Contribution de Jean-Francis Gréhaigne à la Revue
Texte intégral
1Ce 20ème numéro d’eJRIEPS marque une étape particulière : le changement du Comité Éditorial de l’eJRIEPS. À l’aube de ce tournant, nous voulons témoigner du trajet accompli depuis bientôt 8 ans par notre revue, hier nouvelle venue sur le net et aujourd’hui reconnue comme « publiante » par la 70ème section du CNU. Ce parcours réussi, nous le devons en grande partie à l’intuition, à la persévérance et à l’exigence scientifique de Jean-Francis Gréhaigne. Il a œuvré sans relâche pour que ce projet prenne forme et arrive progressivement à reconnaissance par nos pairs.
Jean-Francis a piloté durant quinze ans le GRIAPS (Groupe de Recherche en Activités Physiques et Sportives). Il a su faire partager son vif intérêt pour la technologie des APSA, sa passion pour l’EPS et son engagement dans les débats scientifiques et axiologiques, sans ostracisme de pensée ni clôture géographique aux frontières françaises. Son franc-parler et son goût de la controverse font de lui un interlocuteur réactif, stimulant, impatient pour débattre, argumenter et convaincre. Il a marqué nos séminaires par ses interventions directes et sans détour, toujours ouvertes au débat contradictoire : il marque cette revue par son inspiration plurielle mais exigeante, par ses partis pris visionnaires centrés sur l’EPS et les sciences de l’intervention par les APSA. C’est sans doute à l’occasion de ces riches échanges qu’est né le projet d’une revue sur l’intervention, cette Revue que nous avons maintenant entre nos mains.
Aujourd’hui, nous le remercions de sa confiance. Il nous passe le témoin à un moment où eJRIEPS a gagné ses lettres de noblesse, a conquis les chercheurs en intervention et se diffuse au sein d’une large communauté de collègues contributeurs du champ ; une véritable communauté scientifique s’y reconnaît et y publie les produits à la pointe de la recherche. En retour, le travail précis d’expertise qui y est mené contribue à la qualification et à la reconnaissance de jeunes chercheurs émergents. La charge qui nous incombe désormais est de pérenniser cet héritage intellectuel et de le faire fructifier pour aider à mieux comprendre ce qui se joue dans les apprentissages en éducation physique et sportive ; du point de vue de ce qui s’apprend en relation avec ce qui s’enseigne et de ce que font les élèves pour le faire.
Comme le dit la formule consacrée en pareil cas, Jean-Francis peut partir avec le sentiment du devoir accompli, laissant entre les mains de notre communauté scientifique un outil précieux de diffusion gratuite et en ligne de savoirs d’excellence, dont il nous reste à perpétuer la richesse et la puissance scientifique et heuristique. Tout en lui souhaitant une excellente retraite, nous espérons pouvoir encore compter un peu sur sa perspicacité autour d’un « débat d’idées », d’un échange ou d’une controverse, autant de moments pour renouveler notre attachement à l’enseignement de l’EPS et à ce qu’apprennent réellement les élèves dans cette discipline.
Souhaitons qu’il puisse encore consacrer un peu de son temps libre de professeur émérite à faire perdurer son activité scientifique au sein du groupe de recherche bisontin et de cette Revue, celle qui appartient désormais à « tous ceux du champ de l’intervention par les APSA ».
Un grand merci à toi, Jean-Francis.
Pour citer cet article
Référence électronique
Fabienne Brière, Mathilde Musard, Marie-Paule Poggi, Ingrid Verscheure et Nathalie Wallian, « Contribution de Jean-Francis Gréhaigne à la Revue », eJRIEPS [En ligne], 20 | 2010, mis en ligne le 01 avril 2010, consulté le 03 décembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/ejrieps/4769 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ejrieps.4769
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