Navigation – Plan du site

AccueilDossiers26Sociabilités des romanciers et ro...

Sociabilités des romanciers et romans des sociabilités : ouvrir le champ des possibles

Olivier Lumbroso

Texte intégral

  • 1 Pour une réflexion générale sur cette notion, on pourra se référer à l’article de Carole-Anne Riviè (...)

1En complément d’une sociologie de la littérature qui envisagerait « l’espace du naturalisme » comme un champ esthétique global, la journée d’étude proposée par le pôle « Écritures du xixsiècle » de l’Institut des Textes et Manuscrits modernes, dont ce volume rassemble les actes, a souhaité l’aborder plutôt selon la perspective de l’histoire culturelle, adossée aux enjeux poétiques des œuvres, et à travers la notion de « sociabilité1 ». Selon les éclairages d’une micro-histoire au centre de laquelle elle a placé les figures tutélaires que sont Flaubert et Zola, elle a voulu contribuer à une meilleure connaissance des représentations de ces sociabilités dans quelques corpus épistolaires et romanesques à découvrir, ou à relire à nouveaux frais.

  • 2 Après les travaux d’historiens, comme Maurice Agulhon ou Jean-Pierre Chaline, sur les cercles ou le (...)

2Les cénacles et les cercles, les groupes aux réunions régulières à l’instar du « Grenier » des Goncourt ont ouvert des pistes déjà bien connues pour aborder l’histoire culturelle des sociabilités naturalistes2. Cependant, les « Jeudis de Zola », aux tonalités amicales et familiales, étaient jusqu’à présent quelque peu oubliés, à l’ombre des « soirées de Médan ». Ces « Jeudis », peu connus du public, illustrent les retrouvailles intimistes d’amis provençaux, médaniens, et plus tard appartenant au mouvement naturiste dont Maurice Le Blond fut l’un des fondateurs.

3. En les faisant revivre, à travers leurs menus gastronomiques, leurs rituels festifs, et les lettres qui s’y rattachent, Alain Pagès en propose la première étude synthétique et longitudinale, de 1865 jusqu’à la mort de l’écrivain. Il contribue ainsi à enrichir le portrait d’un Zola d’autant plus fidèle à ses amis chers qu’il avait décrit, de façon poignante, la « banqueroute du cœur » d’une bande d’artistes dans L’Œuvre.

  • 3 Voir sur ce sujet, écrire l’intime au temps du réalisme et du naturalisme. Mélanges offerts à Pierr (...)

4Cette dimension perspectiviste caractérise aussi l’étude diachronique de la correspondance entre Gustave Flaubert et Ernest Feydeau. Catherine Thomas-Ripault montre que la lettre, par le jeu des médiations, favorise le polymorphisme des identités épistolaires, sur l’étendue des carrières respectives des deux écrivains, dont les divergences esthétiques croissantes sur l’art du roman n’empêchent pas, dans la dernière période, une reconnaissance apaisée de l’altérité artistique, au nom d’une amitié affectueuse placée au-dessus des batailles littéraires et à distance d’une relation de maître à disciple. Dans les deux articles, il est démontré l’importance des correspondances d’écrivains dans l’approche des sociabilités « intimistes » mises en discours, à la charnière des sphères privée et publique3.

  • 4 Sur ce sujet, voir plus largement les travaux de John Dewey, notamment, L’Art comme expérience [193 (...)

5Le roman ouvre, certes, l’univers des fictions, mais le constat reste identique. Il se déploie, là aussi, un champ de possibles à part entière, lié aux potentialités de l’invention imaginaire et de la poétique narrative d’un genre qui, dans la seconde moitié du xixe siècle, fait éclater ses « cadres » hérités. Les formes romanesques produisent alors non seulement des représentations du réel mais inaugurent aussi un espace d’expérimentation anthropologique, social et politique, autant visionnaire que transgressif, pour le lecteur à l’œuvre4. Les articles d’Anne Herschberg Pierrot, de Bertrand Marquer et de Jean-Michel Pottier se répondent de ce point de vue, en ce qu’ils abordent tous trois les sociabilités spatiales comme des énonciations et des poétiques, satiriques ou ironiques, bien plus que comme des topographies référentielles. En particulier, on soulignera l’importance de la figure du cercle renvoyant à la fermeture, la clôture ou l’enfermement des notables de Chavignolles dans Bouvard et Pécuchet ou ceux de Plassans dans La Fortune des Rougon. La ville et le village, étudiés in vitro, comme dans un laboratoire, révèlent les univers idéologiques de la bêtise nocive cherchant des boucs émissaires, les rumeurs qui laissent germer l’imagination naïve du sauveur en la personne de Pierre Rougon ou encore le voyeurisme invasif des habitants à travers la « claire-voie » du jardin des deux autodidactes.

