Introduction
Texte intégral
- 1 Jean-Claude Mathieu, Écrire, inscrire. Images d’inscriptions, mirages d’écriture, Paris, J. Corti ( (...)
1Que le grain de la matière soit réellement convoqué dans certaines pratiques de la poésie in situ, ou qu’il soit rêvé dans le texte lui-même, l’intérêt suscité par la matière élémentaire dans la poésie contemporaine relève du paradoxe : la scène contemporaine de l’écriture poétique est visitée par un imaginaire archaïque venu d’un temps difficilement situable, celui des inscriptions ou des empreintes qui, des épitaphes funéraires aux initiales entrelacées des amants gravées dans l’écorce, portent la trace humaine dans le monde sensible pour l’éterniser. Pourquoi cet imaginaire « hante[-t-il] l’écriture comme son ombre »1 ? Comment se conjuguent cette fascination pour l’archaïque et les gestes de notre modernité ? Entre les inscriptions passées dont les traces s’impriment dans la mémoire et les inscriptions proposées en relais par les poètes d’aujourd’hui, des croisements s’observent, des aimantations se devinent, des échanges agissent souterrainement.
- 2 Lionel Ray, Syllabes de sable. Poèmes, Paris, Gallimard (Blanche), 1996 ; Jos Roy et Cécile A. Hold (...)
2Interroger les pratiques poétiques modernes et contemporaines ancrées dans un rapport aux supports réels ou imaginaires invite d’abord à cartographier un imaginaire foisonnant, en considérant la spécificité des gestes associés à la singularité des matériaux. Qu’il s’agisse d’un support creusé, gravé, peint, ou de lettres posées à même la pierre ou l’écorce, l’écriture se donne comme une expérience physique singulièrement reliée aux spécificités du support matériel choisi par le poète. Des Syllabes de sable de Lionel Ray (1996) au Chant de l’écorce de Jos Roy et Cécile A. Holdban (2021), d’Une pierre sur une pierre de Louise Warren (2006) à Bâtons à message de la poète autochtone innue Joséphine Bacon (2009)2, la poésie contemporaine ouvre une palette variée de démarches sensibles modelées et façonnées par le monde élémentaire dans lequel elles s’inscrivent. Celles-ci viennent prolonger, et parfois infléchir, le geste des poètes de la génération antérieure, d’Yves Bonnefoy, dont la poésie de la présence se cherchait au contact de la « pierre écrite », à Christian Dotremont, qui inscrivait ses logoneiges et logoglaces dans les espaces immenses du Grand Nord, de Pablo Neruda, qui voyait dans les « sonetos de madera » (sonnets de bois) la matière même d’une poésie américaine, à Edmond Jabès, dont l’écriture poétique s’avançait jusqu’au « seuil » du sable. Selon qu’il s’agit de pierre ou de neige, la pérennité du matériau est en jeu, et la vocation mémorielle de l’écriture est questionnée : si les traces s’effacent aujourd’hui volontiers, si le geste de l’inscription doit être réitéré, à quelle mémoire peut-on encore se rattacher ? à quelle communauté peut-on se joindre ? Pour autant, l’effacement ne relance-t-il pas le rêve d’une inscription labile et mouvante ? Si le support est végétal plutôt que minéral, le rapport au vivant est cette fois engagé : l’inscription pourra-t-elle croître en elle-même, et/ou échapper à son auteur ?
- 3 Après les travaux d’Henri Maldiney, qui se sont portés vers certaines œuvres poétiques comme celle (...)
- 4 Michel Collot, La Matière-émotion, Paris, Presses universitaires de France (Écriture), 1997 ; Jean- (...)
- 5 Signalons en particulier, pour la perspective qui nous occupe ici : Alain Suberchicot, Littérature (...)
- 6 Nous renvoyons au très riche volume de la revue trimestrielle Littérature intitulé Zones à dire. Po (...)
- 7 Nous pensons par exemple à l’ouvrage Tombeaux poétiques et artistiques. Fortunes d’un genre, Marik (...)
