Le réseau Traces fête son vingtième anniversaire
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« Donc une trace peut s’effacer. Ça appartient à sa structure. Ça peut se perdre. D’ailleurs c’est pour ça qu’on veut les garder, parce qu’elles peuvent se perdre. » Jacques Derrida
- 1 Paul Ricoeur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Seuil, 2000.
- 2 Abdellatif Chaouite, Marina Chauliac, Philippe Hanus et Sarah Mekdjian, « La Biennale Traces en Auv (...)
1Se pencher, vingt ans après, sur une œuvre collective portant sur un « travail de mémoire1 » des migrations qui ont contribué à faire la région Auvergne-Rhône-Alpes, de surcroît d’acteurs différents et aux pratiques différentes, c’est vouloir faire mémoire de ce « travail de mémoire », faire œuvre de cette œuvre. Ce qui est à l’heure actuelle une gageure ! Nous nous contenterons donc ici, et pour marquer ce vingtième anniversaire de Traces, d’évoquer quelques temps-forts de son aventure, de manière forcément lacunaire, histoire justement de susciter des vocations pour des recherches à venir2.
2000, la première biennale de Traces
2Bien que diverses initiatives mémorielles aient été mises en œuvre antérieurement dans la région (à Grenoble, Lyon et Saint-Étienne), l’année 2000 peut être considérée comme l’année inaugurale du Forum des mémoires de l’immigration en Rhône-Alpes, ainsi qu’on l’intitulait alors. Elle le fut certes en tant qu’événement signifiant publiquement l’existence de Traces. Cependant, et pour bien saisir les ingrédients de cette émergence, il faut la situer dans son contexte, d’une part, et en décliner l’avant et l’après, d’autre part.
- 3 Pierre Nora, Les Lieux de mémoire (3 tomes), Paris, Gallimard, 1984, 1986, 1992.
- 4 Voir le travail de longue haleine mené par Génériques (association dissoute en 2019) : www.generiqu (...)
- 5 « Le troisième âge de l’immigration », in Écarts d’identité, n° 86, 1998.
3Son contexte est, sur le plan général, celui d’une sensibilité d’acteurs divers à la question de l’histoire-mémoire des immigrations en France et, sur le plan local, celui de l’engagement de quelques acteurs dans cette voie. Vers la fin des années 1980, et suite notamment aux travaux d’Abdelmalek Sayad attirant de différentes manières l’attention sur « l’indignité intellectuelle de l’objet social » immigration, et sur fond, tout aussi fondateur et sensibilisateur, du travail de Pierre Nora sur les « lieux de mémoire3 », un certain nombre de chercheur.e.s – Suzane Citron, Jacqueline Costa-Lascoux, Yves Lequin, Pierre Milza, Gérard Noiriel, Jeanine Ponty, Emile Témime, Maryse Tripier, etc. – ont pris en charge d’inscrire la reconnaissance des apports migratoires dans l’histoire de la France4. Parallèlement à ce travail de recherche, quelques pionniers sur le plan culturel s’emparent également de cette question – entre autres Armand Gatti au niveau du théâtre, le groupe rock Carte de séjour dans le champ musical, Yamina Benguigui dans celui du documentaire. Dans ce contexte, il faut rappeler l’émergence de la thématique de la mémoire dans le cadre des politiques de la ville – la réhabilitations des « quartiers populaires » avec démolitions de certains ensemble immobiliers et, en corollaire, l’engagement d’acteurs socio-culturels dans le recueil des mémoires de leurs habitants. Sur le terrain du travail social, des professionnels alarment sur un fait demeuré longtemps dans le silence : le « vieillissement des immigrés », notamment « sans famille » dans les foyers pour travailleurs migrants, ce qui donna lieu, en 1998, au premier colloque national consacré à cette question5, organisé par le Fonds d’action sociale (FAS) et Le mouvement de la flamboyance.
