Jean-François Reynaud, Olivia Puel (collab.), À la recherche d'un Lyon disparu. Vie et mort des édifices religieux du ive au xxe siècle
Jean-François Reynaud et Olivia Puel (collab.), À la recherche d'un Lyon disparu. Vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècle, Documents d’Archéologie en Rhône-Alpes et en Auvergne 52, Lyon, Alpara-MOM, 2021, 284 p., EAN : 978-2-35668-071-6, EAN : 978-2-35668-172-0, DOI : https://doi.org/10.4000/books.alpara.5425
Texte intégral
- 1 Mazzola D. 2021, « Lyon : pourquoi le tunnel de Fourvière est-il tant fréquenté en période de vacan (...)
- 2 Notice « Basilique Saint-Laurent de Choulans » sur le site du Service archéologique de la ville de (...)
1Sur la centaine de milliers de personnes s’engouffrant quotidiennement dans le tunnel lyonnais de Fourvière, inauguré en 1971 et réputé comme l’un des plus encombrés de France1, combien connaissent l’existence, à seulement quelques mètres de son extrémité sud-est, de la basilique Saint-Laurent de Choulans ? Visible pour les plus curieux·ses à travers un espace vitré, l’église, construite au tournant des ve et vie siècles de notre ère, et sa nécropole mérovingienne, pourtant fouillées par des sommités de l’archéologie lyonnaise et française de 1947 à 1985 (P. Wuilleumier, A. Audin, A. Leroi-Gourhan, J.-F. Reynaud, C. Becker), demeurent largement ignorées des Lyonnais·es2.
- 3 Reynaud J.-F. 1998, Lugdunum Christianum. Lyon du IVe au VIIIe s. : topographie, nécropoles et édif (...)
2C’est à la recherche de ce « Lyon disparu » du paysage et des mémoires que s’attelle Jean-François Reynaud, professeur honoraire des universités (ARAR/UMR 5138) dans un imposant ouvrage rédigé en collaboration avec Olivia Puel (SAVL, ARAR/UMR 5138) et d’autres chercheur·ses. Ce livre vient en effet mettre à jour, compléter – en particulier pour la période postérieure au haut Moyen Âge – et synthétiser l’ensemble des recherches de l’auteur, menées depuis les années 1970 autour des vicissitudes des édifices religieux lyonnais, et fait suite à un précédent ouvrage dont il émane en partie3.
3Jean-François Reynaud est bien connu des amateurs d’archéologie médiévale, puisqu’il a consacré sa vie à étudier la capitale des Gaules, enseignant l’histoire de l'art et l’archéologie médiévale à l’université Lyon II – Lumière tout en menant des travaux de terrain pendant près de cinquante ans, ce qui vaut à Nicolas Reveyron, actuel titulaire de la chaire, de le qualifier dans la préface de « père de l’archéologie médiévale à Lyon » (p. 12). Fervent promoteur et acteur de cette discipline qui, au début de sa carrière, n’en était encore qu’à ses balbutiements, J.-F. Reynaud rappelle dans l’avant-propos la raison de son ouvrage : partir à la recherche des églises lyonnaises disparues, c’est-à-dire de « toute église détruite et non remplacée, mais aussi les premiers états d’une église encore existante » (p. 15), et ce sur une période considérable, du ive au xxe siècle. Il va de soi que c’est surtout à l’Antiquité tardive et au Moyen Âge qu’appartiennent la majorité des exemples traités, puisque par définition les édifices les plus récents sont encore en place de nos jours, sachant que plus aucune église construite après 1562 n’a été systématiquement vouée à la destruction (p. 15). On a donc affaire – et c’est là un point important à souligner – à un ouvrage d’archéologie urbaine qui puise l’essentiel de sa documentation dans les données de terrain, en partie constituées par son auteur.