3Cet ensemble d’expériences convergentes relance la réflexion critique sur la notion de matière en poésie moderne, que plusieurs générations d’études critiques ont nourrie en des termes décisifs. L’étude de l’imagination matérielle est assurément au cœur de cette approche : la critique de l’imaginaire d’inspiration bachelardienne puis richardienne en a offert l’impulsion ; elle s’est ensuite renouvelée au contact des apports de la phénoménologie3 : Michel Collot dans La Matière-émotion, Jean-Claude Mathieu dans Écrire, inscrire. Images d’inscription, mirages d’écriture4 ont, ainsi, balisé avec précision les territoires vers lesquels cette recherche s’est orientée. Le développement actuel de l’écopoétique, de l’écocritique et de la géopoétique déploie par ailleurs ces perspectives dans une démarche engagée qui accorde à l’inspiration matérielle et aux lieux toute leur importance5 et qui favorise une approche transculturelle6, tandis que l’ouverture permise par les relations intermédiales offre des pistes de recherche fécondes7. Resserrée autour de la question des supports matériels du poème, la réflexion théorique fait toutefois apparaître quelques lignes de force spécifiques.
- 8 Figures du sujet lyrique, Dominique Rabaté (dir.), Paris, Presses universitaires de France (Perspec (...)
4Le XXe siècle est, on le sait, l’époque d’une redéfinition du sujet lyrique : l’idéalité du sujet a été mise à distance et avec elle le postulat de l’intention d’auteur comme celui de l’intériorité8. Rêver aux inscriptions sur les supports matériels conduit, dans cette perspective, à opérer un décentrement significatif : l’écriture semble surgir de la matière, à moins qu’elle ne se soit déposée en elle depuis toujours. N’est-ce pas là rejoindre précisément certaines utopies traversant l’ère moderne et répondre au rêve rimbaldien d’une « poésie objective » ? Loin toutefois de s’effacer totalement, le sujet lyrique se redéfinit plutôt en termes de relations, de liens avec le sensible, dans un jeu d’échanges qui le place à l’écoute des sollicitations du monde élémentaire. Il est par ailleurs repensé en termes pragmatiques : l’écriture est ici un acte, une pratique, une expérience, dont les enjeux et les intentions restent à explorer. En revenant à ce geste immémorial, le poète contemporain pourrait bien témoigner de la nostalgie d’un rapport direct et immédiat au monde brut. Envisagée comme toucher, l’écriture poétique ranime peut-être ce qui dormait au fond de la matière ; réponse à un appel muet surgi du monde sensible, elle va jusqu’à s’imaginer elle-même silencieuse.
- 9 Patrick Née, Lorand Gaspar. Une poétique du vivant, Paris, Hermann, 2020, p. 403.
5Dès lors qu’elle est rêvée depuis ses supports matériels réels ou imaginaires, l’écriture poétique incite par ailleurs à considérer les signes dans leur dimension physique : ils sont traces, empreintes, stries et relancent en poésie la possibilité d’une réflexion iconique et plastique. Les mots sont soumis à la question, l’abstraction verbale est interrogée : en traçant des lettres dans le sable, en incisant l’écorce, en lézardant les murs, en gravant la pierre, c’est à une incarnation des signes que l’on rêve, c’est vers une physique verbale que l’on revient. La matérialité du support pourrait bien gagner les signes, les teinter, les densifier, leur offrir une forme de « gravité »9. Assurément on pressent là, en poésie contemporaine, une volonté de tenir à distance les recherches formalistes qui ont pu dominer les décennies antérieures. Si l’écriture sur supports matériels relance par ailleurs l’imaginaire du Liber Mundi, ses variantes contemporaines entamées par le temps et s’effaçant dans le moment même de l’inscription en offrent une relecture affranchie de ses postulats métaphysiques.
6Parce que le support soutient, rassemble, unifie, fédère un imaginaire, il se fait enfin le dépositaire d’une mémoire collective et/ou territoriale, en particulier chez les poètes autochtones ou les poètes écrivant en direction des communautés autochtones. En inscrivant son écriture dans une filiation au support matériel, le poète rend-il hommage à un peuple, une communauté ? Et lorsque les traces s’effacent et se font illisibles, les supports en viennent-ils à trahir un héritage ? Qu’elle endosse la mission, urgente et nécessaire, de donner à entendre les témoignages du monde matériel, qu’elle cherche à remonter vers l’immémorial ou à conserver la mémoire menacée d’une communauté autochtone, la poésie envisagée depuis la question des supports matériels offre ainsi une nouvelle manière de penser le sujet dans sa relation au monde sensible et engage une réflexion sur la temporalité et l’héritage, entre mémoire et disparition.