4C’est dans ce contexte, et suite au changement important des mentalités opéré lors des luttes des « travailleurs immigrés » des années 1970 que la représentation de la « présence provisoire » des immigrés est abandonnée dans l’opinion française. Au début des années 1980, avec l’émergence de ce qu’on appelait à l’époque la « deuxième génération », la Marche pour l’égalité et contre le racisme » de 1983 avait rassemblé les futurs fondateurs de Traces qui y ont participé, eux-mêmes souvent socialisés dans ce contexte de luttes pour la reconnaissance. Au sortir de cette expérience militante fondatrice sur le plan des imaginaires culturel et politique, certains s’étaient alors engagés dans un « travail de mémoire » des immigrations (à l’époque on usait plus facilement du terme « valorisation » des mémoires).
Des approches complémentaires entre partenaires
- 6 Écarts d’identité, n° 64, « Vieillir dans l’immigration », 1993.
- 7 Daniel Pelligra, « L’Escale, cité du voyage », in Hommes & Migrations, n° 1247, « Vers un lieu de m (...)
- 8 Abdelhafid Hammouche, « Des amicales d’hier aux associations de quartier d’aujourd’hui. Un essai de (...)
- 9 Élisabeth Chikha, « Grain magique. Des militants stéphanois lucides et exigeants », in Hommes & Mig (...)
- 10 De nombreux immigrés originaires de Corato dans les Pouilles sont installés dans l’agglomération gr (...)
5Les approches de ces acteurs étaient spécifiques en fonction de leurs champs, enjeux et pratiques, mais également complémentaires. La plupart se connaissaient déjà et collaboraient souvent. L’Association Rhône-Alpes pour le logement et l’insertion (ARALIS), était confrontée au défi de la transformation d’anciens foyers pour travailleurs migrants en résidences sociales et se posait la question de savoir comment opérer cette transition en valorisant les mémoires et les apports des résidents immigrés vieillissant dans ces foyers. L’Association dauphinoise pour l’accueil des travailleurs étrangers (ADATE) travaillait de son côté sur la question de la transmission linguistique et culturelle entre les générations des immigrés et leurs héritiers, ainsi que sur l’accompagnement des immigrés retraités dans les parcours de leur vieillissement6. Feu Daniel Pelligra, ethnologue-documentariste avait créé avec Christophe Bienvenue l’association Peuplement et migration- L’escale à Vaulx-en-Velin pour mettre en place une Cité du voyage qui devait rendre compte de la diversité du peuplement de la région à travers l’histoire7. L’association Le Grain à Saint-Étienne était préoccupée de la manière dont on pouvait articuler l’histoire ouvrière et l’histoire de l’immigration dans cette ville, notamment autour des jardins ouvriers du quartier industriel du Marais, mais affirmait aussi vouloir dépassionner les « confrontations interculturelles8 ». Ses membres allaient ensuite progressivement s'intéresser au travail de mémoire en partant du constat que « les jeunes d’origine étrangère connaissent peu leur histoire et leur positionnement réel9 ». De son côté, le Musée dauphinois, Musée régional des sociétés alpines, à Grenoble inaugurait une série d’expositions consacrées aux composantes récentes de la population dauphinoise : les Coratins10 en 1989, les Grecs en 1993, les Arméniens en 1997, les Maghrébins en 1999, etc. Le Centre des musiques traditionnelles Rhône-Alpes (CMTRA) recueillait « les musiques de l’émigration dans la cité », etc.
6Ces premiers opérateurs mémoriels étaient en relation avec le monde de la recherche dans la région : Jacques Barou, Abdelkader Belbahri, Léla Bencharif, Olivier Chavanon, Virginie Millot, Michel Rautenberg, Philippe Videlier, etc., ou du champ artistique et culturel : Abdou Elaidi, Ali Djillali, Saïd Ramdane, la Compagnie Zanka, Zen Zila, Gnawa Diffusion, etc.
- 11 Mustapha Najmi, « Traces en Rhône-Alpes. Forum régional des mémoires d’immigrés. Contexte et perspe (...)