4On trouve d’abord une brève introduction (p. 19-21) qui resitue l’objet au cœur de l’ouvrage, à savoir l’église, édifice pivot des villes médiévales chrétiennes, connaissant de multiples réaménagements au cours de son histoire. L’église permet en effet de poser des questionnements multiples, autour de la place du religieux dans la société bien sûr, mais aussi de l’articulation avec les espaces politiques. Les réflexions sur les techniques architecturales et décoratives – et leur coût – ne sont pas en reste, tandis que la longue durée dans l’étude des églises permet de lire en filigrane une histoire sociale mouvementée.
- 4 On lira avec intérêt Le Goff J. 2014, Faut-il vraiment découper l'histoire en tranches ?, Paris.
5Le corps du livre se décompose en six chapitres de longueur très inégale (respectivement 56, 34, 75, 33, 20 et 6 pages) qui suivent un plan chronologique classique où se succèdent l’Antiquité tardive, la période carolingienne, le Moyen Âge central, le Moyen Âge tardif, et, dans un bloc très dense, les périodes moderne et contemporaine. Ce découpage en tranches4, s’il présente des limites évidentes en créant des impressions de fausses ruptures alors que la vie des édifices se comprend à l’inverse sur la très longue durée, est justifié par l’auteur par l’apport de chaque période à l’histoire des églises. On peut résumer la trajectoire d’un lieu de culte en quelques mots, en reprenant les titres des chapitres : fondation, destruction, reconstruction, rénovation. À côté du texte principal, on compte plusieurs encarts thématiques bienvenus pour approfondir une question spécifique.
- 5 Voir, sur la ville voisine de Vienne et pour une période partiellement similaire, l’importante cont (...)
6Le premier chapitre, « Un espace à christianiser » (p. 25-77), s’intéresse à la cité de Lugdunum dans l’Antiquité tardive et au début du Moyen Âge, en accordant une place importante à la période burgonde, nuançant par là-même la vision classique d’un déclin pendant ce qui a longtemps été considéré à tort comme un âge sombre. C’est aux importants travaux urbains de la fin du xxe siècle (parkings, métro) que l’on doit l’accumulation de découvertes archéologiques permettant de documenter la christianisation de la ville, longtemps connue à travers les seules archives et les récits de quelques figures iconiques de saint·es et martyre·s : Blandine, Irénée, Pothin. L’édification des premières églises au ive siècle (Saint-Étienne, Sainte-Irénée, Saint-Just) sert de fil conducteur pour suivre l’évolution de l’habitat, au même titre que les ponts5. La période burgonde, puis franque, encore difficile à saisir par manque de sources (à l’exception des fouilles récentes à Sainte-Irénée), sont marquées par la création de plusieurs habitats et églises (comme Saint-Laurent de Choulans), d’autres faisant l’objet de rénovations (Saint-Jean, Sainte-Irénée), sans compter l’implantation de plusieurs monastères.
7Dans le deuxième chapitre, « Un patrimoine à reconstruire : la renovatio carolingienne (viiie-ixe siècle) » (p. 81-111), l’auteur insiste sur une période autrement plus riche en sources de toutes natures, témoignant de reconstructions multiples – mais inégalement documentées –, entre autres du groupe épiscopal, composé des églises de Saint-Jean, Saint-Étienne et Sainte-Croix. Les découvertes d’éléments décoratifs sculptés lors de fouilles anciennes et récentes sont l’occasion de réflexions sur les ateliers de taille et par conséquent sur les échanges qui ont pu avoir lieu autour de cet artisanat spécialisé à l’échelle régionale.
