Les Usages du paysage
- Cet article est une traduction de :
- The Uses of Landscape

Marseille : Parenthèses, 2023, 192p. ill. 22 x 14cm, (La Nécessité du paysage)
ISBN : 9782863644188. _ 22,00 €
Préf. de Gilles A. Tiberghien

Marseille : Parenthèses, 2023, 160p. ill. 23 x 15cm, (Eupalinos)
ISBN : 9782863646908. _ 16,00 €

Grane : Créaphis, 2023, 158p. ill. en noir et en coul. 23 x 17cm
ISBN : 9782354281953. _ 25,00 €
Textes de Jean-François Chevrier, Elia Pijollet

Paris : Ed. de la Villette, 2023, 128p. 24 x 18cm, (Les Cahiers de l’Ecole de Blois ; n°21)
ISBN : 9782375560488. _ 20,00 €
Sous la dir. d’Olivier Gaudin

Novato : ORO Editions, 2022, 165p. ill. en noir et en coul. 24 x 16cm, eng
ISBN : 9781943532551

Paris : Naima, 2022, 283p. ill. en noir et en coul. 25 x 18cm
Bibliogr. Index
ISBN : 9782374401713. _ 24,00 €
Sous la dir. de Patrick Nardin, Soko Phay
lire aussi
- Lire le compte rendu de Tania Vladova
Publication le 01 décembre 2023
Texte intégral
1Peu de concepts en histoire culturelle (et de l’art) possèdent autant de vies multiples et contradictoires que celui de « paysage ». En premier lieu, il est associé à des notions supposément peu controversées telles que le pittoresque ou le bucolique, la beauté arcadienne ou le frisson sublime. Dans le même temps, et néanmoins souvent dans d’autres espaces discursifs, le « paysage » est tenu pour être un thème critique (et critiqué), considéré par intermittence comme obsolète ou soupçonné d’intérêt idéologique et d’usages politiques malhonnêtes. Or, pour beaucoup, le « paysage » n’est ni l’un ni l’autre, ni un bon ni un mauvais objet en soi, mais un concept directeur pour les nécessaires réorientations écologiques et éthiques face au capitalocène et au changement climatique.
2Certaines des difficultés et (in)fortunes du concept s’expliquent par le fait qu’il jongle avec les notions de descriptif et de normatif. Les images généralement conçues et comprises comme des « paysages » dans les arts visuels, ne dépeignent pas que des idylles. Elles représentent aussi des idéaux. Qu’ils soient contemplés sur d’anciens murs chinois ou étrusques, ou bien sur des panneaux de bois ou des toiles depuis les premières heures de la Renaissance en Europe, les objets visuels – peintures, dessins, aquarelles, gravures, photographies, etc. – de ce genre ont été et continuent d’être porteurs et véhicules de symboles (et parfois de préjugés et de stéréotypes) se rapportant à des mondes désirés, critiqués ou regrettés.
- 1 Rancière, Jacques. Le Temps du Paysage : aux origines de la révolution esthétique, Paris : La Fabri (...)
- 2 Mansoor, Jaleh. « Militant Landscape : Notes on Counter-Figuration from Early Modern Genre Formatio (...)
- 3 Bradnock, Lucy. « Art History and the Landscape of Crisis », Art History, vol. 46, n° 1, février 20 (...)