7L’idée d’un forum des mémoires de l’immigration est née, à la fin des années 1990, au croisement de ces diverses initiatives et de la volonté de leurs protagonistes d’articuler leurs actions, pour leur donner ainsi une ampleur et une visibilité plus importantes à l’échelle régionale. L’année 2000 connut la première réalisation de ce forum orchestrée par l’association ARALIS autour de deux projets : « une action culturelle et artistique en lien avec la fermeture du foyer Rhin et Danube (Lyon 9e) : Foyer-dortoir ouvert dans la seconde moitié des années 1960 [… et] Un projet qui s’appuie sur un travail engagé depuis 3 ans sur la thématique de la mémoire au niveau d’un quartier de la ville de Villeurbanne11. » Cette première biennale, avec un catalogue de seize pages comprenant trois créations : deux expositions – Armoires Mémoires de José Arcé et une exposition photographique d’Emmanuel Carcano – et une pièce de théâtre, Le silence des braves de Abdou Elaïdi, constitue une première réussite vu l’intérêt rencontré de la part d’acteurs et publics divers.
Sur les traces de Traces
- 12 Warda Hissar-Houti, « “Notre fonction de passeurs”. Faire mémoire. Traces des migrations en Rhône-A (...)
8Le réseau Traces a ensuite évolué au fil du temps, en agrégeant à partir de 2005 de nouveaux partenaires, tels Le Rize-Centre de la Mémoire à Villeurbanne ou le Centre du patrimoine arménien à Valence, s’ouvrant également aux territoires ruraux, rencontrant en chemin quelques difficultés organisationnelles liés à la complexité d’un vaste territoire régional tout le long des vingt ans de cette aventure. Succès enregistrés d’édition en édition en termes de mobilisation des acteurs et d’intérêt des publics : « Traces a fait rencontrer des porteurs de projets très divers, aussi bien des associations ou des collectifs informels que des institutions comme les musées par exemple. Ce qui les réunit, c’est une fonction d’amplification et parfois de porte-voix des populations concernées12 ». Traces est désormais reconnu par les pouvoirs publics comme un interlocuteur légitime sur les questions liées aux discriminations et au racisme. Avec la mise en place de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, devenue Musée national de l’histoire de l’immigration, le réseau Traces est également sollicité pour participer à l’inventaire d’un patrimoine qui ne fait (toujours) pas patrimoine : celui des migrations. Des sites historiques liés au passage et au séjour des populations migrantes, de la gare de Modane à la cité des Minguettes à Vénissieux, sont ainsi valorisés.
- 13 Gérard Noiriel, Le creuset français, Paris, éd. du Seuil, 1988.
- 14 Warda Hissar-Houti, op. cit.
9L’édition 2008 de la biennale présente une soixantaine d’actions sur à peu près tous les départements de Rhône-Alpes, sous divers formats et dans toutes sortes de disciplines – débats, colloques, théâtre, forums, projections de films, rencontres, expositions, spectacles, etc. – et avec une diversité d’acteurs – associatifs, culturels, chercheurs et institutionnels. Cette progression n’arrêtera pas. Les éditions suivantes comptent toutes plus d’une centaine d’actions disséminées sur l’ensemble de la région. Leur succès répondait sans doute aux attentes des instigateurs du projet Traces comme des publics, d’une part, correspondant de fait au grand retard pris sur ces questions dans un pays où l’immigration était devenue une « tradition13 » et, d’autre part, au reflux de ces questions depuis les années 1990 dans le cadre de ce qu’on a appelé la « mondialisation » et ses effets accélérateurs des mobilités – ce que la biennale de 2018 a intitulé « Monde en migration ». Un réseau s’est construit dès le début, obéissant « à des critères de qualité que l’on s’était donnés dans le comité de pilotage associatif qui s’était formé au démarrage du projet, d’être dans le thème territoire, immigration, mémoire avec une exigence de qualité quasi-esthétique. Parce qu’à partir du moment où il s’agit de montrer, il faut que cela vaille la peine d’être montré14 ». Ce succès est enfin et sans doute lié à la double intelligence des acteurs de Traces : celle d’avoir nommé leur projet par ce mot, vertigineux mais qui dit bien que c’est la trace qui fait perdurer dans la succession des présents, et celle d’interroger constamment l’objet même de leur projet faisant lien entre histoire, mémoire des « immigrations » et actualité des « migrations »...