8Le troisième chapitre, « Un patrimoine à rénover : Lyon du Xe à la fin du xiie siècle » (p. 115-186) est le plus conséquent, constituant à lui seul près d’un tiers du volume. Il s’ouvre sur la traditionnelle rupture du xe siècle, considérée comme le départ, jusqu’au xive siècle, d’un renouveau dans l’ensemble de l’Occident – facilité notamment par un optimum climatique –, dont les nombreuses reconstructions et constructions d’églises se font l’écho (groupe épiscopal, Sainte-Irénée, Saint-Just, Saint-Martin d’Ainay, couvents mendiants). Un petit dossier est consacré aux églises Saint-Martin et Saint-Loup ainsi que Saint-André sur l’île Barbe, autour desquelles des recherches récentes sont en cours. C’est au xiie siècle qu’ont lieu d’importantes restructurations, dont certaines sont encore visibles aujourd’hui (Saint-Martin d’Ainay, Saint-Jean, Saint-Étienne, Sainte-Croix), témoignant du fort dynamisme de la période et d’une véritable architecture romane « lyonnaise » (p. 181), même si de nombreux éléments sculptés – sans parler des bâtiments – ont subi des dégradations au cours du temps.
9Dans un quatrième chapitre, « Un patrimoine ancien à reconstruire et de nouveaux espaces à christianiser : la fin du Moyen Âge (xive-xve siècle) » (p. 189-219), l’auteur se concentre plus particulièrement sur la restructuration de l’église Saint-Étienne et la reconstruction de l’église Sainte-Croix. Pendant cette période, Lyon bénéficie encore un temps du dynamisme du Moyen Âge central, lié notamment à sa situation de carrefour commercial : l’étalement urbain, conséquence de la croissance démographique, en est un marqueur net. Si la guerre de Cent Ans (1337-1453) n’est pas sans conséquences sur l’évolution de la ville, elle n’empêche pas l’érection de nouvelles églises (Saint-Bonaventure, couvent des Jacobins…) et les réfections d’églises collégiales (Saint-Just, Saint-Georges, Saint-Nizier).
- 6 Lyon n’est demeurée la « capitale du protestantisme » que de 1562 à 1563.
10L’avant-dernier chapitre, « Abandons, destructions, reconstructions d’édifices religieux et nouveaux espaces à urbaniser du xvie au xixe siècle » (p. 223-240) couvre, en dépit de sa brièveté (une vingtaine de pages) pas moins de trois cents ans d’histoire mouvementée. La Renaissance est en effet marquée par une nouvelle dynamique après les affres de la guerre de Cent Ans, tant sur le plan commercial qu’artisanal, Lyon devenant la capitale de l’imprimerie et de la soierie. La population aurait alors été multipliée par cinq entre 1460 et 1540. En outre, la tendance bien connue à cette époque du retour à l’antique a favorisé les premières découvertes archéologiques ainsi que les études architecturales. Mais la période est aussi caractérisée par la destruction de plusieurs grandes églises, notamment Saint-Just, la façade de Saint-Jean et le cloître de Saint-Paul, lors de la prise de Lyon par les calvinistes, menés par le baron des Adrets, en 1562. De nombreux éléments décoratifs sont alors détruits (Saint-Nizier, Saint-Martin d’Ainay), des églises pillées (Saint-Laurent, Sainte-Irénée). Cette parenthèse éphémère6 ouvre un temps de transformations profondes des édifices religieux, avec la création de plusieurs congrégations au xviie siècle ou encore l’essor du culte de la Vierge à Fourvière. Le xviiie siècle semble marqué par des abandons successifs (Saint-Michel d’Ainay, couvent des Célestins) dans le sillage de la suppression de plusieurs congrégations. La fin du siècle, avec la Révolution française, et le siècle suivant constituent le temps fort des destructions d’églises à Lyon, qu’elles aient été le fait des révolutionnaires (vandalisme à Saint-Nizier ou Sainte-Irénée), des religieux eux-mêmes (agrandissement de l’église des Augustins) ou des catastrophes (incendie de Saint-Paul). Certaines, comme Saint-Georges, sont alors intégralement reconstruites. Le constat est néanmoins sans appel : de la centaine d’églises que comptait Lyon avant la Révolution, seules neuf se maintiennent au début du xixe siècle. Les décennies qui suivent sont toutefois marquées par une croissance démographique soutenue (passage de 110 000 à 460 000 habitants en un siècle) autant que par un retour du religieux, avec la création de nouvelles paroisses : on en dénombre 31 en 1870. Les églises anciennes sont souvent reconstruites, comme Sainte-Irénée, dont la façade, les bas-côtés et la crypte sont réaménagés.
