Bibliographie
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Notes
Les lettres d’Aragon à Doucet ont été publiées par Lionel Follet et Édouard Ruiz, dans Aragon, Papiers inédits. De Dada au surréalisme (1917-1931), Paris, Gallimard, « Les cahiers de la nrf », 2000. Celles de Breton ont été publiées par Etienne-Alain Hubert dans André Breton, Lettres à Jacques Doucet (1920-1926), Paris, Gallimard, 2016. Plusieurs ouvrages ont été publiés sur la figure de Jacques Doucet et sur sa bibliothèque, parmi lesquels on a retenu Jacques Doucet ou l’art du mécénat (1853-1929), de François Chapon, Paris, Perrin, 1999 ; Jacques Doucet, collectionneur et mécène, sous la direction de Chantal Georgel, Paris, coédition Les Arts Décoratifs/INHA, 2016 ; La Bibliothèque Jacques Doucet : archive de la modernité, sous la direction de Michel Collot, Yves Peyré et Maryse Vassevière, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2007.
Précision fournie par Lionel Follet et Édouard Ruiz, dans Louis Aragon, Papiers inédits. De Dada au surréalisme (1917-1931), op. cit., p. 90.
André Breton, Entretiens (1913-1952) [1952], Paris, Gallimard, « Idées », 1969, p. 104.
Voir par exemple « Tristan Tzara », repris dans Aragon, Papiers inédits, op. cit., p. 343.
Lettres de Jacques Doucet à André Suarès, 19 et 20 mars 1922, B.L.J.D., Ms. 2302, Ms. 2303, citées par François Chapon, Jacques Doucet ou l’art du mécénat, op. cit, p. 264.
Projet consultable dans les Œuvres complètes d’André Breton, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 1486-1487.
Lettre d’André Breton à Jacques Doucet, dans Lettres à Jacques Doucet, op. cit., p. 27.
François Chapon, Jacques Doucet ou l’art du mécénat, op. cit, p. 274.
Louis Aragon, « Agadir », publié en février 1923 dans Littérature, repris dans L’Œuvre poétique, tome II, 1921-1925, Paris, Livre Club Diderot, 1974, p. 135-139
Louis Aragon, Projet d’histoire littéraire contemporaine, Paris, Gallimard, « Digraphe », 1924.
Michel Foucault, « Nietzsche, la généalogie, l’histoire » [1971], dans Dits et écrits II, Paris, Gallimard, 1994, p. 136-156.
La récente publication des lettres de Breton à Doucet permet d’étayer ce constat déjà établi par Pierre-Olivier Walzer dans « Une bibliothèque idéale », André Breton. Essais recueillis par Marc Eigeldinger, Neuchâtel, éditions de la Baconnière, 1970, p. 81-93.
Louis Aragon, Le Paysan de Paris [1926], Paris, Gallimard, « Folio », 1972, p. 141.
Louis Aragon, « Introduction à 1930 », dans La Révolution surréaliste, n° 12, 1929, repris dans Louis Aragon, Chroniques I (1918-1932), Paris, Stock, 1998, p. 339-350.
Louis Aragon, « Critique du Paysan de Paris », texte de commande rédigé en 1930 pour le collectionneur René Gaffé, publié dans L’Infini, n° 68, hiver 1999, p. 75.
Christian Jouhaud et Hélène Merlin-Kajman, « Mécènes, patrons et clients. Les médiations textuelles comme pratiques clientélaires au xviie siècle », dans Terrain, 21 octobre 1993, p. 47-62, mis en ligne le 15 juin 2007. URL : http://journals.openedition.org/terrain/3070.
André Breton, Entretiens, op. cit, p. 104.
Lettre du 1er février 1921, dans Lettres à Jacques Doucet (1920-1926), op. cit., p. 26.
Louis Aragon, Papiers inédits, op. cit., « Note sur ma participation à Paris-Journal », p. 397.
Marguerite Bonnet, André Breton. Naissance de l’aventure surréaliste, Paris, José Corti, 1975, p. 321.
Louis Aragon, Papiers inédits, op. cit., p. 69.
Louis Aragon, Aurélien [1944], Paris, Gallimard, « Folio », 1966, chapitre LX, p. 499-500 : « Tout de même, il lui devait une fière chandelle, à Roussel : mille francs par mois, cela ne se trouve pas sous le pied d’un cheval ».
François Chapon, Jacques Doucet, collectionneur et mécène, op. cit., p. 134.
Louis Aragon, Papiers inédits, op. cit., p. 68.
Christian Jouhaud et Hélène Merlin-Kajman, op. cit.
Louis Aragon, Papiers inédits, op. cit., p. 68.
Ibid., p. 44.
