Navigation – Plan du site

AccueilNuméros26Note d’actualitéLes premiers pas du Réseau thémat...

Note d’actualité

Les premiers pas du Réseau thématique Ethnoécologie et interactions humains-écosystèmes

Montpellier, octobre 2024
First steps of the Thematic Network Ethnoecology and human-ecosystem interactions, Montpellier, October 2024
Pasos iniciales de la Red Temática de etnoecología e interacciones humanos-ecosistemas, Montpellier,Octubre 2024
Sandrine Gallois et Richard Raymond

Résumés

Nous proposons un court compte-rendu de la première journée du Réseau thématique Ethnoécologie et interactions humains-écosystèmes. Ce réseau thématique, français, est mis en perspective avec l’École thématique qui l’a précédé et le Réseau européen d’ethnobiologie qui se construit en parallèle. Ces initiatives renforcent la place de l’ethnoécologie en France et en Europe et soulignent l’intérêt de ce champ scientifique pour faire face aux crises sociales et environnementales.

Haut de page

Texte intégral

1Le 17 octobre 2024, la première journée d’étude du Réseau thématique Ethnoécologie et interactions humains-écosystèmes (RT Ethnoéco) s’est tenue à Montpellier (Hérault, France). Elle a réuni une quarantaine de personnes.

2Un réseau thématique est une structure d’animation scientifique du CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Ce réseau est soutenu par l’Institut CNRS Écologie et Environnement. Il vise à renforcer la communauté engagée autour de l’ethnoécologie et des disciplines associées qui étudient les interactions entre les humains et leurs écosystèmes, en stimulant les échanges entre ses membres. C’est aussi un espace important pour les doctorantes et doctorants, post-doctorantes et post-doctorants qui peuvent y trouver différentes opportunités d’insertion dans leur environnement professionnel.

3La veille de cette journée, une réunion sur les avancées du réseau, était consacrée à la présentation de différents outils d’animation de cette communauté : construction d’un site Internet (https://ethnoeco.hypotheses.org), programmation des travaux, liste de diffusion électronique collective (ethnoeco@services.cnrs.fr). Une quinzaine de personnes y participait.

À la suite de l’École thématique « Bioculturel : ethnoécologie et interactions bioculturelles »

4La création du Réseau thématique Ethnoécologie et interactions humains-écosystèmes fait suite à l’École thématique « Bioculturel : ethnoécologie et interactions bioculturelles » qui s’est tenue à la Station d’écologie théorique et expérimentale de Moulis, en Ariège (France), du 17 au 21 octobre 2022. Cette école thématique, organisée sous l’impulsion de Yildiz Aumeerudy-Thomas, Julien Blanc, Sophie Caillon, Esther Katz et Guillaume Odonne, visait à répondre à un constat paradoxal. Si l’ethnoécologie jouit d’une grande visibilité sur le continent américain, comme en témoigne le congrès de la Société internationale d’ethnobiologie qui a réuni plus de 2 500 personnes en 2018 à Belém (Brésil), ce champ scientifique demeure peu reconnu en France et en Europe. Pourtant, de nombreux chercheurs et chercheuses de ces pays documentent et analysent des situations locales d’interaction entre des groupes humains et leur environnement, et ce dès l’aube du xxe siècle. Ces travaux, en partie publiés dans la Revue d’ethnoécologie et les revues qui l'ont précédée (Revue de Botanique Appliquée, Journal d'Agriculture Tropicale…) depuis plus d’un siècle (Bahuchet & Hoare 2021), témoignent d’une riche tradition de recherches sur ces thématiques. Pour résoudre cet apparent paradoxe européen, une trentaine de personnes se sont réunies pour présenter et discuter diverses approches conceptuelles et méthodologiques engagées en ethnoécologie et en études des interactions bioculturelles. L’objectif était de situer ces concepts et méthodes vis-à-vis des enjeux sociaux et environnementaux actuels.

5L’approche adoptée était alors très large. Ces quatre journées à Moulis s’articulèrent entre cours avancés, sorties de terrain, tables rondes, ateliers, films et, surtout, temps de discussions féconds. Ces échanges furent facilités par la durée et l’organisation de cette école thématique, qui alternait moments formels et informels dans le cadre convivial offert par cette station pyrénéenne. Quatre thèmes furent travaillés : les assises théoriques et méthodologiques de l’ethnoécologie et ses liens avec les autres disciplines, les manières dont l’ethnoécologie nourrit et s’inspire des disciplines orientées vers l’étude du passé, le rôle de l’ethnoécologie et de l’étude des interactions bioculturelles dans l’analyse des grands enjeux de société et, enfin, les aspects déontologiques et éthiques de ce champ scientifique.