10Des difficultés inhérentes à tout réseau
- 15 Warda Hissar-Houti, op.cit.
11Ce succès ne va pas sans les difficultés inhérentes, sans doute, à tout travail de réseau composé de membres de diverses natures : collectifs informels, associations et institutions. Le réseau Traces évolue en funambule sur un fil entre le danger d’une institutionnalisation qui sclérose et la nécessité de rester ouvert, vivant et innovant. Entre les deux, l’enjeu est triple : « La légitimité de la place à tenir par chacun, la conduite politique [du projet] et la conduite opérationnelle de l’action15. » Tenir l’équilibre entre ces dimensions est sans doute le défi auquel se heurte tout réseau. Aucune modalité d’organisation ne peut véritablement l’assurer d’avance. L’ouvrage est constamment à remettre sur le métier, Traces en a fait l’expérience traversant deux premières modalités : portage par un acteur du réseau, puis pilotage tournant entre différents acteurs selon les biennales. Les deux ont révélé leurs limites, imprévisibles : épuisement des acteurs porteurs, manque de moyens adéquats, rivalité avec d’autres missions de la structure porteuse, extension incontrôlable des demandes, etc. Ces difficultés ont nécessité, et nécessitent toujours, un travail d’analyse entre acteurs qui rétablit à chaque fois l’équilibre entre les différentes dimensions en jeu. La formule actuelle – l’autonomisation du réseau sous forme d’une association dans laquelle sont représentés différents territoires et différents types de structures – permet ce travail d’ajustement entre la conduite politique et la conduite opérationnelle du projet…
- 16 Voir à ce sujet les très belles réflexions de Patrick Chamoiseau dans La matière de l’absence, Pari (...)
12Dans le fond, Traces, dans sa dynamique, ressemble à la dynamique de la trace : c’est bien parce qu’« elle peut se perdre » qu’il faut faire l’effort de la garder, d’en garder du moins l’archive la plus importante pour en éclairer le devenir16, c’est-à-dire la place (rôles, fonctions, actions) des « immigrations » du passé dans ce qu’est le présent social et culturel d’aujourd’hui et des « migrations » actuelles dans la formation de la société de demain. Elle vaut bien cet effort…
Et demain ?
13Quelques-uns des fondateurs de Traces se sont mis en retrait, d’autres ont rejoint l’aventure depuis peu. On assiste ainsi au sein du navire Traces à un renouvellement générationnel, porteur de nouvelles énergies. C’est sous l’impulsion, par exemple, de jeunes férus de cinéma qu’est né en 2019, durant l’inter-biennale, le festival Images migrantes qui s’est tenu dans le quartier populaire de la Guillotière et a ensuite circulé sur l’ensemble du territoire régional.
- 17 Édouard Glissant, Poétique de la relation, Paris, Gallimard, 1990 ; Philosophie de la relation, Par (...)
- 18 Hartmut Rosa, Résonance. Sociologie de la relation, Paris, La Découverte, 2018.
- 19 Dans le cadre de l’inter-réseaux Histoire-mémoires.
14Un réseau a fortiori de mémoire, c’est une expérience, une traversée dans le temps qui fait Culture, qui fait modalité, politique et poétique, de « Relation17 ». Il « relie » et « relate » des mémoires singulières sur un territoire, les met en « résonance18 » par-delà les frontières et les générations. Et par-delà le « territoire » même : Traces partage son expérience, depuis une dizaine d’années, avec d’autres réseaux régionaux19. Ce partage – mutualisation des bonnes pratiques et savoir-faire et circulation des productions – participe de la diffusion d’une culture de partage justement, de la construction d’une citoyenneté transversale et de la socialisation reconnaissante de tous les apports et expériences sociales (de travail, de culture, de luttes sociales, de création, etc.).