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7En réunissant des chercheurs en littérature française, en littérature comparée et en littérature hispanophone, les contributions de ce numéro entendent explorer la circulation, autour d’un même imaginaire, entre poésies étrangères et poésie française de l’époque moderne et contemporaine. Si certaines lignes de force, entre enjeux individuels et enjeux collectifs en particulier, nous ont d’abord semblé introduire des partages, voire des clivages, entre les aires linguistiques, nous avons fait le choix de ne pas reconduire ces oppositions et d’assumer une approche résolument transversale, qui fait dialoguer les langues, les cultures et les approches disciplinaires.
8Nous partirons de la scène de l’écriture, et plus particulièrement du geste (inscrire, graver, sculpter) dans sa relation aux matérialités du support, pour mettre au jour une première contradiction. Comment le geste de l’inscription, qui porte en lui le désir de s’éterniser, peut-il pour autant préserver l’élan du vivant ? Comment inscrire la vie sans dénaturer cette dernière ? C’est à cette tension, dont la modernité poétique a une conscience aiguë, que s’attache la première partie de ce numéro intitulée « Graver la vie : jeux des matérialités ». Les trois contributions qui la composent explorent le potentiel imaginaire des matériaux et son évolution dans les dernières décennies. Tandis que la « hantise lapidaire » a marqué la poésie française des années 1950 à 1980, Marie Joqueviel-Bourjea constate que la poésie contemporaine habite quant à elle l’éphémère et revendique des supports friables, labiles, impalpables, évanescents (l’herbe, le vent, la neige, l’eau…). Plus à même de dire le vivant dans sa fragilité, ceux-ci impliquent aussi un repositionnement du poète dans le monde sensible : la participation, l’accord ou l’immersion traduisent désormais une forme d’immanence heureuse, et véhiculent un paradoxal désir d’effacement. Centré sur l’épitaphe funéraire et le genre du tombeau, l’article de Martine Créac’h confirme cette hypothèse dans la confrontation, ou plutôt le dialogue, à travers le XXe siècle, entre Victor Segalen et Philippe Jaccottet. Alors que tout semble opposer l’imaginaire des stèles et les rêveries aériennes et végétales de La Semaison ou du Cahier de verdure, Martine Créac’h en dévoile la continuité profonde. Ce faisant, elle met au jour chez l’un et l’autre poètes le rêve d’une inscription labile et humble, dans la nature et au plus près des mouvements de l’existence, une inscription susceptible de préserver leur fragilité constitutive. Les éléments sont donc bien des supports d’expression déterminants, eux qui font sourdre un sens en accord avec le mutisme de la matière. L’article de Claire Ghëerardyn nous invite à passer des inscriptions rêvées dans les recueils aux poèmes in situ couvrant la surface des villes occidentales de textes gravés, peints, parfois évidés dans la matière. Cherchant à faire corps avec la substance même des cités, ces poèmes participent d’une tentative de réenchantement du monde urbain contemporain et interrogent la possibilité pour la poésie elle-même d’être habitée, sans pour autant épuiser le paradoxe d’une inscription fragile soumise aux aléas du temps, traversée par les circonstances du lieu.