La visite du hameau de Laspé (commune de Sentein)

La visite du hameau de Laspé (commune de Sentein)

Pendant une des sorties de terrain organisée lors de l'école thématique. Une occasion de découvrir ou de redécouvrir les pratiques d'élevage dans les hautes vallées de l'Ariège

© S. Ruhlmann (Sentein, 20 octobre 2022)

6De ces quatre jours d’émulation, nous retenons deux conséquences dont chacune suffit à conclure à la réussite de cette école thématique. La première est la mise en relation de chercheuses et de chercheurs aux statuts variés, issus d’institutions différentes et répartis sur divers territoires. Cette dynamique a permis la création du Réseau thématique Ethnoécologie et interactions humains-écosystèmes portée par Gladys Barragan-Jason et Guillaume Odonne, avec le soutien du comité de coordination élargi (plus de détails sur le site https://ethnoeco.hypotheses.org). La seconde conséquence, plus conceptuelle, est que cette école thématique a peut-être permis de poser les bases d’une démarche flexible à partir de la diversité des approches présentées. Cette démarche vise à articuler et mettre en perspectives, sans les confondre, d’une part, les systèmes de connaissances et de pratiques locales et, d’autre part, les savoirs scientifiques.

« Osez l’ethnoécologie ! », première journée d’étude du Réseau thématique Ethnoéco

7La première journée d’étude du Réseau thématique Ethnoécologie et interactions humains-écosystèmes s’est tenue sous le titre « Osez l’Ethnoécologie ! ». Elle fut pilotée par Sophie Caillon, Stéphanie Carrière et Irene Teixidor Toneu et le comité de coordination du réseau thématique. Cette journée était placée sous le sceau de l’interdisciplinarité.

8Après un court propos introductif, la Revue d’ethnoécologie a été présentée par Richard Raymond, membre du comité de rédaction de la revue, en insistant sur l’importance de son héritage, la cohérence de sa ligne éditoriale, sa régularité, la diversité des contributions publiées et son inscription dans la science ouverte et gratuite. L’objectif visait, au-delà du rappel de l'existence de cette revue, à susciter quelques intérêts auprès des personnes présentes pour la faire vivre, y proposer des travaux originaux ou assumer l'évaluation des textes soumis.

9Un discours d’ouverture, proposé par Julien Mary, a présenté le rôle de la Maison des Sciences de l’Homme SUD (MSH SUD) dans la construction de pratiques interdisciplinaires. La complémentarité des approches de chaque discipline s’appuie sur la construction de situations favorables à l’interconnaissance entre les scientifiques. Ces contextes permettent de discuter et de changer de posture, de mettre en question les prétentions hégémoniques et de reconnaître le caractère toujours incomplet des analyses produites. L’importance d’articuler les différentes disciplines à partir d’un objet particulier, toujours inscrit dans une situation singulière, a été soulignée. Cette pratique reprend les enseignements de l’ouvrage coordonné par Marcel Jolivet : Sciences de la nature, sciences de la société. Les passeurs de frontières (Jolivet 1992). C’est aussi celle qui fut mise en œuvre par celles et ceux qui ont eu la chance ou pris le temps de participer aux moments d’échange de l’école thématique précédemment citée et aux ateliers organisés au cours de cette journée.

10Le second discours d’ouverture fut présenté par Cécile Barnaud. Elle a apporté un éclairage sur le positionnement des animateurs de processus participatifs face aux asymétries de pouvoir des personnes impliquées dans ces processus. Cette présentation reprenait un travail publié en 2016 dans la revue Participations (Barnaud et al. 2016). Basé sur une enquête réalisée auprès de 51 personnes à partir d’un questionnaire en ligne comportant quatre questions, cette étude identifie cinq profils de posture contrastés et permet à chacun et chacune d’interroger son propre positionnement, son implication, face aux asymétries de pouvoir.