- 20 Edgar Morin, Le temps est venu de changer de civilisation. Dialogue avec Denis Lafay, La tour-d’Aig (...)
15En cela, Traces et les autres réseaux Histoire-mémoires sont engagés collectivement dans une démarche vers le nécessaire « changement de civilisation » et pensent une même « communauté de destin20 ». Les réseaux pourraient être des opérateurs de cette communalisation des destins. Ils ouvrent non seulement des espaces de résonances les uns avec les autres, contribuant à re-construire les paysages sociaux, culturels et interculturels d’aujourd’hui et de demain, mais également une éthique de la responsabilité de leurs héritages et mémoires... sans crainte ni suspicion de les « remplacer » !
Notes
1 Paul Ricoeur, La mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Seuil, 2000.
2 Abdellatif Chaouite, Marina Chauliac, Philippe Hanus et Sarah Mekdjian, « La Biennale Traces en Auvergne-Rhône-Alpes », in Hommes & Migrations, n° 1316, 2017, pp. 151-162.
3 Pierre Nora, Les Lieux de mémoire (3 tomes), Paris, Gallimard, 1984, 1986, 1992.
4 Voir le travail de longue haleine mené par Génériques (association dissoute en 2019) : www.generiques.org.
5 « Le troisième âge de l’immigration », in Écarts d’identité, n° 86, 1998.
6 Écarts d’identité, n° 64, « Vieillir dans l’immigration », 1993.
7 Daniel Pelligra, « L’Escale, cité du voyage », in Hommes & Migrations, n° 1247, « Vers un lieu de mémoire de l'immigration », 2004, pp. 85-90.
8 Abdelhafid Hammouche, « Des amicales d’hier aux associations de quartier d’aujourd’hui. Un essai de typologie », in Hommes & Migrations, n° 1229, 2001, p. 45.
9 Élisabeth Chikha, « Grain magique. Des militants stéphanois lucides et exigeants », in Hommes & Migrations, n° 1164, 1993, p. 46.
10 De nombreux immigrés originaires de Corato dans les Pouilles sont installés dans l’agglomération grenobloise.
11 Mustapha Najmi, « Traces en Rhône-Alpes. Forum régional des mémoires d’immigrés. Contexte et perspectives d’une démarche », in Écarts d’identité, Hors-série, « Traces en Rhône-Alpes. Des mémoires d’immigrés », 2000.
12 Warda Hissar-Houti, « “Notre fonction de passeurs”. Faire mémoire. Traces des migrations en Rhône-Alpes », in Écarts d’identité, n° 108, 2006.
13 Gérard Noiriel, Le creuset français, Paris, éd. du Seuil, 1988.
14 Warda Hissar-Houti, op. cit.
15 Warda Hissar-Houti, op.cit.
16 Voir à ce sujet les très belles réflexions de Patrick Chamoiseau dans La matière de l’absence, Paris, Seuil, 2016.
17 Édouard Glissant, Poétique de la relation, Paris, Gallimard, 1990 ; Philosophie de la relation, Paris, Gallimard, 2009.
18 Hartmut Rosa, Résonance. Sociologie de la relation, Paris, La Découverte, 2018.
19 Dans le cadre de l’inter-réseaux Histoire-mémoires.
20 Edgar Morin, Le temps est venu de changer de civilisation. Dialogue avec Denis Lafay, La tour-d’Aigues, éd. de L’Aube, 2017.
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Référence papier
Abdellatif Chaouit et Philippe Hanus, « Le réseau Traces fête son vingtième anniversaire », Hommes & migrations, 1330 | 2020, 219-223.
Référence électronique
Abdellatif Chaouit et Philippe Hanus, « Le réseau Traces fête son vingtième anniversaire », Hommes & migrations [En ligne], 1330 | 2020, mis en ligne le 01 juillet 2020, consulté le 06 novembre 2025. URL : http://journals.openedition.org/hommesmigrations/11592 ; DOI : https://doi.org/10.4000/hommesmigrations.11592
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