Ibid., p. 76.
Ibid., p. 102.
Ibid., p. 106.
Ibid., p. 90.
Louis Aragon, Je n’ai jamais appris à écrire ou les incipit, Genève, Skira, 1969, p. 49.
Julia Kristeva, Sens et non-sens de la révolte, Paris, Fayard, 1996, p. 201.
Janine Chassenet-Smirgel, L’Idéal du moi. Essai psychanalytique sur la « maladie de l’idéalité », Paris, Tchou, 1975, p. 158.
Louis Aragon, Papiers inédits, op. cit., 109-110.
Clarté, nov 1925. Articles repris dans Louis Aragon, Chroniques I (1918-1932), op. cit., respectivement p. 249-254 (« Le Prolétariat de l’esprit »), et p. 265-270 et 272-275 (« Le Prix de l’esprit »).
Soupault, qui a à sa charge une femme et un enfant, publie dans divers organes, et l’on réprouve sa signature d’un contrat avec Grasset.
Les Archives du surréalisme (Paris, Gallimard) rendent bien compte de cette évolution collective, notamment les tomes 2, Vers l’action politique et 3 Adhérer au parti communiste ?
Louis Aragon, Papiers inédits, op. cit., p. 118-119.
Ibid., p. 111.
Ibid., p. 115.
Louis Aragon, Chroniques I, op. cit., p. 253.
Louis Aragon, Le Roman inachevé, « L’amour qui n’est pas un mot », dans Œuvres poétiques complètes, tome II, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2007, p. 220.
Formule empruntée à Édouard Béguin, « Aragon stalinien ou Comment raconter l’illisible », dans Recherches croisées Aragon/Elsa Triolet n° 11, Actes du colloque « Aragon politique », Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 2007, p. 23-35.
Louis Aragon, Je n’ai jamais appris à écrire ou les incipit, op. cit., p. 70.
Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ? Situations II, Paris, Gallimard, 1948, p. 242.
Louis Aragon, Projet d’histoire littéraire contemporaine, op. cit., p. 3.
Julien Gracq, En lisant en écrivant, Paris, José Corti, 1980, p. 214.
Louis Aragon, « Les Martyrs », repris dans L’Homme communiste [1946], Le Temps des cerises, Paris, 2012, p. 113-132.
Louis Aragon, « Il n’y a rien au monde dont je sois plus fier », dans L’Homme communiste [1946], Paris, Le Temps des cerises, 2012, p. 101-111.
Ibid., p. 104.
Il s’agirait d’André Gide, André Malraux et Roger Martin du Gard.
Louis Aragon, « Les Martyrs », op. cit., p. 114.
Louis Aragon, « Il n’y a rien au monde dont je sois plus fier », op. cit., p. 105.
Louis Aragon, « Les Martyrs », op. cit., p. 114.
Luc Vigier, « Ombres portées : le scribe, le témoin et le passeur dans L’Homme communiste d’Aragon (1946) », dans Esthétique du témoignage, sous la direction de Carole Dornier & Renaud Dulong, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2005, p. 279-280. Sur la question du témoignage, voir également du même auteur La Voix du témoin dans les œuvres en prose de Louis Aragon, thèse de doctorat sous la direction de Suzanne Ravis, 2000, et « Figures et portée du témoin dans la littérature du xxe siècle », mis en ligne le 12 juillet 2013. URL : https://www.fabula.org/atelier.php?Figure_et_port%26eacute%3Be_du_t%26eacute%3Bmoin_au_XXe_si%26egrave%3Bcle.
Paul Ricœur, « L’herméneutique du témoignage » [1972], Lectures 3. Aux frontières de la philosophie, Paris, Éditions du Seuil, « La couleur des idées », 1994, p. 136.
Louis Aragon, « Il n’y a rien au monde dont je sois plus fier », op. cit., p. 108.
Ibid., p. 108-109.
Ibid., p. 108.
« […] Toucher à cette chose sacrée. Je relisais les documents. J’en avais la sueur. Est-ce que chaque minute perdue, est-ce que chaque hésitation n’était pas une trahison ? » (Louis Aragon, « Il n’y a rien au monde dont je sois plus fier », op. cit., p. 106). Pour une réflexion sur le document comme monument, voir l’analyse de Jacques Le Goff, « Documento / monumento », Encyclopedia Einaudi, Turin, ed. G. Einaudi, vol. V, p. 38-48 (cité par Paul Ricœur, Temps et récit II, Paris, Éditions du Seuil, 1985, p. 174).
Paul Ricœur, « L’herméneutique du témoignage », op. cit., p. 109.