9Nous explorerons ensuite la question des empreintes, des traces et des mémoires aussi bien individuelles que collectives. L’article de Cécile Brochard examine la manière dont les enjeux liés aux supports matériels éclairent l’engagement mémoriel de Rita Joe, Joy Harjo, Simon J. Ortiz, Joséphine Bacon, Oodgeroo Noonuccal et Ali Cobby Eckermann. Ces poètes autochtones nord-américains et australiens contemporains se placent en héritiers de cultures, de langues et de peuples menacés, dans une filiation explicite avec les traditions ancestrales, chants et mythes gravés dans la pierre, tracés dans le sable. Héritiers, guides, archéologues, gardiens : ces poètes autochtones habitent le monde, cartographient la terre, en exhument les traces mémorielles et révèlent l’existence d’une poésie sans mots à laquelle fait écho la démarche scripturaire d’Andrés Sánchez Robayna analysée par Claire Laguian. Profondément marqué depuis l’enfance par l’imaginaire de la roche gravée, le poète espagnol s’inspire dans ses carnets des pétroglyphes des peuples autochtones canariens disparus, les Guanches. Parce que ces derniers ont été décimés par la violence coloniale, leurs cultures ont été irrémédiablement perdues : la mémoire devient alors problématique puisque les traces guanches sont aujourd’hui illisibles. C’est face à cette béance mémorielle que la poésie d’Andrés Sánchez Robayna prend tout son sens, interrogeant ses propres origines dans un feuilletage temporel vertigineux mêlant souvenirs individuels et quête identitaire collective. Ce motif de l’épaisseur du temps et de la profondeur mémorielle est au cœur de l’imaginaire des supports matériels, comme en témoigne l’analyse qu’Anne Gourio consacre à la poésie d’Yves Bonnefoy, de René Char et de Christian Dotremont. Au soupçon porté sur la transparence de la langue, tous trois opposent une exploration de l’épaisseur de la matière, qui soutient leur quête d’une incarnation des signes. C’est alors toute la fragilité de l’existence qui s’éprouve au contact de l’écorce, de la pierre ou de la neige. Ceux-ci deviennent partie prenante d’un dialogue où s’inversent les polarités entre le sujet et le sensible. Ainsi Cécile Brochard, Claire Laguian et Anne Gourio explorent-elles les interactions entre la temporalité de la matière et la temporalité humaine : qu’elle soit individuelle ou collective, la mémoire creuse ses sillons dans les matériaux bruts et la poésie en accueille les résonances.
10Dans la troisième partie de ce numéro intitulée « Vacillements : entamer, briser, épuiser le support », nous aborderons certaines démarches poétiques qui recourent certes au support matériel du poème, mais pour en remettre en question les présupposés tant sensibles que théoriques. Cyril Vettorato analyse ainsi l’imaginaire du bois déployé dans l’œuvre du poète caribéen Kamau Brathwaite et souligne l’instabilité qui sous-tend cette isotopie par ailleurs très dense. Depuis les poèmes des années 1960 jusqu’à ceux des années 2000, le bois permet à Kamau Brathwaite de théoriser non seulement l’architecture d’une œuvre perçue dans toute son organicité mais aussi le geste du poète artisan. Cyril Vettorato montre toutefois que la puissance structurante du bois se trouve interrogée par un ensemble d’images articulées autour de la disparition : rompu, brisé, pulvérisé, le support matériel inscrit le risque de l’éclatement au cœur des poèmes. Cette mise en question du support traverse également le dialogue des poétiques de Francis Ponge et d’André du Bouchet étudié ici par Thomas Augais. Si l’œuvre de Ponge mobilise un imaginaire de l’inscription dans la pierre, André du Bouchet cherche pour sa part à tracer son poème dans l’air. Cette différence affleure dans La Table, l’un des tout derniers textes de Ponge, dont André du Bouchet a offert une lecture : alors que la physique du langage, propre à Ponge, creuse la matérialité du mot « table » en y retrouvant les caractéristiques physiques de l’objet, André du Bouchet met à nu le vacillement gagnant le support pongien et, à travers lui, l’ébranlement du fondement même de toute écriture. À travers l’œuvre poétique d’Emmanuel Hocquard, Lénaïg Cariou étudie enfin une manière tout aussi paradoxale d’aborder la question des supports matériels du poème : alors que la métaphore archéologique court dans l’œuvre hocquardienne, elle ne vise pas, pour autant, à faire ressurgir un passé pensé comme unité perdue. Elle se met, au contraire, au service d’une poétique du fragment assumé comme tel et d’une archéologie du présent. Ainsi le support matériel est-il mis en pièce, et avec lui l’hypothèse d’une continuité du sujet lyrique avec le passé. Ces variantes modernistes du motif permettent en définitive d’éclairer le jeu de tensions qui court souterrainement à travers cet imaginaire – le support peut-il supporter ? inscrire, est-ce trahir ? : ce faisant, elles en mettent à nu toute la fécondité.
11À travers les nombreux effets d’échos qui traversent ces contributions, ce numéro révèle la richesse du territoire résolument paradoxal des supports matériels du poème, à la fois marqué par l’immémorial et mû par les enjeux de notre présent, construit sur un équilibre fragile entre rêve d’inscription pérenne et désir d’effacement, dans un espace de la frontière pour mieux saisir, peut-être, le caractère à la fois matériel et insaisissable du vivant.