11Le sixième et dernier chapitre, « De la recherche des « antiques » à l’archéologie monumentale et à l’archéologie du bâti » (p. 243-247) se démarque par sa brièveté, tout juste six pages. Il est consacré au panorama historiographique concernant les recherches sur le patrimoine religieux lyonnais, partant classiquement des érudits de la Renaissance jusqu’au développement de l’archéologie du bâti. On peut s’interroger sur la position de ce chapitre, qui ouvre traditionnellement les monographies plutôt qu’il ne les ferme, sans que cela ne vienne gêner la cohérence de l’ouvrage. Il permet en particulier d’amorcer la conclusion qui vient synthétiser l’accumulation des interventions archéologiques au xxe siècle et la création de l’ÉRA 26 du CNRS, à laquelle a été rattaché l’auteur, et dont le travail est désormais réparti entre le Service Régional de l’Archéologie, le Service Archéologique de la Ville de Lyon et l’UMR 5138 de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée. La conclusion s’achève utilement sur une réflexion quant aux possibilités – et aux défis – multiples de valorisation des édifices religieux auprès du grand public, et un rappel des principales publications parues ou à venir sur la question des églises médiévales.
12Le propos est le plus souvent précis, technique, et pourra décourager les moins passionné·e·s d’archéologie religieuse, d’autant que la police d’écriture réduite rend la lecture parfois difficile, mais c’est aussi ce qui en fait sa rigueur. L’écriture alterne entre paragraphes introductifs généraux et descriptions précises d’églises, énumérées les unes après les autres, et structure après structure, mesures à la clé : là encore ce rythme peut s’avérer ardu à la lecture, mais indispensable pour saisir en détails la complexe matérialité des faits.
13Indéniablement, la grande richesse de l’ouvrage – outre sa qualité scientifique – tient à ses illustrations : pas moins de 217 figures, parfaitement légendées et sourcées, viennent habiller le propos. Celles-ci se répartissent en plusieurs catégories dont l’articulation et la variété sont intéressantes : dominent largement les plans de fouilles, relevés de terrain et coupes, tous réalisés au dessin assisté par ordinateur (40% du corpus) ; on trouve également un grand nombre d’archives anciennes (plans, dessins) couvrant environ 29% de l’ensemble et qui s’avèrent d’un grand secours pour reconstituer les vestiges disparus. Le corpus des photographies et relevés de décor architectural (26% du corpus) est peut-être celui qui gagnerait à être étoffé, en particulier les photographies, qui par définition il est vrai, ne peuvent pas documenter les éléments ayant disparu anciennement. Enfin, des cartes de localisation, qui ouvrent l’ouvrage, représentent 5% des images. À cet égard, si la carte de répartition des lieux de culte (fig. 1) est naturellement indispensable pour situer à l’échelle urbaine l’ensemble des édifices décrits, on peut regretter qu’un tel document n’ait pas été phasé, siècle par siècle (ou du moins par grandes périodes), ce qui aurait permis de manière très percutante de mieux saisir l’évolution du paysage religieux sur la longue durée.
14Dans leur écrasante majorité, les illustrations sont d’une grande qualité et d’une taille très satisfaisante, à l’exception de certaines figures un peu floues (fig. 9, 136, 202) ou trop petites (fig. 126, 143, 200), mais ces défauts restent marginaux. On ne pourra que déplorer l’absence d’une table des illustrations qu’il aurait pourtant été aisé d’introduire ; mais s’il fallait le résumer, l’appareil iconographique du livre se démarque par sa grande qualité.