3Le genre qu’est devenu le paysage au fil de l’histoire de la peinture et du dessin, mais aussi du paysagisme et de l’architecture, est par conséquent profondément ambigu. Jacques Rancière a souligné avec pertinence que le « paysage » a joué un rôle à l’origine de ce qu’il a appelé le « régime esthétique ». Dans le moment révolutionnaire de 1790, lorsqu’Emmanuel Kant présentait « l’art des jardins » comme un « nouveau venu dans la classification des beaux-arts » (Rancière), Edmund Burke de son côté accusait le « territoire abstrait construit par les lois révolutionnaires » d’être une dangereuse menace pour les « courbes douces et des jeux d’ombre et de lumière qui harmonisaient le paysage social ». Burke (paraphrasé là encore par Rancière) « y voit la disparition d’une société "naturelle" parce que lentement construite selon les mêmes formes d’intricacy qui donnent à un paysage cette unité fondée sur la variété elle-même1. » Chargé de revendications éthiques, de métaphores politiques et d’attentes morales, le paysage, paisible et passif en apparence, se révèle dès lors étonnamment « militant ». Comme l’a récemment affirmé Jaleh Mansoor, en référence aux travaux d’artistes aussi différents que Hercules Segers, J.M.W. Turner ou Zachary Formwalt, et dans un parallèle curieux avec l’essor du capitalisme, le genre du paysage a été mobilisé « parce qu’il offre une chance unique d’explorer dans quelle mesure la nature devient une "seconde nature" au sein du modèle capitaliste d’extraction et de production de valeur2. » Cependant, cette puissance critique en tant que pratique de la représentation et de l’expression des dangers de l’accumulation et de la dépossession, de l’abstraction et de l’extraction, aura peut-être besoin d’être repensée plus profondément. Dans un éditorial pour la revue Art History, Lucy Bradnock déclare de façon saisissante que la compréhension des paysages et leur représentation « constituantes d’histoires sociales, économiques et industrielles qui sont redevables aux structures coloniales, capitalistes et patriarcales » devraient être complétées par « ce que W.J.T. Mitchell décrivait avec force comme le paysage saisi en tant que verbe et non en tant que nom ». Pour ce faire, il faut prêter attention « à l’articulation entre la destruction environnementale et l’oppression des peuples et de terres autochtones », et reconsidérer « le sens de la crise et son rapport à la pratique de l’histoire comme processus non seulement d’appréhension et d’organisation du monde, mais également de localisation de soi-même en son sein3. »
4La critique du paysage évolue donc constamment vers de nouveaux modes de réflexion et de catégorisation. Actuellement, les conceptualisations du paysage tiennent de plus en plus compte des changements de paradigme dans l’épistémologie des arts et leurs histoires, en particulier au regard de la crise écologique planétaire et de l’urgence à déjouer les dualismes cartésiens et autres piliers de l’épistémè « occidental », c’est-à-dire humaniste, colonialiste et capitalocentrique. Loin d’avoir une signification et une histoire uniques et universelles, la notion de paysage est invoquée et étendue pour accomplir des tâches très différentes, dans les champs discursif, politique et esthétique.
- 4 Voir https://editionsparentheses.com/La-Necessite-du-paysage (dernière consultation, le 5 octobre 2 (...)
- 5 Besse, Jean-Marc. « Le Paysage : entre la perte et l’histoire », Critique d’art, n° 32, automne 200 (...)
- 6 Gaudin, Olivier. « Paysages futurs », Les Cahiers de l’Ecole de Blois, n°21, mai 2023, p. 4-7, p. 6 (...)
- 7 Denis, Jérôme. Pontille, David. Le Soin des choses : politiques de la maintenance, Paris : La Décou (...)
5En 2018, les éditions Parenthèses, situées à Marseille, lancèrent une collection intitulée « la nécessité du paysage », dont le premier ouvrage fut un livre au titre éponyme de Jean-Marc Besse. Historien et philosophe, Besse (qui enseigna à l’école nationale supérieure du paysage à Versailles et co-dirige la revue Les Carnets du paysage, pour donner une idée des contextes institutionnels de la recherche sur les paysages) aspire à une reconnaissance du « paysage profond, essentiel, nécessaire. Un paysage certes reflet et dépôt des dégradations que lui inflige l’activité humaine ; mais néanmoins, dans le même temps, miroir d’aspirations, de pratiques et de désirs pour l’habitabilité du monde4. » Le neuvième opus de la collection, et le plus récent, reste fidèle à ces convictions. Le Paysage accessible et autres textes, anthologie d’articles choisis parmi les écrits du théoricien chevronné du paysage américain, John Brinckerhoff Jackson, a été dirigé et préfacé par Gilles A. Tiberghien (lui-même auteur du Paysage est une traverse, publié en 2020). Fervent voyageur et amoureux des