Louis Aragon, Le Roman inachevé, « Classe 17 », dans Œuvres poétiques complètes, tome II, op. cit., p. 145. Sur l’esthétique du témoignage, voir la réflexion fondatrice de Jean-Norton Cru : Du Témoignage [1930], Paris, Éditions Allia, 2008, Notice, p. 117 ; Témoins. Essai d’analyse et de critique des souvenirs de combattants, édités en français de 1915 à 1928, Abbeville-Paris, Imprimerie Paillard – Les Étincelles, 1929.
Louis Aragon, « Il faudrait tout citer, chaque récit, car ils s’éclairent l’un l’autre », « Les Martyrs », op. cit., p. 121.
Louis Aragon, « Les Martyrs », op. cit., p. 113.
Louis Aragon, « Critique du Traité du style », texte de commande rédigé en 1930 pour le collectionneur René Gaffé, L’Infini, n° 17, hiver 1987, p. 10.
« Si ce dernier livre est coupé en morceaux, c’est par respect de mon public, parce que je ne m’adresse pas aux gens qui achètent des livres à huit cents francs » (La Vie ouvrière, n° 251). Cité par Corinne Grenouillet, Lecteurs et lectures des « Communistes » d’Aragon, Besançon, Presses Universitaires Franc-comtoises, 2000, p. 42.
« Les Communistes à la Grange-aux-Belles. Aragon répond à ses témoins », dans La Nouvelle Critique, juillet 1949, p. 84.
Marie-Ève Thérenty, Mosaïque. Être écrivain entre presse et roman (1829-1836), Paris, Champion, 2003, p. 13.
Benoît Denis, « Engagement et contre-engagement. Des politiques de la littérature », dans Formes de l’engagement littéraire (xve-xxie siècles), sous la direction de Jean Kaempfer, Sonya Florey et Jérôme Meizoz, Lausanne, Antipodes, « Littérature, culture, société », 2006, p. 113.
Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit.
Jean-Louis Jeannelle, « Pour une histoire du genre testimonial », dans Littérature, n° 135, 2004. Fractures, ligatures, p. 89.
Louis Aragon, « L’auteur parle de son livre », dans J’abats mon jeu [1959], Paris, Les Lettres françaises / Mercure de France, 1992, p. 90.
Louis Aragon, « Il faut appeler les choses par leur nom », dans J’abats mon jeu, op. cit., p. 157.
Louis Aragon, « La Fin du “Monde réel” », Œuvres romanesques complètes, tome IV, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2008, p. 626.
La Nouvelle Critique, n° 17, avril 1950, p. 85-86 (cité par Corinne Grenouillet, op. cit., p. 64).
Paul Valéry, Œuvres, tome I, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1957, p. 1442.
Louis Aragon, « Les clefs », dans Les Lettres françaises, 6 février 1964.
Lili Brik, Elsa Triolet, Correspondance 1921-1970, Paris, Gallimard, 2000, p. 903 : « Aragon, Inch’Allah, va en finir avec ce supplice et nous redeviendrons des gens libres ! ».
Aragon explique dans une interview accordée à la revue Réalités et présentée en regard de celle de Maurois que, beaucoup de documents ayant disparu, « place était laissée à l’Histoire passionnelle, apologétique ou ennemie » si bien que « presque tous les travaux systématiques ne lui étaient que de relative utilité » et qu’il lui a fallu « puiser dans les témoignages particuliers, les mémoires, les pièces officielles, les textes politiques, en ne [se] contentant pas des résumés qui en étaient souvent donnés » (Réalités, n° 202, novembre 1964, p. 118-126).
Je renvoie à l’article de Jean Albertini, « Aragon historien de l’urss à travers l’Histoire parallèle », dans Recherches croisées Aragon/Elsa Triolet n° 11, op. cit., p. 227-238.
Lucie Eon, Dans les pas de Louis Aragon, j’ai vu !, Brissac, Éditions du Petit pavé, 2000, p. 152, cité par Pierre Juquin, Aragon. Un destin français, tome II, L’Atlantide (1939-1982), Paris, Éditions de la Martinière, 2013, p. 558.
Louis Aragon, André Maurois, Histoire parallèle, volume IV, Aperçus donnés par quelques soviétiques éminents. Conversations avec quelques américains éminents, Paris, Presses de la Cité, 1962.
Aragon parle avec Dominique Arban, Paris, Seghers, 1968, p. 88.
« J’ai buté sur le seuil atroce de la guerre/ Et de la féérie, il n’est resté plus rien » (Louis Aragon, Le Roman inachevé, op. cit., p. 140).
Pierre Juquin, op. cit., p. 559.
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Philippe Oliveira, « Le sens du jeu. Aragon entre littérature et politique (1958-1968) », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 111/112, mars 1996, p. 84.
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