui sous-tendent et justifient la satire. À l’inverse, plus un texte est dialogique, plus il devient difficile d’identifier clairement une adhésion justifiant le rejet satirique, rendant le texte ouvert à des interprétations multiples.
19Cécile Chatelet se penche sur l’œuvre d’Antoine Volodine, dont la satire cible non les idéaux révolutionnaires mais les façons conventionnelles de les raconter. Son « humour du désastre » (p. 181) déconstruit les récits simplifiés des révolutions. Par la narration fragmentée et spiralaire, Volodine critique la constitution d’une mémoire et la perversion du concept de révolution. Il dénonce les systèmes qui substituent une oppression à une autre. Sa critique vise aussi les attentes du lecteur et parodie le désir d’intrigues linéaires. Cette satire héritière de Beckett confronte le lecteur à l’absurde et invite à repenser les narrations face aux traumatismes historiques.
20Pascal Riendeau enrichit ce panorama par l’exploration des « moments satiriques » (p. 193) présents dans deux romans de Christine Montalbetti : Journée américaine (2009) et Trouville casino (2018). Son analyse dépasse les définitions traditionnelles pour montrer comment ces œuvres assimilent des éléments satiriques sans pour autant devenir des satires classiques. La narratrice, alter ego de Montalbetti, entretient une relation ambiguë avec ses personnages, entre complicité et moquerie. Ses interventions métaleptiques brisent le pacte fictionnel et conduisent à l’autodérision. Cette approche satirique se distingue par sa subtilité : sans attaque frontale, Montalbetti intègre une dimension éthique qui vise des « lecteurs hypothétiques » (p. 206).
21Sonya Florey et Judith Émery-Bruneau interrogent, quant à elles, la pertinence et les modalités de la satire dans la littérature de l’extrême contemporain. L’examen de six nouvelles permet aux autrices de sonder la remise en question des normes sociales dominantes par les mécanismes satiriques. Leur étude identifie trois procédés rhétoriques principaux : l’exagération, la parodie et l’ironie. Ces procédés sont illustrés par des commentaires de textes comme « Un jeune homme qui part… » (2018) de Revaz ou Ma jolie maison (2011) d’Arlix et Martinez. L’originalité de cette contribution réside dans son articulation entre examen formel des procédés satiriques et réflexion sur leur réception. Les autrices cherchent à comprendre dans quelle mesure, par leur dimension satirique, ces textes engagent le lecteur dans une posture critique face aux valeurs contemporaines, amorçant ainsi une perspective féconde sur le pouvoir transformateur de la littérature satirique dans notre rapport au monde.
22L’entretien avec Éric Chevillard et Pierre Jourde, orchestré par Philippe Marczweski, Denis Saint-Amand et David Vrydaghs, constitue une conclusion particulièrement éclairante à l’ouvrage. Cette discussion révèle la tension palpable qui anime aujourd’hui la pratique satirique en littérature. Jourde affirme la consubstantialité de la satire à la littérature, tout en déplorant l’avènement d’une ère de « respectabilité » (p. 221) depuis les années 1980. Il souligne avec perspicacité la résistance du milieu journalistique face aux remises en question des mécanismes de l’industrie culturelle, créant de fait un paradoxe : les écrivains accueillent souvent favorablement la critique satirique, tandis que les médiateurs culturels s’y opposent farouchement. De son côté, Chevillard identifie sa cible principale : une médiocrité triomphante consacrée par la critique de presse, ce qu’il nomme « les mauvais livres » (p. 224). Son combat, dit-il, s’inscrit dans une défense des potentialités littéraires menacées d’appauvrissement progressif, ce qui fait écho aux derniers chapitres de l’ouvrage, lesquels envisagent la satire en tant que creuset d’innovations formelles et narratives. Jourde et Chevillard convergent sur la nécessité d’une cartographie critique du paysage littéraire contemporain, la satire leur semblant à même de distinguer l’excellence de la médiocrité. Tous deux défendent la valeur intrinsèque du genre satirique et plaident pour sa reconnaissance au-delà de sa seule dimension polémique.
- 3 Pascal Engel, « Pensée de la satire », dans Mauvais genre : la satire littéraire moderne, sous la d (...)
23Cet ouvrage collectif s’impose comme un apport majeur, dans le sens où il dépasse la simple actualisation chronologique de l’étude de la satire littéraire. Face aux interrogations exprimées par Pascal Engel dans « La pensée de la satire3 » sur le déclin du genre dans une époque sceptique où les valeurs s’effritent, l’ensemble des contributions démontrent au contraire sa vitalité persistante. En analysant les nouvelles cibles et les innovations formelles de la satire actuelle, elles éclairent le processus de réinvention du genre pour confronter les enjeux postmodernes. Loin de s’essouffler, la veine satirique offre donc encore de belles perspectives, notamment, comme le soulignent Denis Saint-Amand et David Vrydaghs eux-mêmes, en ce qui concerne son évolution à l’étranger, ses nouveaux modes de diffusion et ses liens avec d’autres genres.
Notes
1 Denis Saint-Amand nuance lui-même cette prétendue menace du « politiquement correct » dans un entretien accordé au journal L’Humanité, où il conteste l’idée d’un humour en péril, soulignant au contraire sa présence massive dans notre paysage médiatique actuel : « Je ne suis pas persuadé que l’humour soit vraiment menacé. En réalité, il n’a jamais été aussi omniprésent, en particulier dans l’espace médiatique. » (Denis Saint-Amand, « Dix ans après l’attentat contre Charlie Hebdo, l’humour est-il menacé ? », L’Humanité, entretien Latifa Madani, 6 janvier 2025, consulté le 7 avril 2025. URL : https://www.humanite.fr/en-debat/charlie-hebdo/dix-ans-apres-lattentat-contre-charlie-hebdo-lhumour-est-il-menace).
2 Denis Saint-Amand, Léa Tilkens & David Vrydaghs, « Formes, supports et cibles de la satire littéraire contemporaine », dans De quoi se moque-t-on ? Satire et liberté d’expression, sous la direction de Cédric Passard & Denis Ramond, Paris, CNRS éditions, 2021, p. 57-75.
3 Pascal Engel, « Pensée de la satire », dans Mauvais genre : la satire littéraire moderne, sous la direction de Sophie Duval & Jean-Pierre Saïdah, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, 2008, p. 35-46. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pub.6569.
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Référence électronique
Paméla Baës, « La satire contemporaine, entre miroir social et renouveau formel », COnTEXTES [En ligne], Notes de lecture, mis en ligne le 08 juin 2025, consulté le 21 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/contextes/13623 ; DOI : https://doi.org/10.4000/142pt
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