11Que ce soit l’une ou l’autre de ces interventions, l’introduction de cette journée a été marquée par la réflexivité suscitée parmi les participantes et participants, par ces partages d’expériences et de résultats de recherche. Elles ont jeté les bases d’une démarche active de mise en commun et de discussions de toutes et tous. En effet, cette journée a été plus que l’occasion de quelques discours magistraux. De fait, une large place a été accordée aux jeunes chercheuses et jeunes chercheurs qui ont pu présenter leurs travaux de terrain, leurs doutes et leurs interrogations. Nastassia Reyes a exploré, à partir d’un objet technique, les dispositifs de concentration de poissons (DCP), les systèmes d’interrelations complexes qui se jouent entre les groupes humains, les espaces et espèces halieutiques. Nicolas Giraud a interrogé les liens entre développement agricole et recherche scientifique à partir d’une auto-ethnographie. Nicolas Ponsa a abordé la pluralité des catégories mobilisées dans les châtaigneraies de moyenne montagne française. Océane Cobelli a examiné le rôle des femmes dans les dynamiques des plantes cultivées dans le Rif occidental, au nord du Maroc. Manon Grunewald et Paola Bluche ont présenté leur entrée sur le terrain du Haut Atlas marocain. Enfin, Mathilde Huet a proposé un éclairage concernant les savoirs et les pratiques de femmes de la diaspora maghrébine à Marseille impliquant des plantes médicinales.

Nastassia Reyes (Éco-anthropologie, UMR 7206, CNRS, MNHN, UPCité) présente le volet interdisciplinaire de sa recherche aux membres du réseau thématique lors de la journée du 18 octobre 2024

Nastassia Reyes (Éco-anthropologie, UMR 7206, CNRS, MNHN, UPCité) présente le volet interdisciplinaire de sa recherche aux membres du réseau thématique lors de la journée du 18 octobre 2024

© S. Ruhlmann (Montpellier, MSA Sud, 18 octobre 2024)

12Ces travaux de terrains, ces doutes et ces interrogations se sont poursuivis, ont éclairé et nourri plusieurs ateliers collectifs, commencés la veille pour certains, qui ont permis de dessiner ce qui caractérise, pour les personnes présentes, les démarches ethnoécologiques ou celles des disciplines associées qui étudient les interactions entre humains et écosystèmes. En premier lieu, nous pouvons peut-être souligner ce qui peut apparaître trivial : ces démarches se situent à la croisée entre les sciences humaines et sociales et les sciences de la nature et de l’environnement. Cette trivialité apparente a d’importantes conséquences quant aux démarches engagées et aux ambitions de ce réseau thématique, telles qu’elles sont apparues lors de cette journée d’étude.

13Nous pouvons ainsi retenir une attitude commune à l’ensemble des personnes présentes : l’attrait, sinon l’impératif, de l’interdisciplinarité. Pour l’ensemble de ces personnes, la documentation et l’analyse des interactions entre un groupe social et son environnement convoquent tant les sciences humaines et sociales que les sciences de la vie et de l’environnement. Rares sont les personnes qui ont reconnu ne pas se préoccuper de cet aspect ou nier son intérêt. Ainsi, personne n’a évoqué une quelconque différence épistémologique entre sciences humaines et sociales et sciences de la nature et de l’environnement qui rendrait leur démarche inconciliable. L’absence de caricature des positions disciplinaires de l’autre a permis un dialogue constructif. Chaque question, même critique, a été prise au sérieux. Diverses manières de dépasser les différences entre ces champs de recherche ont été proposées. Cette position commune a cependant été abordée de façon différente selon les personnes. Les unes sont entrées dans cette interdisciplinarité par les sciences humaines et sociales, les autres par les sciences de la nature et de l’environnement, en fonction de leur formation d’origine.

14De même, la portée opérationnelle des démarches conduites avec les populations étudiées, ou des savoirs produits à leur sujet, a été un élément important des discussions menées lors de cette journée. Cet engagement dans et par l’action a soulevé quelques interrogations à la fois éthiques et déontologiques. Ces questions n’ont pas nécessairement trouvé de réponse lors de cette journée. Cependant, les avoir esquissées est déjà une avancée importante à une époque où la portée politique des travaux scientifiques est posée et souvent revendiquée, mais rarement assortie de principes et de devoirs clairement définis.