explorations géographiques en voiture, Jackson est l’une des principales sources d’inspiration des « recherches sur le paysage culturel » qui virent le jour dans les années 1980. Après avoir fondé, en 1951, une revue Landscape, il est connu pour avoir proposé la notion de « paysage vernaculaire » (présente également dans le recueil de ses essais paru en 1984 et désormais classique, A la découverte du paysage vernaculaire). Jackson a été redécouvert et traduit dans d’autres langues que l’anglais durant les deux dernières décennies, même s’il ne figure pas parmi les ancêtres d’une écologie politique que beaucoup considèrent être une réponse appropriée à la crise climatique imminente. Néanmoins, comme le souligne Tiberghien, en admettant que Jackson ait difficilement pu être un homme de gauche, il était non seulement critique des politiques environnementales radicales mais s’opposait également aux idées élitistes de conservation de la nature promues par des organisations telles que le Sierra Club. Ses convictions au sujet des paysages étaient communautariennes et démocratiques, mais strictement contre toute dimension « antihumaniste » de certaines constructions mythiques d’une « étendue sauvage » dépourvue d’humains. Dans un article à propos d’ouvrages traitant du paysage, qui fut publié dans ces pages en 2008, Jean-Marc Besse remettait en question une association mélancolique fréquente entre le paysage et la perte, pour conclure : « De nouveaux paysages restent aujourd’hui à faire5. » Cet aphorisme assertif aurait pu servir d’épigraphe au numéro 21 des Cahiers de l’école de Blois, la revue bien pensée et conçue de l’institut national des sciences appliquées Centre Val de Loire, Ecole de la nature et du paysage, consacrée aux paysages futurs. Dans son éditorial, Olivier Gaudin, spécialiste prolifique des paysages, urbains et ruraux, met en garde : « Anticiper le devenir des paysages contemporains requiert de saisir le caractère hybride et tourmenté de leur altération multiforme. Avant toute projection, il s’agit de qualifier avec minutie les signes du changement, de s’y exposer sans détour afin d’apprécier leur part d’incertitude et d’éprouver les émotions qu’ils procurent6. » Dans ce numéro, les contributions variées de paysagistes, d’architectes, d’artistes et de paysagistes conceptrices (un type d’autoidentification récent pour moi) tentent de suivre ces préceptes programmatiques ayant pour visée une écologie du soin et une « politique de la maintenance », tel qu’ils ont été récemment donnés à voir, par exemple, dans Le Soin des choses, de Jérôme Denis et David Pontille, auquel fait référence Gaudin7.
- 8 Marianne Werefkin, texte d’une conférence donnée en russe à Vilnius [1910], extrait de Jean-Françoi (...)
- 9 L’Adresse au paysage : figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin, musée des (...)
- 10 Ibid., p. 13
- 11 Ibid., p. 14
6Cependant, le rapport attentionné au paysage est moins une évidence universelle qu’une réalité historique et locale spécifique, sans parler de ses aspects genrés et anthropologiques. En 1910, la peintre russe, théoricienne de l’art et collectionneuse Marianne Werefkin écrivait au sujet de « l’identification complète » animiste et panthéiste « du sentiment abstrait avec les phénomènes matériels du monde. L’ombre, la pierre, l’idole sculptée étaient des dieux, et non pas leur symbole8. » Ici, Werefkin ne fait pas seulement appel à l’idée primitiviste d’une notion de nature supérieure, bien que préhistorique et non occidentale, mais aussi à sa propre compréhension mythopoïétique de la nature comme sujet de peinture. Jean-François Chevrier et Elia Pijollet, curateurs de L’Adresse au paysage : figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin9 au musée des Beaux-arts de Chambéry en 2023, font la distinction entre la tradition de la Veduta – « renforcée par le projet descriptif et encyclopédique des sciences de la nature » et illustrée de manière disproportionnée dans les archives photographiques « immenses » d’images de montagnes – et l’imagerie inquiète et souvent purement fantastique de montagnes telle que produite par les artistes « expressionnistes » à l’instar de Werefkin10. A travers leur minutieuse sélection de peintures, de dessins, de gravures et de photographies (principalement des XVIIIe et XXe siècles), Chevrier et Pijollet montrent dans quelle mesure l’exploration scientifique et la représentation de paysages montagneux ont apporté leur part de grandeur et de spectacle, un « réservoir d’analogies », en particulier dans les images de glaciers – représentant pour les deux commissaires d’exposition la preuve que c’est aussi cela l’utilité des montagnes11.
- 12 Jakob, Michael. La Fausse montagne : histoire d'une forme symbolique, Genève : MētisPresses, 2021, (...)
