1Le comité de rédaction de Éducation & Didactique remercie ses lecteurs, d’une part, et d’autre part les relecteurs qui ont consacré du temps à l’expertise attentive des articles.

2Nathalie Bonneton-Botté, Fanny Ollivier, Hélène Hili, B. Bonnet, Nolwenn Quelaudren, D. Vlieghe, Nadège Saliot, H. Payre et A. L. Germain, A. Boivin, S. Jarry ont étudié l’apport de l’usage des doigts en mathématiques chez des élèves présentant un trouble du développement intellectuel. L’article nous semble illustrer l’apport aux approches psychologiques quasi-expérimentales des préoccupations didactiques focalisées précisément sur des contenus d’apprentissage.

3Anne Glaudel et Jean-François Thémines mobilisent les concepts de « conscience disciplinaire », de « sujet didactique » et de « rapport à l’espace » pour interroger le rapport que les élèves établissent avec la géographie scolaire, illustrant l’intérêt de croiser approches didactiques disciplinaires et perspectives comparatistes.

4Cédric Naudet propose une catégorisation des « malentendus socio-scolaires », transverses aux disciplines scolaires, ou particuliers à une culture disciplinaire, ici la géographie.

5Mathilde Musard, Maël Le Paven et Philippe Le Borgne consacrent leur article à ce que révèle de leur « épistémologie pratique » les entretiens d’auto-confrontation croisée de deux professeurs des écoles stagiaires, lorsqu’ils analysent leurs séances de mathématiques et d’EPS.

6L’article de Nathalie Roques vient enrichir le dossier thématique « Statistiques », par une analyse critique des essais contrôlés randomisés au Royaume-Uni, supposés appuyer les décisions didactiques sur des « données probantes ».

7Leif Östman, Jim Garrison et Katrien Van Poeck, dans le prolongement des propositions de Dewey, proposent la notion de « poignant [aesthetic] experience », qu’on pourrait traduire par « expérience marquante » ou « expérience bouleversante », issue d’événements fortuits, comme phase décisive dans une conception de l’apprentissage qui met en avant la primauté du pré-réflexif, n’opposant pas cognition et émotion, point de départ nécessaire d’un processus d’enseignement « non téléologique », moins préoccupé d’objectifs prescrits que de mobilisation et de subjectivation. Les lecteurs français penseront au punctum (le « poignant ») que R. Barthes opposait au dictum, mais on se situe dans le prolongement des travaux de Wickman (2013). Fidèles à Dewey, les auteurs étendent la notion d’expérience esthétique bien au-delà du domaine de l’art, jusqu’à l’enseignement des sciences. La proposition devrait dialoguer avec les approches par problématisation et par démarche d’enquête, comme la Théorie de l’Action Conjointe en Didactique et d’autres.

8Nous publions dans ce numéro la seconde partie du texte séminal d’Yves Chevallard, paru en 1981. La troisième partie et son commentaire par l’auteur paraitront dans le numéro 19.1 en 2025.

9Le comité de rédaction