R.A.S. et Kantor ?
Texte intégral
1Une fois encore le plaisir partagé des spectateurs et des comédiens du TUFC, dont l'engagement « humour grinçant » rend, malgré la noirceur du propos, l'espoir possible d'un meilleur troisième millénaire.
2Ce spectacle est de mon point de vue la version colorée et optimiste de la noire et très belle Classe morte de Tadeusz Kantor où l'on assistait à la ronde de ceux qui se souviennent, vieux, ternes, désabusés, plongés dans un passé sans joie, marionnettes pitoyables d'une fin de vie sans espoir.
3Ici, il y a ceux qui vivent, jeunes, lucides, témoins sans complaisance de leur présent. Marionnettes énergiques, bondissantes habitées malgré tout d'un désir de vie.
4Si le Théâtre Cricot de Kantor était le théâtre de la Mort, le TUFC, animé par Joseph Melcore, est bien celui « de la vie ».
5Donc, longue vie à ce très beau théâtre d'images fortes, ici et ailleurs.
Pour citer cet article
Référence papier
Danielle Vingler, « R.A.S. et Kantor ? », Coulisses, 25 | 2002, 123.
Référence électronique
Danielle Vingler, « R.A.S. et Kantor ? », Coulisses [En ligne], 25 | Hiver 2002, mis en ligne le 24 octobre 2019, consulté le 04 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/coulisses/6115 ; DOI : https://doi.org/10.4000/coulisses.6115
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