1Élodie Guillon, Caroline Muller et Émilien Ruiz, ici interrogés par André Loez, reviennent dans cet entretien sur l’évolution de l’informatique puis du numérique dans l’enseignement de l’histoire, en abordant les différents cycles universitaires, les prérequis techniques, la dissociation entre outil et méthode, les ressentis disciplinaires et les débouchés professionnels pour les étudiant.es.

3

4La discussion

• Introduction et présentation des intervenantes et intervenants (00 :00)

• Les origines des basculements informatiques et numériques de la discipline historique (8 :30)

• Un tournant dans les années 2010 avec notamment la naissance des « humanités numériques » (15 :00)

• Une transformation technique sans transformation des pratiques professionnelles ? (21 :00)

• Une « révolution » numérique ? Avec quel périmètre pour le « numérique » ? (29 :30)

• Une hiérarchie symbolique des publications qui place encore le « numérique » au bas de l’échelle ? (33 :30)

• Pas de consensus dans la profession sur la place à donner au numérique, au sens large, dans les cursus (42 :15)

• Où en sont les étudiant-e-s vis-à-vis du numérique ? Quelles inégalités face à ces compétences ? (50 :00)

• Quelles sont les pratiques communes à tous les collègues ? Peut-on faire un « manuel » d’histoire numérique ? (57 :30)

• Le « tournant numérique » est-il pris à l’étranger ? (1 :10 :00)

• Le lien entre « numérique » et recherche par projet (1 :16 :30)

• Quelle vigilance politique faut-il avoir face aux enjeux numériques, comme le passage au « distanciel » ? (1 :18 :00)

• L’enjeu de la pérennité des données numériques (1 :25 :00)

• L’histoire numérique a-t-elle des figures ou des œuvres marquantes, pour l’incarner ? (1 :34 :20)

• Les questions posées par les moteurs d’intelligence artificielle (1 :42 :00)

Prise de son et réalisation : Université Toulouse – Jean Jaurès / Maison de l'Image et du Numérique (Cédric Peyronnet).