15Comme toute monographie l’exige, l’ouvrage est accompagné de ressources fort utiles : un index des lieux tout d’abord (p. 255-258), indispensable sur des sujets topographiques et organisé par catégorie d’édifices ; ensuite, un court lexique (p. 259-260) dont les définitions concises permettent d’éclairer le lecteur qui buterait sur un terme complexe ; enfin, un renvoi très précieux vers les lieux de conservation des principaux documents iconographiques et planimétriques concernant la ville de Lyon (p. 261-262).
16Le recueil des sources (p. 265) et la bibliographie (p. 267-277), précédés de la liste des abréviations (p. 263-264), sont conséquents. La bibliographie, qui recense à la fois des articles, des monographies et des rapports d’opération archéologique, présente le triple intérêt d’être très riche – avoisinant les 500 références ! –, bien présentée, et relativement à jour.
- 7 Voir par exemple, pour les premiers siècles de Lyon et à partir des textes, Decourt J.-C. et Lucas (...)
17En somme, ce livre, qui se destine prioritairement à un lectorat de spécialistes de l’archéologie médiévale lyonnaise, ou tout du moins de passionné·e·s des vieilles pierres, constitue une somme formidable de renseignements précis sur quinze siècles d’histoire religieuse, issus de plusieurs décennies de recherche de terrain. Il est en même temps une belle démonstration méthodologique de la capacité des archéologues à faire surgir les fantômes du passé, qu’ils soient de chair ou de pierre. Enfin, il permet, aux côtés d’autres publications récentes, de faire converger les sources pour obtenir une véritable plongée dans l’histoire pluriséculaire de Lyon7. Il est encore trop rare de pouvoir bénéficier de telles synthèses de données topographiques souvent très dispersées, a fortiori pour des périodes toujours trop peu mises en valeur par les potentialités de l’archéologie, et il faut reconnaître à J.-F. Reynaud le profond mérite d’avoir valorisé auprès des Lyonnais·es (et des autres !) leur patrimoine religieux. La vulnérabilité de ces édifices, que l’on croit trop aisément éternels, ainsi que l’a prouvé l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, rend cette démarche d’autant plus souhaitable à l’heure actuelle.
Notes
1 Mazzola D. 2021, « Lyon : pourquoi le tunnel de Fourvière est-il tant fréquenté en période de vacances ? », France 3 RA, 19 août 2018 : on estime à 115 000 le nombre moyen de véhicules traversant le tunnel chaque jour.
2 Notice « Basilique Saint-Laurent de Choulans » sur le site du Service archéologique de la ville de Lyon, disponible sur http://www.archeologie.lyon.fr/archeo/sections/fr/sites_archeologiques/69005_lyon/basilique_saint-laur2910 [consulté en mars 2024].
3 Reynaud J.-F. 1998, Lugdunum Christianum. Lyon du IVe au VIIIe s. : topographie, nécropoles et édifices religieux, Documents d’archéologie française 69, Paris.
4 On lira avec intérêt Le Goff J. 2014, Faut-il vraiment découper l'histoire en tranches ?, Paris.
5 Voir, sur la ville voisine de Vienne et pour une période partiellement similaire, l’importante contribution de Laurence Brissaud : Brissaud L. 2018, Le franchissement du fleuve à Vienne, Revue archéologique de Narbonnaise. Suppléments 48, Montpellier.
6 Lyon n’est demeurée la « capitale du protestantisme » que de 1562 à 1563.
7 Voir par exemple, pour les premiers siècles de Lyon et à partir des textes, Decourt J.-C. et Lucas G. 2021, Lyon dans les textes grecs et latins. La géographie et l'histoire de Lugdunum, de la fondation de la colonie à l'occupation burgonde (43 avant - 460 après J.-C.), Histoire & Épigraphie 2, Lyon.
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Référence électronique
Martin Jaillet, « Jean-François Reynaud, Olivia Puel (collab.), À la recherche d'un Lyon disparu. Vie et mort des édifices religieux du ive au xxe siècle », Frontière·s [En ligne], Comptes rendus, mis en ligne le 05 mars 2025, consulté le 11 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/frontieres/3745 ; DOI : https://doi.org/10.4000/13fao
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