Les médiévistes et l’histoire du genre en Europe
Texte intégral
1Le 1er avril 2008 s’est tenue à la Sorbonne, dans la salle 1 du Panthéon, une journée d’étude intitulée « Les médiévistes et l’histoire du genre en Europe : bilans et perspectives ». Première du genre en France, cette manifestation a connu un réel succès auprès des collègues enseignants-chercheurs et des étudiants. Nous avons décidé de publier dans le présent numéro de Genre et histoire, les bilans par pays qui ont été dressés lors de la matinée de cette journée en y ajoutant un état des travaux concernant le monde byzantin. Pour ceux d’entre-nous, ici en France, qui travaillons depuis quelques années en histoire du genre, il va de soi que nous avons souvent une vision franco-française et peinons à nous faire une idée précise de ce qui a été réalisé en dehors du cadre hexagonal. C’est pourquoi nous avons choisi de regarder aussi du côté de l’Angleterre, de la Scandinavie, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Allemagne et de Byzance. On pourra regretter l’absence de représentants d’Europe centrale, de Suisse ou encore de Belgique. Nous pouvons peut-être caresser l’espoir que d’autres bilans viendront compléter ce panorama dans les prochains numéros de notre revue.
2Ces bilans permettent d’introduire une dimension comparatiste à l’échelle de l’Europe, d’éclairer les spécificités nationales de l’histoire du genre pour une même période. Car, on assiste déjà (comme cela avait été le cas pour l’histoire des femmes) à des divergences théoriques entre les différents pays dans la conception du genre. De même, on constate que certains domaines sont mieux éclairés que d’autres en fonction des contextes historiographiques propres à chaque pays.
Pour citer cet article
Référence électronique
Didier Lett, « Les médiévistes et l’histoire du genre en Europe », Genre & Histoire [En ligne], 3 | Automne 2008, mis en ligne le 14 décembre 2008, consulté le 23 avril 2025. URL : http://journals.openedition.org/genrehistoire/348 ; DOI : https://doi.org/10.4000/genrehistoire.348
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