7De manière complémentaire, l’essai riche et profond de Michael Jakob, La Fausse montagne, reconstruit chronologiquement l’histoire des montagnes artificielles (ou des monticules construits), commençant avec le Parnasse à la Renaissance, pour s’achever avec Caverne Cinéma de Robert Smithson (ainsi que d’autres œuvres stratifiées de l’artiste de la terre), en passant par la fontaine des Quatre-Fleuves du Bernin, des montagnes miniatures chinoises, le volcan de Wörlitz, la montagne de l’Etre Suprême pendant la Révolution française, le parc des Buttes-Chaumont dans le Paris du XIXe siècle, le « village alpin » au cours de l’exposition nationale suisse à Genève en 1896, le Teufelsberg à Berlin et le « Cervin » de Disneyland en 1958, à Anaheim. Professeur à la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (HEPIA) à Genève et co-directeur de la collection « di monte in monte » aux éditions Tararà Edizioni spécialisées en littérature de montagne, Jakob a pour dessein de traduire le langage de ces artifices paysagers, « convaincus que sous leur surface, et derrière leur forme, se cachent des trésors d’intelligence enfouis12. »
- 13 Settis, Salvatore. Architecture et démocratie : cinq leçons sur le paysage, la ville, les droits ci (...)
- 14 Ibid., p. 121
- 15 Ibid., p. 124
8L’histoire et l’iconographie des montagnes artificielles témoignent de la porosité multiforme de la division nature-culture. Ces objets esthétiques mettent à l’épreuve la validité des frontières qui organisent ce que Theodor W. Adorno et d’autres avaient analysé comme la réification et la marchandisation caractérisant le Naturverhältnis. Implicitement, elles interrogent la notion ancienne d’étendue sauvage, d’un paysage dépourvu de signes d’interférence humaine. De la même manière, les conférences érudites et engagées de Salvatore Settis (en 2014 et 2015) regroupées dans Architecture et Démocratie, insistent sur l’inséparabilité de la nature et de la culture. « L’exercice intellectuel (presque ascétique) qui consiste à “nettoyer” le paysage “naturel” de toute trace de présence humaine, en imaginant le ramener à un état originel inaccessible, est une impasse. Ce n’est pas au nom de la “nature” mais à celui de la culture qu’il faut invoquer […] le respect de règles (juridiques et éthiques) […] qui soient des guides pour l’action et des instruments pour le jugement13. » Pour Settis, archéologue, historien de l’art et intellectuel public de renom, le travail de soin d’une communauté, si ce n’est de la société en général, doit être orienté tant vers l’héritage culturel que naturel. Il retrace les origines de cette intuition dans des textes philosophiques des XVIIIe et XIXe siècles, dans les écrits d’Adam Smith, de John Ruskin ou George Perkins Marsh, ainsi que dans les constitutions du début et du milieu du XXe siècle de l’Allemagne de Weimar, de l’Espagne et de l’Italie (qui furent précédées par l’engagement conservationniste du président américain Theodore Roosevelt). Toutefois, Settis ne se contente pas de se lamenter sur l’état du paysage culturel italien ou d’attaquer les politiques propres à son pays d’origine. Il se propose de convaincre le public, et la profession des architectes, d’agir contre « une conception du paysage purement esthétique » et de faire « un choix éthico-politique en sens inverse14. » En outre, « face au spectacle d’un paysage dégradé et d’un environnement délétère », Settis suggère d’abandonner toute distinction terminologique entre « paysage » et « environnement15 ». Compris comme un « théâtre de la démocratie », les paysages urbains et non urbains deviennent, dans le meilleur des cas, le lieu d’actions responsables, c’est-à-dire citoyennes.
- 16 Nardin, Patrick. Soko Phay. « Des paysages », Le Paysage après coup, Paris : Naima, 2022, p. 9-26, (...)