15Si la volonté de faire face aux crises sociales et environnementales a été largement partagée, elle ne conduit pas les personnes présentes à confondre la démarche scientifique avec les pratiques militantes ou la promotion de discours ésotériques. Au contraire, les participantes et participants paraissent accorder une grande importance à la construction d’une démarche scientifique solide pour documenter et analyser les interrelations entre un groupe humain et son environnement. Cette attention ne disqualifie évidemment nullement les savoirs, les croyances et les pratiques locales, mais elle les tient pour ce qu’ils sont et les met en perspective avec les savoirs scientifiquement établis. Cette démarche suit ce que Victor M. Toledo suggérait déjà en 1992 :

« within this perspective the task of ethnoecologists is double : 1) the exploration of how the rural producer (or informant) codifies (corpus) and utilizes (praxis) his productive space formed of natural resources, and 2) the confrontation of both aspects with the observer’s analysis. » (Toledo 1992 : 10).

16D’autres désignent cette démarche comme une articulation entre le point de vue émique (emic) et le point de vue étique (etic) (i.e. Olivier de Sardan 2008 : 105 et suiv.). Encore une fois, faut-il le souligner, cette mise en perspective ne s’accompagne pas d’une hiérarchie entre ces savoirs ou d’une évaluation du bien-fondé de ces pratiques (Roué 2012). Elle s’est imposée comme exigence pour apprécier la portée de ces pratiques et de ces savoirs, au-delà d’une sympathie souvent présente pour ces systèmes alternatifs. La démarche engagée est holistique afin de décrire et analyser les dynamiques systémiques sous-jacentes à ces situations investies, ainsi que leurs implications sociales et environnementales.

17Les crises environnementales ne cessent d’interpeller. Le monde de la recherche scientifique n’y échappe pas et nombre de ses travaux proposent différentes pistes pour faire face à ces bouleversements annoncés ou déjà en cours. Cette journée devrait inaugurer une série d’échanges annuels, au moins jusqu’en 2028. Ces journées seront complétées par l’organisation d’écoles thématiques, dont la prochaine est prévue en octobre 2025 à la Station d’écologie théorique et expérimentale de Moulis.

18Ainsi, cette première journée d’étude du Réseau thématique Ethnoécologie et interactions humains-écosystèmes a réuni des personnes de divers horizons autour d’une double visée :

  • documenter et comprendre les dynamiques humaines d’une situation d’interactions entre un groupe social et son environnement en tenant compte des propriétés fonctionnelles des entités non-humaines impliquées dans cette situation et l’effet de ces propriétés sur le groupe social considéré. Ceci impose de décrire, aussi précisément que possible, ces entités non-humaines et leurs propriétés.

  • penser la portée transformative du savoir produit ou des savoirs locaux relevés et les conséquences possibles de l’exercice scientifique, à la fois sur le groupe social étudié et sur les questions environnementales abordées.

19Ces démarches ont pour objectif de renforcer la place de l’ethnoécologie en France, ainsi que des disciplines associées qui étudient les interactions entre humains et écosystèmes. Elles visent à créer du lien entre chercheuses et chercheurs de différents statuts (titulaires, en recherche de poste ou en formation) et à explorer la diversité des approches, tout en en soulignant les fondements communs et en développant des initiatives collectives qui rassemblent laboratoires et groupes aujourd’hui dispersés dans différentes régions et institutions. Cette action a été engagée concomitamment à la création du Réseau européen d’ethnobiologie.

20Lancé en 2023 par Álvaro Fernández-Llamazares, Sandrine Gallois et Andrea Pieroni, le Réseau européen d'ethnobiologie a pour but de renforcer les liens entre chercheuses et chercheurs d’Europe ou travaillant en Europe. Depuis juin 2023, diverses réunions en ligne ont été organisées pour discuter des points communs, des divergences entre chercheuses et chercheurs, des aspirations futures et des priorités à mettre en place ensemble. Alors que la création d’une société européenne est encore en discussion, différentes actions se déploient : la création d’une liste de diffusion, l’organisation de séminaires bimensuels en ligne depuis septembre 2024, l’élaboration d’un site Internet et la mise en commun des différents enseignements impartis en ethnobiologie et ethnoécologie au travers de l’Europe. En plus de pouvoir mieux nous connaître, ces espaces permettent de créer ensemble diverses actions dans l’espoir de pouvoir rendre plus visible notre discipline, dans les sphères académiques comme dans les sphères politiques.