Notes
1 Jean-Claude Mathieu, Écrire, inscrire. Images d’inscriptions, mirages d’écriture, Paris, J. Corti (Les Essais), 2010, p. 15.
2 Lionel Ray, Syllabes de sable. Poèmes, Paris, Gallimard (Blanche), 1996 ; Jos Roy et Cécile A. Holdban, Le Chant de l’écorce, Ce qui reste, janvier 2021, disponible en ligne sur https://www.cequireste.fr/le-chant-de-lecorce/ [consulté le 8 septembre 2021] ; Louise Warren, Une Pierre sur une pierre, Montréal, L’Hexagone (L’Appel des mots), 2006 ; Joséphine Bacon, Bâtons à message – Tshissinuatshitakana, Montréal, Mémoire d’encrier (Poésie), 2009. Ce dernier recueil s’inscrit dans une filiation explicite aux tshissinuatshitakana, bâtons de bois qui servaient de points de repère aux Indiens nomades du Québec.
3 Après les travaux d’Henri Maldiney, qui se sont portés vers certaines œuvres poétiques comme celle d’André du Bouchet, signalons l’intérêt que porte aujourd’hui Renaud Barbaras à la poésie moderne et contemporaine (voir L’Appartenance. Vers une cosmologie phénoménologique, Louvain-la-Neuve, Peeters [Bibliothèque philosophique de Louvain], 2019).
4 Michel Collot, La Matière-émotion, Paris, Presses universitaires de France (Écriture), 1997 ; Jean-Claude Mathieu, Écrire, inscrire… Sur l’élément minéral : Anne Gourio, Chants de pierres, Grenoble, Ellug (Ateliers de l’imaginaire), 2005.
5 Signalons en particulier, pour la perspective qui nous occupe ici : Alain Suberchicot, Littérature et environnement. Pour une écocritique comparée, Paris, H. Champion, 2012. Pour une vue d’ensemble sur la recherche en écopoétique, nous renvoyons au dossier Écopoétiques, un tour d’horizon ?, Acta Fabula, dossier critique no 42, octobre 2016, disponible en ligne sur https://www.fabula.org/revue/sommaire9887.php [consulté le 17 mai 2021] ; un prochain numéro de Fabula-LhT sera consacré aux Littérature(s) pour des temps extrêmes. Enjeux actuels de l’écopoétique, Jean-Christophe Cavallin et Alain Romestaing (dir.), à paraître.
6 Nous renvoyons au très riche volume de la revue trimestrielle Littérature intitulé Zones à dire. Pour une écopoétique transculturelle dirigé par le collectif ZoneZadir (Littérature, no 201, mars 2021).
7 Nous pensons par exemple à l’ouvrage Tombeaux poétiques et artistiques. Fortunes d’un genre, Marik Froidefond et Delphine Rumeau (dir.), Presses universitaires de Rennes (Interférences), 2020. Voir notre compte rendu sur Textimages, disponible en ligne sur https://www.revue-textimage.com/dossiers/actualite/Comptes-rendus/textimage_CR_Gourio-Tombeaux.pdf [consulté le 19 mai 2021].
8 Figures du sujet lyrique, Dominique Rabaté (dir.), Paris, Presses universitaires de France (Perspectives littéraires), 1996 ; Le Sujet lyrique en question, Dominique Rabaté, Joëlle de Sermet et Yves Vadé (dir.), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux (Modernités), 1996 ; Lyrisme et énonciation lyrique, Nathalie Watteyne (dir.), Québec – Bordeaux, Nota bene – Presses universitaires de Bordeaux, 2006 ; Présences du sujet dans la poésie française contemporaine (1980-2008). Figurations, configurations et postures énonciatives, Elisa Bricco (dir.), Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne (Lire au présent), 2012.
9 Patrick Née, Lorand Gaspar. Une poétique du vivant, Paris, Hermann, 2020, p. 403.
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Référence papier
Cécile Brochard et Anne Gourio, « Introduction », Elseneur, 36 | 2021, 7-14.
Référence électronique
Cécile Brochard et Anne Gourio, « Introduction », Elseneur [En ligne], 36 | 2021, mis en ligne le 05 janvier 2023, consulté le 16 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/elseneur/320 ; DOI : https://doi.org/10.4000/elseneur.320
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