  • 5 Voir l’édition du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert par Anne Herschberg Pierrot, Presses un (...)

6Malgré leur pessimisme dominant, ces romans ont une puissance de frappe libératoire attachée à leur libido sciendi dans la mesure où ils déplient les concrétions langagières, dénoncent à la fois les idées reçues, sous une forme complémentaire du Dictionnaire5, et les autoritarismes divers, dans le cas de Flaubert, en ce qu’ils révèlent la manipulation des signes, la vacuité nouvelle du politique altéré en système d’opinions et d’illusionnisme théâtral dans le roman des Origines. Ces formes de dévoilement, où l’idée de vérité vacille au profit d’un faire-croire au cœur de la civilisation médiatique, ne restent-elles pas encore suggestives aujourd’hui, à l’ère des fake news et des réseaux sociaux ? L’étude comparative de Jean-Michel Pottier sur le chronotope du « salon », où L’Éducation sentimentale et Nana s’éclairent réciproquement par leurs contrastes de sens et de facture, montre aussi comment ce chronotope central du récit réaliste, à la croisée du romanesque et du social, à la fois cadre spatial, lieu commun des discours et « territoire du personnage », s’affirme chez les deux auteurs comme un espace d’expérimentation pour les personnages centraux, de formation de soi et de confrontation aux autres. Nana ou Frédéric « tirent de leur expérience et de leur observation une véritable leçon de conduite singulière », conclut Jean-Michel Pottier.

  • 6 Voir les travaux d’Alain Montandon : Bibliographie des traités de savoir-vivre en Europe du Moyen A (...)

7Dans le droit fil de ces analyses, des perspectives s’ouvriraient pour étudier, dans un corpus plus étendu, les configurations spatiales des socialités dans le roman, ouvertes et fermées, circulaires et proliférantes, ainsi que les seuils et les passages qui montrent l’instabilité et la porosité des lieux de sociabilité. De même, les configurations narratives mériteraient des analyses : distribution des scènes collectives, alternances de focales sur l’individu et le groupe, une composition qui relève du montage rythmique, au cours de la genèse, entre le drame singulier des personnages, les premiers et seconds plans et les tableaux d’ensemble, dont Nana est un exemple admirable d’assemblage. À propos du personnage, son point de vue, conquérant ou dilué, ses sensations corporelles et ses capacités cognitives à piloter son savoir-faire immersif au milieu de la « confusion » (Jean-Michel Pottier), à maîtriser le répertoire des codes et des « bonnes manières6 » pourraient être étudiés dans le cadre des récits de formation, revisités jusqu’à la déconstruction du roman d’apprentissage et au sabotage du motif de la conquête dans L’Éducation sentimentale.

8Si les sociabilités ont leurs poétiques, elles possèdent aussi leurs styles qui appelleraient des recherches neuves sur les avant-textes romanesques, du manuscrit aux variantes des feuilletons. Au fil de l’ensemble des articles du volume, sont visibles des logiques d’écriture qui concentrent ou détaillent le collectif, du groupe aux foules, l’incluent dans une causalité logico-déductive ou le fragmentent, le traitent en l’épuisant ou en l’effleurant, de façon sérieuse, comique, absurde, métaphorique ou ironique, en tirent une beauté picturale ou une laideur nauséeuse. Les dialogues conversationnels sont ici essentiels : la faconde ou le mensonge trahissent le vernis des masques, le jeu des apparences et les rumeurs comme autant de logiques contagieuses des sociétés modernes, à l’heure de la culture de masse et de la presse industrielle.

  • 7 Émile Zola, Le Roman expérimental [1880], François-Marie Mourad (éd.), Paris, Garnier Flammarion, 2 (...)

9Par ailleurs, les articles posent, chacun à leur manière, des questions d’échelles. Les esthétiques du macroscopique, à la Zola, partent des « mondes », des « milieux » sociaux répartis dans les volumes des Rougon-Macquart qui relèveraient d’une « sociologie pratique7 », tandis que les esthétiques du microscopique sélectionnent l’individu, les agrégats puis montent, bon an mal an, vers le collectif, souvent chaotique, dont l’unité paraît impossible. La fragilité relationnelle, dans les deux cas, domine la pérennité rassurante des grandes entités sociales que sont l’État, la Famille, l’École...

  • 8 Georg Simmel, Sociologie et épistémologie [1908], Paris, PUF, 1981, p. 125.