Conclusion

21Que ce soit au niveau mondial, européen, national ou régional, les situations politiques, sociales et écologiques nous obligent à créer et maintenir, chaque jour un peu plus, des liens entre nous pour explorer, comprendre, documenter et défendre la diversité biologique et culturelle de notre planète. Aussi, nous remercions profondément toutes celles et ceux qui ont contribué à l’élaboration du Réseau thématique Ethnoécologie et à l’organisation de ces journées.

22Pour vous informer des réseaux français et européen, vous pouvez rejoindre les listes de diffusion :

  • pour le Réseau thématique Ethnoécologie, en envoyant un mail à Gladys Barragan-Jason gladys.barragan-jason@sete.cnrs.fr ou Guillaume Odonne guillaume.odonne@cnrs.fr.

  • Pour le Réseau européen d’ethnobiologie, en envoyant un mail à sympa@llistes.uab.cat depuis l’adresse mail que vous souhaitez utiliser ; inscrivez dans l’objet du mail « subscribe europethnobiologists-l Nom Prénom (indiquez votre nom et prénom), et n’écrivez rien dans le corps du message. En cas de doute ou difficulté, vous pouvez aussi contacter Sandrine Gallois galloissandrine.ethnoeco@gmail.com.

Haut de page

Bibliographie

Bahuchet S. & Hoare C. 2021 — Un siècle d’étude des relations sociétés-nature, Revue d’ethnoécologie (20). [En ligne], URL : https://doi.org/10.4000/ethnoecologie.8503

Barnaud C., D’Aquino P., Daré W. & Mathevet R. 2016 – Dispositifs participatifs et asymétries de pouvoir : expliciter et interroger les positionnements, Participations, 16 (3) : 137-166, [En ligne], URL : https://doi.org/10.3917/parti.016.0137

Jollivet M. (dir.). 1992 – Sciences de la nature, sciences de la société. Paris, CNRS Éditions, 589 p., [En ligne], URL : https://doi.org/10.4000/books.editionscnrs.4154

Olivier de Sardan J.-P. 2008 – La rigueur du qualitatif. Les contraintes empiriques de l’interprétation socio-anthropologique. Louvain-La-Neuve, Academia-Bruylant, 368 p.

Roué M. 2012 – Histoire et épistémologie des savoirs locaux et autochtones. De la tradition à la mode, Revue d’ethnoécologie 1, [En ligne], DOI : https://doi.org/10.4000/ethnoecologie.813

Toledo V.M. 1992 – What is ethnoecology ? Origins, scope and implications of a rising discipline, Etnoecológica 1 (1) : 5-21.

Haut de page

Table des illustrations

Titre La visite du hameau de Laspé (commune de Sentein)
Légende Pendant une des sorties de terrain organisée lors de l'école thématique. Une occasion de découvrir ou de redécouvrir les pratiques d'élevage dans les hautes vallées de l'Ariège
Crédits © S. Ruhlmann (Sentein, 20 octobre 2022)
URL http://journals.openedition.org/ethnoecologie/docannexe/image/11074/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 886k
Titre Nastassia Reyes (Éco-anthropologie, UMR 7206, CNRS, MNHN, UPCité) présente le volet interdisciplinaire de sa recherche aux membres du réseau thématique lors de la journée du 18 octobre 2024
Crédits © S. Ruhlmann (Montpellier, MSA Sud, 18 octobre 2024)
URL http://journals.openedition.org/ethnoecologie/docannexe/image/11074/img-2.png
Fichier image/png, 759k
Haut de page

Pour citer cet article

Référence électronique

Sandrine Gallois et Richard Raymond, « Les premiers pas du Réseau thématique Ethnoécologie et interactions humains-écosystèmes »Revue d’ethnoécologie [En ligne], 26 | 2024, mis en ligne le 31 décembre 2024, consulté le 12 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/ethnoecologie/11074 ; DOI : https://doi.org/10.4000/138ht

Haut de page

Auteurs

Sandrine Gallois

Beatriu de Pinós Research Fellow, Institut de Ciència i Tecnología Ambientals (ICTA), Universitat Autònoma de Barcelona, Cerdanyola del Vallès, Espagne, Sandrine.Gallois@uab.cat

Articles du même auteur

Richard Raymond

CNRS — UMR 7206 Éco-anthropologie, Muséum national d’Histoire naturelle — Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro, 75116 Paris, richard.raymond@mnhn.fr

Haut de page

Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search