9Dans une certaine mesure, Settis adopte la position argumentative de quelqu’un observant les répercussions de l’abus capitaliste de l’espace socio-naturel, sujet sinistre qui fait l’objet d’une réflexion dans le recueil-catalogue Le Paysage après-coup. Fruit d’une série de colloques, d’expositions et d’ateliers-laboratoires organisés dans différents lieux en périphérie ou dans le centre de Phnom Penh, ou encore au 49 Nord 6 Est – Frac Lorraine en 2017, les essais réunis partent d’une notion de paysage semblable à celle de Settis – théorisée par les directeurs de la publication, Patrick Nardin et Soko Phay comme « un théâtre d’opérations économiques, sociales, environnementales ou historiques » et « un concept central pour penser l’éthique et l’écologie politique contemporaines16. »
10Pour Nardin et Phay, l’emploi du terme « paysage-catastrophe », soit la destruction des paysages et de leurs habitants, illustré par les champs de la mort et les camps de prisonniers au Cambodge, au Rwanda, au Liban et au Chili, offre l’occasion d’une réflexion intellectuelle et d’une production esthétique. L’équipe de chercheur⸱e⸱s, d’artistes et d’auteur⸱e⸱s, tout en prêtant une attention particulière aux conséquences de la destruction des paysages, parvient à des constats complexes et originaux (et des mises en forme visuelles percutantes) au sujet des dimensions sensorielles et mémorielles que le rapport aux paysages, le Landschaftsverhältnis, peut atteindre.
11Les notions oculocentrées de paysage sont remises en question par des approches polysensorielles, comme le sont certaines chronologies et chrono-politiques concernant les spatialités tant rurales qu’urbaines. L’ouvrage superbement conçu traite les paysages en témoins et évoque la spectralité de lieux et de villes accablés par la violence, souvent jusqu’à leur anéantissement total. Les usages politiques et esthétiques du paysage, et il s’agit là de l’appel aux armes partagé, à divers degrés et niveaux d’intensité, parmi tous les livres recensés ici, doivent être constamment évalués, corrigés et déployés dans un futur qui parfois peut (ou doit) être un futur antérieur.
Notes
1 Rancière, Jacques. Le Temps du Paysage : aux origines de la révolution esthétique, Paris : La Fabrique, 2020, p. 93
2 Mansoor, Jaleh. « Militant Landscape : Notes on Counter-Figuration from Early Modern Genre Formation to Contemporary Practices, or, Landscape after the Failure of Representation », ARTMargins, vol. 10, n°1, 2021, p. 20-38, p.38 ici.
3 Bradnock, Lucy. « Art History and the Landscape of Crisis », Art History, vol. 46, n° 1, février 2023, p. 8-11, p. 8 ici.
4 Voir https://editionsparentheses.com/La-Necessite-du-paysage (dernière consultation, le 5 octobre 2023)
5 Besse, Jean-Marc. « Le Paysage : entre la perte et l’histoire », Critique d’art, n° 32, automne 2008, p. 9-12 https://journals.openedition.org/critiquedart/698
6 Gaudin, Olivier. « Paysages futurs », Les Cahiers de l’Ecole de Blois, n°21, mai 2023, p. 4-7, p. 6 ici.
7 Denis, Jérôme. Pontille, David. Le Soin des choses : politiques de la maintenance, Paris : La Découverte, 2022
8 Marianne Werefkin, texte d’une conférence donnée en russe à Vilnius [1910], extrait de Jean-François Chevrier et Elia Pijollet, L’Adresse au paysage : figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin, Saint-Etienne : Créaphis éditions, 2023, p. 15
9 L’Adresse au paysage : figures de la montagne de Jean-Antoine Linck à Marianne Werefkin, musée des Beaux-Arts de Chambéry, 12 mai-5 novembre 2023
10 Ibid., p. 13
11 Ibid., p. 14
12 Jakob, Michael. La Fausse montagne : histoire d'une forme symbolique, Genève : MētisPresses, 2021, p. 9
13 Settis, Salvatore. Architecture et démocratie : cinq leçons sur le paysage, la ville, les droits civiques, Marseille : Parenthèses, 2023, (Eupalinos / A+U), p. 34
14 Ibid., p. 121
15 Ibid., p. 124
16 Nardin, Patrick. Soko Phay. « Des paysages », Le Paysage après coup, Paris : Naima, 2022, p. 9-26, p. 12 ici.
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Référence papier
Tom Holert, « Les Usages du paysage », Critique d’art, 61 | 2023, 28-44.
Référence électronique
Tom Holert, « Les Usages du paysage », Critique d’art [En ligne], 61 | Automne/hiver 2023, mis en ligne le 01 décembre 2024, consulté le 14 mars 2025. URL : http://journals.openedition.org/critiquedart/109496 ; DOI : https://doi.org/10.4000/critiquedart.109496
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