10La dilution du personnage est un péril qui stimule peut-être l’aspiration au « divertissement » jusqu’à l’ubris, dans un sens pascalien, manière d’oublier l’ennui ou le vide existentiel, à l’instar de Renée, dans La Curée. Rappelons, avec Céline Grenaud-Tostain qui étudie le sujet, que la formation intellectuelle du jeune Zola a été justement imprégnée par Pascal et Montaigne notamment. En abordant le « loisir » comme échappatoire au néant intérieur, c’est la spécificité même de la sociabilité, selon Georg Simmel, qui perd de sa légèreté : une « forme ludique de la socialisation8 ». Le plaisir de vivre en bonne compagnie et la possibilité d’élire ses fréquentations en toute liberté, encore valables sous l’Ancien Régime, sont plus qu’escamotés dans le roman naturaliste des couches populaires où le personnage subit plus son milieu et les sociabilités destructrices qui lui sont imposées qu’il n’a le pouvoir d’agir sur eux et de s’extraire de leur territoire aliénant sinon délirant.

  • 9 Emmanuel Kant, Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique [1784], Jacqueline (...)

11Ouvrir le champ des possibles, c’est aussi interroger l’éthique des liens sociaux en relation avec une praxis : des sociabilités, pour quoi faire ? Il est sans doute important, pour toute société, de savoir si elle est en mesure — à quel prix et selon quels modèles politiques ? — de construire des sociabilités qui correspondent à un bien commun le mieux partagé. Ce dernier, sous la forme d’un éventuel « contrat », solidariserait ses membres par l’engagement dans un projet collectif qui contribue à « faire société », aux antipodes de deux risques : la désagrégation horizontale du groupe « en débâcle », d’un côté, et, de l’autre, la réduction verticale du groupe en une petite élite de meneurs, ou leaders autocrates, que Gustave Le Bon a étudié dans son essai sur la psychologie des foules. Or, le roman réaliste, en pensant la société comme une totalité traversée de forces centripètes et centrifuges, venant du « haut » comme du « bas », à l’image d’un siècle de crises et de révolutions tiraillées entre de multiples forces politiques, interroge la capacité de l’individu et du groupe à dépasser « l’insociable sociabilité9 », développée par Kant, à se doter de projets fédérateurs, au-delà des tensions que génère le kaléidoscope des intérêts particuliers de castes, de groupes et de classes.

  • 10 Voir Alain Cabantous, Le Dimanche, une histoire. Europe occidentale (1600-1830), Paris, Seuil, 2013
  • 11 Voir Nicole Racine et Michel Trebitsch, « Sociabilités intellectuelles. Lieux, milieux, réseaux », (...)

12De plus, interrogeant le dessus et le dessous des choses, le roman se frotte autant à la disparité qui compose la société qu’aux identités plurielles que cachent les individualités des personnages clivés entre vouloir et pouvoir, entre penser et désirer. Il les révèle notamment grâce aux effets du dialogisme énonciatif et des diverses formes de discours rapporté. Sur le plan thématique, il expose autant les rites (le dimanche10, les fêtes religieuses…) et les lieux des sociabilités populaire (cafés, bals), mondaine (tourisme thermal, concerts, musées), professionnelle (rédactions de journaux, ateliers, sociétés savantes11…) que l’envers fissuré des coulisses sociales, plus inquiétant, où domine l’asocialité des marges solitaires : les figures du parasite, du chiffonnier, du fou, de l’exilé ou du vagabond qui hante les faubourgs, parfois même de l’artiste raté et du savant fou dans son laboratoire... La poussée démocratique et l’avènement de la fragile République développent-ils des sociabilités citoyennes pour tous, ou leurs terrains de jeu sont-ils sujets à des fractures, des bannissements et des quartiers ghettoïsés ?

13Le roman zolien prend position, par exemple au regard du capitalisme et de l’affairisme qui détruisent les domaines de l’amitié, du don de soi, de la fraternité, comme le montre Béatrice Laville. Ne survit qu’une fragile socialité insulaire, comme ces très rares moments d’attendrissement de Gervaise et Goujet, dans un coin de campagne rase au nord de Paris, parenthèse précaire qui n’a rien à voir avec les promenades au bois de Boulogne des bourgeois nantis.

14Dès lors, le peuple s’invente une socialité de riposte et la terre tremble. Étienne Lantier, initialement le « conducteur », le « lien » qui expose la mine de Germinal devient seulement à la toute fin de l’Ébauche — sur le fil du rasoir — le héros qui conduit la grève et ensemence la sociabilité ouvrière dans la forêt de Vandame d’une graine d’idéal. C’est une réserve d’énergie humaine qui ouvre la vision d’un monde plus juste et réoriente la signification générale de l’œuvre. Ainsi, le roman s’attèle à montrer le visage inquiet, parfois inquiétant, des sociabilités « subversives », « créatives », celles de Bouvard et Pécuchet, catalyseurs d’une déstabilisation des modèles communs, diffuseurs d’une « folie logique » (Anne Herschberg Pierrot) qui se propagent dans les fêlures des espaces interstitiels. « Hâtez-vous d’être juste ! » avait averti Zola, dans un cri de justice visionnaire.

15Même si les expériences des personnages s’achèvent sur une tuerie ou un renoncement ironique devant l’hostilité publique, même si la « lutte » est souvent le schème dominant à des degrés divers, il n’empêche que le récit, par sa puissance évocatrice, a donné à voir et à penser le social, a osé toucher à l’interdit, aux tabous, aux vérités gênantes : la propriété, la religion, la justice, la politique, l’art et le sexe… En ce sens, il porte en lui les germes de sociabilités neuves qui supposent de rêver l’utopie, le « champ de l’impossible », que dessine justement Zola dans Les Quatre Évangiles en poussant encore plus loin l’expérimentation romanesque.

16Alain Pagès rappelle, dans son texte introductif, que Flaubert et Zola étaient unis par dix ans d’amitié et d’estime pour leurs génies créatifs. Au terme de la lecture de ce dossier, riche et stimulant, le lecteur pourra ajouter à ces amitiés puissantes, de non moins solides points de contact entre leurs œuvres respectives dont les articles ici présents ont construit quelques résonances. Celles-ci doivent une part de leurs outils théoriques aux travaux de la sociocritique, notamment ceux menés par Henri Mitterand, auquel ce volume rend un respectueux hommage, ému et amical.

Haut de page

Notes

1 Pour une réflexion générale sur cette notion, on pourra se référer à l’article de Carole-Anne Rivière, « La spécificité française de la construction sociologique du concept de sociabilité », Réseaux, n° 123, 2004, p. 207-231. Voir aussi, du côté des études littéraires, la Revue d’Histoire Littéraire de la France, 2010, n° 3, José-Luis Diaz (coord.) et la revue Romantisme, n° 143, 2009, « Histoire culturelle / Histoire littéraire ». Voir enfin, à propos du « long xviiisiècle », les publications du GIS « Sociabilités » de l’université de Bretagne occidentale, son site et ses publications aux Éditions du Manuscrit : https://www.univ-brest.fr/gis-sociabilites.

2 Après les travaux d’historiens, comme Maurice Agulhon ou Jean-Pierre Chaline, sur les cercles ou les sociétés savantes, les spécialistes de littérature se sont emparés du sujet. Voir, entre autres, Anthony Glinoer, Vincent Laisney, L’âge des cénacles. Confraternités littéraires et artistiques au xixsiècle, Paris, Fayard, 2013 ; Alain Pagès, Zola et le groupe de Médan. Histoire d’un cercle littéraire, Paris, Perrin, 2014.

3 Voir sur ce sujet, écrire l’intime au temps du réalisme et du naturalisme. Mélanges offerts à Pierre-Jean Dufief, sous la direction de Colette Becker, Jean-Louis Cabanès et Jean-Marc Hovasse, Paris, Honoré Champion, 2020.

4 Sur ce sujet, voir plus largement les travaux de John Dewey, notamment, L’Art comme expérience [1934], Paris, Gallimard, coll. « Folio Essais », 2010.

5 Voir l’édition du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert par Anne Herschberg Pierrot, Presses universitaires de Lille, 1988.

6 Voir les travaux d’Alain Montandon : Bibliographie des traités de savoir-vivre en Europe du Moyen Age à nos jours, Clermont-Ferrand, Publications de la Faculté des lettres et Sciences Humaines de Clermont II, « Littératures », 1995.

7 Émile Zola, Le Roman expérimental [1880], François-Marie Mourad (éd.), Paris, Garnier Flammarion, 2006, p. 66.

8 Georg Simmel, Sociologie et épistémologie [1908], Paris, PUF, 1981, p. 125.

9 Emmanuel Kant, Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique [1784], Jacqueline Laffitte, Noëlla Baraquin (éd.), Paris, Nathan, 2007.

10 Voir Alain Cabantous, Le Dimanche, une histoire. Europe occidentale (1600-1830), Paris, Seuil, 2013.

11 Voir Nicole Racine et Michel Trebitsch, « Sociabilités intellectuelles. Lieux, milieux, réseaux », Cahiers de lInstitut dhistoire du temps présent, n° 20, mars 1992.

Haut de page

Pour citer cet article

Référence électronique

Olivier Lumbroso, « Sociabilités des romanciers et romans des sociabilités : ouvrir le champ des possibles »Flaubert [En ligne], 26 | 2021, mis en ligne le 12 décembre 2021, consulté le 16 février 2025. URL : http://journals.openedition.org/flaubert/4358 ; DOI : https://doi.org/10.4000/flaubert.4358

Haut de page

Auteur

Olivier Lumbroso

Université Sorbonne Nouvelle

Haut de page

Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Haut de page
Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search